21.10.2013 Views

Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

une manifestation contre la mine d’or El Tambor,<br />

exploitée dans les municipalités de San José del Golfo<br />

et de San Pedro Ayampuc.<br />

n Luis Ovidio Ortíz Cajas, un dirigeant du Syndicat<br />

national des travailleurs de la santé engagé dans la lutte<br />

contre la corruption dans ce secteur, a été abattu en<br />

mars. À la fin de l’année, personne n’avait été traduit en<br />

justice pour cet homicide.<br />

Peine de mort<br />

Un prisonnier demeurait sous le coup d’une sentence<br />

capitale ; aucune condamnation à mort n’a été<br />

prononcée en 2012, et aucune exécution n’a eu lieu.<br />

GUINÉE<br />

RÉPUBLIQUE DE GUINÉE<br />

Chef de l’État : Alpha Condé<br />

Chef du gouvernement : Mohamed Saïd Fofana<br />

Les élections législatives prévues pour 2012 ont été<br />

reportées à l’année <strong>2013</strong>. Les forces de sécurité se<br />

sont rendues coupables de violations des droits<br />

humains, notamment de recours excessif à la force,<br />

d’exécutions extrajudiciaires et de torture et autres<br />

mauvais traitements. La liberté de réunion et la<br />

liberté d’expression continuaient de faire l’objet de<br />

sévères restrictions. Une journaliste indépendante a<br />

été frappée et victime de manœuvres<br />

d’intimidation.<br />

Contexte<br />

À la fin de l’année, le Conseil national de transition<br />

(CNT), créé en janvier 2010 en vertu des accords de<br />

Ouagadougou, n’avait toujours pas transféré ses<br />

pouvoirs à une assemblée nationale élue. En avril, le<br />

président Condé a reporté la tenue des élections<br />

législatives prévues pour le mois de juillet, invoquant<br />

la nécessité d’en garantir la transparence et le<br />

caractère démocratique. L’opposition a mis en doute<br />

l’impartialité et la transparence de la Commission<br />

électorale nationale indépendante (CENI). Celle-ci a<br />

été remaniée en octobre et des élections ont été<br />

programmées pour juillet <strong>2013</strong>.<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

Utilisation excessive de la force et<br />

exécutions extrajudiciaires<br />

Tout au long de l’année, les forces de sécurité ont<br />

réprimé les manifestations organisées par l’opposition,<br />

notamment l’Union des forces démocratiques de<br />

Guinée (UFDG). Au moins huit personnes ont été<br />

tuées par les forces de sécurité.<br />

Des manifestations organisées par l’UFDG pour<br />

réclamer des élections législatives libres et<br />

transparentes ont eu lieu à Conakry en mai. Plusieurs<br />

personnes ont été blessées, dont un homme qui<br />

aurait été atteint d’une balle dans le dos, tirée par un<br />

membre des forces de sécurité.<br />

Au début du mois d’août, les locaux d’une<br />

compagnie minière brésilienne ont été vandalisés à la<br />

suite d’une grève organisée par des ouvriers habitant<br />

aux alentours, notamment dans le village de Zogota, à<br />

900 kilomètres de Conakry. Le même jour, les forces<br />

de sécurité envoyées à Zogota ont abattu au moins<br />

cinq personnes. D’autres ont été arrêtées, puis<br />

battues et torturées.<br />

En septembre, les forces de sécurité ont fait usage<br />

de leurs armes à feu et opposé une riposte<br />

disproportionnée aux troubles qui avaient éclaté à<br />

Koloma, un des quartiers de la capitale. Un homme,<br />

Mamadou Alpha Barry, a été tué, et plus de<br />

40 personnes ont été blessées.<br />

Procès – attaque contre le palais<br />

présidentiel<br />

Le procès de 48 personnes soupçonnées d’avoir lancé<br />

une attaque contre la résidence du président Condé en<br />

juillet 2011 s’est ouvert en février. Le mois suivant,<br />

17 d’entre elles ont été remises en liberté après<br />

l’abandon de toutes les poursuites. En juillet, le<br />

procureur général a fait appel du jugement prononcé<br />

par le tribunal de Conakry et, en novembre, la cour<br />

d’appel de Conakry a infirmé la décision d’abandon des<br />

poursuites dans les cas de 15 des accusés. Ceux-ci ont<br />

été renvoyés devant des tribunaux militaires ou civils<br />

(cour d’assise). Certains de ces prisonniers avaient été<br />

torturés ou maltraités au moment de leur arrestation.<br />

Torture et autres mauvais traitements<br />

De nouveaux cas de torture et autres mauvais<br />

traitements imputables aux forces de sécurité ont été<br />

signalés.<br />

n En février, trois hommes soupçonnés de vol à main<br />

armée ont été conduits au poste de police de Bambeto,<br />

121<br />

G

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!