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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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Discrimination<br />

Les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles,<br />

transgenres ou intersexuées étaient toujours en butte<br />

à des discriminations.<br />

En septembre, trois gays, dont un acteur et le<br />

réalisateur d’une vidéo dénonçant l’homophobie, ont<br />

été violemment agressés par des membres d’un club<br />

de supporters de football de Podgorica. L’acteur Todor<br />

Vujosević a de nouveau été agressé en octobre, alors<br />

qu’il avait demandé à plusieurs reprises à bénéficier<br />

d’une protection policière.<br />

Réfugiés et migrants<br />

Autour de 3 200 Roms et Ashkalis du Kosovo étaient<br />

toujours réfugiés au Monténégro. En juillet, 800<br />

d’entre eux se sont retrouvés à la rue, à la suite de<br />

l’incendie du centre d’accueil collectif de Konik, où ils<br />

vivaient depuis 1999. Ils ont protesté lorsque les<br />

autorités leur ont distribué des tentes. Ils ont été<br />

relogés en novembre dans des conteneurs<br />

métalliques, ce qui ne constituait pas une solution<br />

satisfaisante. Les projets à long terme de relogement<br />

permanent, censé remplacer l’hébergement en centre<br />

collectif, ont été remis à plus tard.<br />

Le Monténégro était toujours une zone de transit<br />

pour les migrants irréguliers. Cette année,<br />

1 531 nouvelles demandes d’asile ont été déposées.<br />

Sur l’ensemble des dossiers étudiés, deux ont reçu<br />

une réponse positive (un statut de réfugié et une<br />

protection subsidiaire).<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

4 Montenegro: Submission to the UN Universal Periodic Review<br />

(EUR 66/004/2012).<br />

MOZAMBIQUE<br />

RÉPUBLIQUE DU MOZAMBIQUE<br />

Chef de l’État : Armando Emílio Guebuza<br />

Chef du gouvernement : Aires Bonifácio Baptista Ali,<br />

remplacé par Alberto Vaquina le 8 octobre<br />

Le Mozambique maintenait des personnes en<br />

détention prolongée sans jugement. La police a<br />

procédé à des arrestations et placements en<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

détention arbitraires. Des cas d’usage excessif de la<br />

force ont également été signalés. Les conditions de<br />

détention effroyables ont provoqué des émeutes<br />

dans les prisons.<br />

Contexte<br />

Le 8 mars, un policier et un membre de la Résistance<br />

nationale mozambicaine (RENAMO) ont été tués et<br />

plusieurs autres personnes blessées au cours d’une<br />

fusillade entre la police et quelque 300 membres de<br />

ce mouvement d’opposition dans la ville de Nampula.<br />

La police avait effectué une descente au siège de la<br />

RENAMO, où ces membres s’étaient installés depuis<br />

décembre 2011, attendant semble-t-il des consignes<br />

du responsable du parti, Afonso Dhlakama, pour<br />

organiser des manifestations antigouvernementales. À<br />

la fin du mois d’octobre, Afonso Dhlakama s’est<br />

installé avec quelque 800 hommes sur l’ancienne<br />

base de la RENAMO à Gorongosa (province de<br />

Sofala), menaçant de reprendre les armes si le<br />

gouvernement n’acceptait pas de rencontrer le parti.<br />

Une commission gouvernementale chargée d’ouvrir le<br />

dialogue avec la RENAMO a été créée en novembre.<br />

En décembre, quatre membres de la RENAMO ont<br />

été condamnés à neuf mois et 11 jours<br />

d’emprisonnement pour leur participation à la<br />

fusillade du mois de mars. Leur période de détention<br />

provisoire couvrant la durée de leur peine, ils ont été<br />

remis immédiatement en liberté.<br />

Le 11 mai, un médiateur de justice a été élu pour<br />

la première fois par le Parlement, qui a choisi l’ancien<br />

ministre de la Justice, José Abudo, pour occuper ce<br />

poste. Le 5 septembre, les 11 membres de la<br />

nouvelle Commission nationale des droits humains<br />

ont pris officiellement leurs fonctions.<br />

Le président Guebuza a été réélu à la tête du Front<br />

de libération du Mozambique (FRELIMO) lors du<br />

10e congrès du parti, en septembre.<br />

Police et forces de sécurité<br />

Entre février et novembre, plus de 20 commerçants<br />

(ou proches de commerçants) asiatiques ont été<br />

enlevés à Maputo, la capitale du pays, une rançon<br />

étant exigée contre leur libération. Les milieux<br />

d’affaires asiatiques ont affirmé que la police était<br />

impliquée dans ces enlèvements. Plusieurs suspects<br />

ont été arrêtés puis relâchés en septembre, en raison<br />

semble-t-il de l’absence de preuves. De nouvelles<br />

interpellations ont eu lieu en novembre. On ne<br />

209<br />

M

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