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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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n Le 12 juin, la Cour européenne des droits de<br />

l’homme a estimé que l’interdiction d’une<br />

manifestation de personnes LGBTI, en mai 2005,<br />

constituait une violation du droit à la liberté de réunion<br />

et du droit de ne pas faire l’objet de discriminations ; la<br />

Cour a ordonné au gouvernement moldave de verser<br />

sous trois mois la somme de 11 000 euros aux<br />

organisateurs de cette manifestation, l’association<br />

GenderDoc-M.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Une déléguée d’Amnesty <strong>International</strong> s’est rendue en Moldavie en<br />

avril, puis de nouveau en septembre.<br />

4 Unfinished Business: Combating Torture and Ill-treatment in Moldova<br />

(EUR 59/001/2012).<br />

4 Towards Equality: Discrimination in Moldova (EUR 59/006/2012).<br />

MONGOLIE<br />

MONGOLIE<br />

Chef de l’État : Tsakhiagiyn Elbegdorj<br />

Chef du gouvernement : Sükhbaataryn Batbold,<br />

remplacé par Norovyn Altankhuyag le 10 août<br />

La Mongolie a franchi une nouvelle étape vers<br />

l’abolition de la peine capitale en adhérant au<br />

Deuxième Protocole facultatif se rapportant au<br />

PIDCP. Des personnalités de premier plan, y compris<br />

politiques, ont été jugées au cours de procès qui ne<br />

satisfaisaient pas aux normes internationales<br />

d’équité. Le non-respect des procédures légales a<br />

conduit à des expulsions forcées dans des quartiers<br />

de yourtes (gers) d’Oulan-Bator.<br />

Contexte<br />

Des élections législatives ont eu lieu le 28 juin. Le<br />

Parti démocrate, majoritaire, a formé un<br />

gouvernement avec la coalition « Justice » et le Parti<br />

du courage civique – les Verts.<br />

Peine de mort<br />

Le pays n’a procédé à aucune exécution. En mars, la<br />

Mongolie a adhéré au Deuxième Protocole facultatif<br />

se rapportant au PIDCP, visant à abolir la peine de<br />

mort.<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

Procès inéquitables<br />

Des avocats et des responsables publics ont déclaré<br />

que les procès étaient souvent inéquitables, en<br />

particulier quand ils concernaient des représentants<br />

de l’État ou des personnalités politiques. Les avocats<br />

disposaient de peu de temps pour consulter les<br />

dossiers avant d’aller plaider, et l’accès à ces dossiers<br />

était limité. Le droit des prévenus d’échanger en toute<br />

confidentialité avec l’avocat de leur choix n’était pas<br />

pleinement respecté.<br />

n L’ancien président N. Enkhbayar, deux autres<br />

anciens responsables publics et un quatrième homme<br />

ont été déclarés coupables en août de corruption.<br />

L’ancien chef de l’État s’était vu refuser en mai sa<br />

remise en liberté sous caution au motif que les<br />

éléments de preuve favorables étaient insuffisants, ce<br />

qui avait conduit Amnesty <strong>International</strong> à s’inquiéter du<br />

caractère arbitraire de sa détention. Il a été libéré peu<br />

après. D’après ses avocats, des représentants de l’État<br />

ont fait obstacle au droit qu’avait N. Enkhbayar de<br />

s’entretenir avec eux en privé. L’accès au dossier a été<br />

restreint et les avocats n’ont disposé que de très peu de<br />

temps pour préparer la première audience.<br />

Expulsions forcées<br />

Des familles ont été expulsées de leur logement sans<br />

avoir été consultées au préalable et sans bénéficier<br />

des garanties prévues par la loi. Elles ont dans<br />

certains cas été soumises à la contrainte ou<br />

menacées par des représentants des autorités locales<br />

ou des entrepreneurs de travaux privés. Plusieurs ont<br />

été victimes d’ententes entre les autorités locales et<br />

des promoteurs privés, et étaient supposées payer<br />

pour toute solution de relogement qui leur serait<br />

proposée, quelle qu’elle fût.<br />

n En 2010, des familles du 7 e sous-district d’Oulan-<br />

Bator ont été averties oralement que leur quartier<br />

devait être réaménagé mais elles n’ont pas été<br />

consultées de manière officielle et n’ont eu qu’un accès<br />

restreint aux projets.<br />

Justice internationale<br />

Partie au Statut de Rome de la Cour pénale<br />

internationale depuis 2002, la Mongolie n’avait<br />

toujours pas honoré les obligations qui lui incombent<br />

à ce titre. De même, la Convention contre les<br />

disparitions forcées, signée par la Mongolie en 2007,<br />

attendait toujours d’être ratifiée.<br />

207<br />

M

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