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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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Les lesbiennes, les gays et les personnes<br />

bisexuelles, transgenres ou intersexuées<br />

(LGBTI)<br />

En novembre, des militants LGBTI ont indiqué que les<br />

violences homophobes s’étaient intensifiées à<br />

Athènes. Selon les victimes, les agresseurs<br />

appartenaient à des groupes d’extrême droite, y<br />

compris le parti Aube dorée.<br />

Objecteurs de conscience<br />

Les objecteurs de conscience ont cette année encore<br />

fait l’objet de nombreuses poursuites.<br />

n En février, le tribunal militaire d’Athènes a condamné<br />

Avraam Pouliasis (49 ans), l’un des premiers<br />

objecteurs de conscience en Grèce, à six mois<br />

d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans. Cet<br />

homme n’était plus soumis à l’obligation légale<br />

d’effectuer son service militaire car il avait plus de<br />

45 ans.<br />

Conditions carcérales<br />

En 2012, la Cour européenne des droits de l’homme<br />

a considéré que la Grèce avait violé la Convention<br />

européenne des droits de l’homme dans trois affaires<br />

sur la question des conditions carcérales : il s’agissait<br />

des prisons d’Ioannina et de Korydallos et du centre<br />

de détention du siège de la police de Thessalonique.<br />

Liberté d’expression<br />

La liberté d’expression a été menacée à plusieurs<br />

reprises.<br />

n En novembre, Kostas Vaxevanis, journaliste et<br />

rédacteur d’un magazine, a été jugé à Athènes pour<br />

infraction au respect de la vie privée. Il avait publié les<br />

noms d’environ 2 000 Grecs qui détiendraient des<br />

comptes bancaires privés en Suisse et avait réclamé<br />

des enquêtes sur de possibles faits d’évasion fiscale. Il<br />

a été relaxé à l’issue d’une journée d’audience. Le<br />

Bureau du procureur des juridictions de première<br />

instance d’Athènes s’est pourvu en appel, et Kostas<br />

Vaxevanis a été déféré au tribunal correctionnel<br />

d’Athènes.<br />

n En octobre, des membres de groupes chrétiens très<br />

conservateurs et d’Aube dorée, dont certains députés<br />

de ce parti d’extrême droite, ont tenté d’empêcher la<br />

première représentation de la pièce Corpus Christi en<br />

insultant et menaçant les acteurs et des spectateurs.<br />

Les organisateurs de la représentation ont été inculpés<br />

de blasphème en novembre.<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Des délégués d’Amnesty <strong>International</strong> se sont rendus en Grèce en<br />

janvier, juillet et octobre.<br />

4 Police violence in Greece: Not just ‘isolated incidents’<br />

(EUR 25/005/2012).<br />

4 Greece: The end of the road for refugees, asylum-seekers and migrants<br />

(EUR 25/011/2012).<br />

GUATEMALA<br />

RÉPUBLIQUE DU GUATEMALA<br />

Chef de l’État et du gouvernement : Álvaro Colom Caballeros,<br />

remplacé par Otto Pérez Molina le 14 janvier<br />

Cette année encore, des projets hydroélectriques et<br />

miniers de grande ampleur ont été entrepris sans<br />

consultation préalable des communautés rurales<br />

concernées et au mépris des risques posés pour les<br />

droits humains. Des avancées ont été enregistrées<br />

dans certaines affaires de violations des droits<br />

humains commises pendant le conflit armé interne<br />

(1960-1996), sans toutefois que l’armée accepte de<br />

faire de véritables efforts de coopération. Des<br />

défenseurs des droits humains ont été victimes de<br />

menaces et d’agressions en raison de leurs activités.<br />

Contexte<br />

La situation en matière de sécurité publique<br />

demeurait préoccupante. Les rivalités opposant des<br />

organisations impliquées dans le trafic de stupéfiants<br />

ou des gangs de rue étaient en partie à l’origine des<br />

taux élevés de criminalité violente enregistrés. Pas<br />

moins de 4 614 hommes et 560 femmes ont été tués<br />

au cours de l’année.<br />

Le Guatemala est devenu partie au Statut de Rome<br />

de la Cour pénale internationale en avril. Ce même<br />

mois, le Comité des droits de l’homme [ONU] a<br />

engagé le gouvernement à ne pas saper les initiatives<br />

visant à poursuivre les auteurs de crimes contre<br />

l’humanité commis durant le conflit armé interne de<br />

1960-1996. Le président Molina avait nié l’existence<br />

d’actes de génocide lors de ce conflit.<br />

En octobre, le Conseil des droits de l’homme a<br />

exhorté le Guatemala à abolir la peine capitale, à<br />

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