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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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L<br />

district de Thateng (province de Sekong). Ils ont tous<br />

été remis en liberté au bout de quelques jours, à<br />

l’exception d’un homme, maintenu en détention<br />

environ deux semaines, qui aurait été victime de<br />

mauvais traitements avant d’être libéré.<br />

Disparitions forcées<br />

Le 15 décembre, Sombath Somphone, un membre<br />

respecté de la société civile laotienne connu pour son<br />

action en faveur de l’éducation et du développement<br />

durable, a été arrêté par la police à Vientiane puis<br />

emmené dans un camion par des inconnus. Il avait<br />

participé à l’organisation du Forum des peuples Asie-<br />

Europe à Vientiane, en octobre.<br />

LETTONIE<br />

RÉPUBLIQUE DE LETTONIE<br />

Chef de l’État : Andris Berzins<br />

Chef du gouvernement : Valdis Dombrovskis<br />

Les victimes de crimes de haine fondés sur le genre,<br />

le handicap ou l’orientation sexuelle n’étaient pas<br />

protégées par la loi. Les demandeurs d’asile avaient<br />

difficilement accès aux procédures de détermination<br />

du statut de réfugié. Le texte portant abolition de la<br />

peine capitale pour tous les crimes est entré en<br />

vigueur. Plus de 300 000 personnes demeuraient<br />

apatrides.<br />

Discrimination<br />

La législation relative aux crimes motivés par la haine<br />

ne protégeait pas les lesbiennes, les gays, les<br />

personnes bisexuelles, transgenres ou intersexuées ni<br />

les personnes souffrant d’un handicap ni les victimes<br />

de crimes de haine fondés sur le genre. Le Code<br />

pénal punissait uniquement l’incitation à la haine<br />

raciale, ethnique ou religieuse. Seuls les motifs<br />

racistes étaient considérés comme des circonstances<br />

aggravantes.<br />

La quatrième marche des fiertés des pays baltes,<br />

une manifestation annuelle, a eu lieu à Riga en juin,<br />

dans un climat de coopération avec la police. Plus de<br />

600 personnes y ont participé, dont des députés et le<br />

ministre des Affaires étrangères.<br />

D’après le Haut-Commissariat des Nations unies<br />

pour les réfugiés (HCR), plus de 300 000 personnes<br />

– soit environ un sixième de la population –, d’origine<br />

russe pour la plupart, étaient toujours apatrides,<br />

même si les pouvoirs publics les considéraient<br />

comme des « non-ressortissants » qui bénéficiaient à<br />

ce titre d’une plus grande protection et d’un meilleur<br />

accès aux droits que les personnes apatrides aux<br />

termes de la Convention relative au statut des<br />

apatrides de 1954 et de la Convention sur la<br />

réduction des cas d’apatridie de 1961. Ces personnes<br />

ne bénéficiaient pas des droits politiques.<br />

Réfugiés et demandeurs d’asile<br />

Les demandeurs d’asile rencontraient souvent des<br />

difficultés pour faire valoir leur droit à une protection<br />

internationale. Les personnes susceptibles de<br />

demander l’asile n’avaient pas accès à des<br />

informations suffisantes à leur arrivée dans le pays.<br />

En conséquence, plusieurs d’entre elles ont été<br />

considérées comme des migrants en situation<br />

irrégulière et placées en détention. Le manque de<br />

traducteurs faisait également obstacle à l’accès aux<br />

procédures de détermination du statut de réfugié.<br />

Surveillance internationale<br />

La Commission européenne contre le racisme et<br />

l’intolérance a publié en février son quatrième rapport<br />

sur la Lettonie. Elle a recommandé, entre autres, la<br />

fermeture des classes spéciales réservées aux enfants<br />

roms existant encore et l’intégration de ces enfants<br />

dans des classes générales, l’octroi automatique de la<br />

citoyenneté aux enfants nés de parents « non<br />

ressortissants » après l’indépendance de la Lettonie<br />

en 1991, et la révision de la politique relative à la<br />

langue officielle afin de n’imposer son utilisation que<br />

dans les cas où un intérêt public légitime peut être<br />

clairement établi.<br />

Peine de mort<br />

Des modifications législatives portant abolition de la<br />

peine capitale en toutes circonstances sont entrées<br />

en vigueur le 1er janvier. Le Protocole n° 13 de la<br />

Convention européenne des droits de l’homme a<br />

ensuite été ratifié.<br />

174 Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong>

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