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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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N<br />

Arrestations et détentions arbitraires<br />

Plusieurs centaines de personnes, y compris des<br />

enfants, ont été arrêtées arbitrairement, détenues au<br />

secret et soumises à des traitements cruels,<br />

inhumains et dégradants dans des lieux de détention,<br />

où elles ne recevaient pas de soins médicaux<br />

adéquats. De nouveaux cas de tortures et d’autres<br />

mauvais traitements en détention ont été signalés,<br />

certains ayant entraîné la mort de la victime.<br />

n Le prisonnier d’opinion Tun Aung était toujours<br />

derrière les barreaux à la fin de l’année. Ce médecin,<br />

également président du Conseil des affaires islamiques<br />

du district de Maungdaw (État d’Arakan), a été arrêté le<br />

11 juin pour avoir déclenché des émeutes<br />

intercommunautaires dans le district. Il a été<br />

condamné à 11 ans d’emprisonnement. Il était semblet-il<br />

persécuté en raison de son rôle de chef de file de la<br />

communauté musulmane du district.<br />

n Myo Myint Swe est mort en juillet dans un poste de<br />

police de Yangon après avoir été accusé de<br />

participation à un meurtre. Son corps portait des traces<br />

de torture.<br />

Grâce de prisonniers<br />

Les autorités ont remis en liberté plus de<br />

8 500 détenus, dont plusieurs centaines de<br />

prisonniers d’opinion. La plupart ont obtenu une<br />

libération conditionnelle au titre de l’article 401 du<br />

Code de procédure pénale. Ils pouvaient être de<br />

nouveau incarcérés pour purger le restant de leur<br />

peine s’ils ne respectaient pas les conditions de leur<br />

libération conditionnelle.<br />

Peine de mort<br />

Début janvier, le président a commué en peines de<br />

réclusion à perpétuité les sentences capitales de tous<br />

les condamnés à mort. Au moins 17 condamnations<br />

à mort ont toutefois été prononcées durant l’année.<br />

Impunité<br />

La Commission nationale des droits humains n’était<br />

pas habilitée à recevoir et instruire les plaintes liées<br />

aux violations des droits humains commises avant sa<br />

formation, le 5 septembre 2011. Comme il n’existait<br />

pas au Myanmar de mécanisme exhaustif et<br />

indépendant chargé d’enquêter sur les crimes de<br />

guerre et crimes contre l’humanité présumés, il était<br />

difficile pour les victimes et leurs proches de<br />

connaître la vérité et d’obtenir justice et réparation.<br />

Les personnes impliquées dans de graves atteintes<br />

aux droits fondamentaux n’avaient pour la plupart pas<br />

été traduites en justice.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Des délégués d’Amnesty <strong>International</strong> se sont rendus au Myanmar en<br />

mai, novembre et décembre.<br />

4 Myanmar. Le point sur la situation des droits humains<br />

(ASA 16/003/2012).<br />

4 Le Myanmar doit immédiatement faire face aux besoins humanitaires de<br />

la population et s’attaquer à la discrimination systémique<br />

(ASA 16/008/2012).<br />

4 Myanmar: Open letter to the Minister of Home Affairs<br />

(ASA 16/016/2012).<br />

NAMIBIE<br />

RÉPUBLIQUE DE NAMIBIE<br />

Chef de l’État et du gouvernement : Hifikepunye Pohamba<br />

Le procès pour trahison de Caprivi, ouvert depuis de<br />

longues années déjà, se poursuivait. La plupart des<br />

prévenus étaient privés de liberté depuis plus de<br />

12 ans. Des membres du parti au pouvoir,<br />

l’Organisation du peuple du Sud-Ouest africain<br />

(SWAPO), continuaient de jouir de l’impunité pour<br />

les violations des droits humains commises à<br />

l’encontre de leurs opposants politiques. Les<br />

minorités ethniques étaient marginalisées et exclues<br />

des processus de prise de décision.<br />

Procès de Caprivi<br />

Le dernier des 379 témoins du procès pour haute<br />

trahison de Caprivi a été appelé à la barre et le<br />

parquet a achevé ses réquisitions devant la Haute<br />

Cour le 7 février. Les 111 hommes qui restaient en<br />

instance de jugement devaient répondre de<br />

278 accusations au total, dont celle de haute trahison,<br />

neuf accusations de meurtre et 240 de tentative de<br />

meurtre en lien avec un prétendu complot en faveur<br />

de la sécession de la région de Caprivi, entre janvier<br />

1992 et décembre 2002. L’un des accusés, Rodwell<br />

Kasika Mukendwa, a été acquitté le 10 août 2012. Il<br />

avait été arrêté le 26 août 1999.<br />

214 Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong>

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