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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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Pour Amnesty <strong>International</strong>, nombre des prévenus<br />

dans cette affaire étaient susceptibles d’être<br />

considérés comme des prisonniers d’opinion car ils<br />

avaient été arrêtés uniquement en raison de leurs<br />

opinions politiques, réelles ou supposées, de leurs<br />

origines ethniques ou de leur appartenance à<br />

certaines organisations. Le groupe était jugé sur la<br />

base d’une « intention délictueuse commune ». Cette<br />

doctrine consiste essentiellement à dispenser<br />

l’accusation d’avoir à prouver au-delà de tout doute<br />

raisonnable que chaque membre du groupe a<br />

commis une infraction et contribué, par un<br />

enchaînement de causes et d’effets, aux actes<br />

délictueux en question. Ce faisant, cette doctrine<br />

déplace la charge de la preuve de l’accusation aux<br />

accusés et porte atteinte à leur droit à la présomption<br />

d’innocence.<br />

Liberté d’association et de réunion<br />

La police namibienne et des membres de la SWAPO<br />

ont bafoué le droit à la liberté de réunion pacifique et<br />

d’association.<br />

n En octobre, sept enseignants ont été arrêtés dans la<br />

ville d’Oshakati pour avoir protesté contre la médiocrité<br />

de leurs conditions de travail. Ils faisaient partie des<br />

quelque 300 professeurs qui s’étaient mis en grève<br />

pour demander des salaires plus justes et de meilleures<br />

conditions de travail, dans le cadre d’un mouvement<br />

d’action nationale du corps enseignant.<br />

Conditions carcérales<br />

La plupart des établissements pénitentiaires et des<br />

centres de détention restaient surpeuplés, et certains<br />

d’entre eux étaient utilisés à plus du double de leur<br />

capacité. La prison centrale de Windhoek, prévue<br />

pour 912 prisonniers, en comptait environ 2 000,<br />

condamnés ou en détention provisoire. Les prisons<br />

des villes d’Ondangwa, de Swakopmund, d’Oshakati<br />

et d’Otjiwarongo faisaient face à des situations<br />

similaires.<br />

Violences faites aux femmes et aux filles<br />

Les violences liées au genre demeuraient un grave<br />

motif de préoccupation. De nombreuses femmes ont<br />

été tuées par leur partenaire dans le cadre de<br />

disputes au foyer.<br />

n Le 1 er février, Fransina Ndinelago Amuteka est morte<br />

après avoir été poignardée et égorgée par son petit ami<br />

dans le village d’Ondukutu, près d’Ondangwa.<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

n Le 15 février, Melody Monde Mbololwa est morte<br />

après que son petit ami l’eut frappée de neuf coups de<br />

couteau à Mavuluma Extension Two, dans la ville de<br />

Katima Mulilo (région de Caprivi).<br />

n Le 19 juillet, une lycéenne, Letitia Ndeshuulilwe<br />

Nghilongwa, a été abattue par son petit ami à Oshikuku<br />

(région d’Omusati).<br />

n Le 20 septembre, Tangi Nanguka Martin, originaire<br />

du village d’Epuku, dans la région d’Ohangwena, a été<br />

tuée par son mari.<br />

Discriminations<br />

En septembre, le rapporteur spécial des Nations<br />

unies sur les droits des peuples autochtones s’est<br />

rendu en Namibie et a souligné la marginalisation que<br />

continuaient de subir les minorités ethniques du<br />

pays. De nombreux obstacles empêchaient<br />

notamment les enfants des peuples indigènes san et<br />

ovahimba d’être scolarisés. C’était le cas, en<br />

particulier, des enfants ovahimbas, contraints de se<br />

couper les cheveux et interdits de porter leurs<br />

vêtements traditionnels pour pouvoir fréquenter les<br />

écoles publiques à Opuwo.<br />

NÉPAL<br />

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE FÉDÉRALE DU NÉPAL<br />

Chef de l’État : Ram Baran Yadav<br />

Chef du gouvernement : Baburam Bhattarai<br />

Plusieurs initiatives prises par le gouvernement<br />

n’ont fait que renforcer l’impunité dans le pays :<br />

nomination à des postes de la haute fonction<br />

publique de responsables présumés de violations<br />

des droits humains, abandon des poursuites<br />

pénales engagées contre eux et tentative de mise<br />

en place d’un mécanisme de justice transitoire<br />

habilité à recommander des amnisties pour des<br />

crimes de droit international. Des débats sur la<br />

question du fédéralisme ont entraîné des violences<br />

politiques dans plusieurs régions du pays. Des cas<br />

de détention arbitraire, de torture et d’exécution<br />

extrajudiciaire ont été signalés tout au long de<br />

l’année.<br />

215<br />

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