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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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G<br />

résoudre le problème de la surpopulation en<br />

transférant 200 détenus à la prison d’Ankaful,<br />

établissement à sécurité maximale.<br />

Peine de mort<br />

Vingt-sept hommes ont été condamnés à mort. À la<br />

fin de l’année, il y avait 166 prisonniers condamnés à<br />

mort, dont quatre femmes. Aucune exécution n’a eu<br />

lieu. En juin, le gouvernement a accepté la<br />

recommandation de la CRC d’abolir de la peine<br />

capitale. Ce châtiment était toutefois toujours prévu<br />

par la loi à la fin de l’année.<br />

Droits en matière de logement<br />

En janvier, l’Autorité métropolitaine d’Accra a démoli<br />

quelque 500 habitations et autres installations situées<br />

le long de la voie ferrée de la capitale. Selon une<br />

estimation, plus de 1 500 personnes se sont<br />

retrouvées à la rue. Elles n’avaient été informées que<br />

trois jours à l’avance qu’elles devaient partir, et<br />

aucune indemnisation ni solution de relogement ne<br />

leur ont été proposées. Plusieurs milliers d’autres<br />

personnes risquaient d’être expulsées de force.<br />

Violences faites aux femmes et aux filles<br />

Les violences contre les femmes et les filles<br />

demeuraient courantes, avec près de 10 000 cas<br />

signalés en 2012 à l’unité de soutien aux victimes de<br />

violence conjugale de la police ghanéenne. Ces actes<br />

étaient, semble-t-il, loin d’être tous signalés, et<br />

n’étaient pas suffisamment pris en considération par<br />

les pouvoirs publics.<br />

Droits des lesbiennes, des gays et des<br />

personnes bisexuelles, transgenres ou<br />

intersexuées<br />

Les relations sexuelles entre adultes consentants du<br />

même sexe étaient toujours érigées en infraction dans<br />

le Code pénal ghanéen. Les personnes soupçonnées<br />

de relations homosexuelles continuaient d’être<br />

victimes de violences. En mars, des jeunes du<br />

quartier de James Town, à Accra, ont empêché la<br />

tenue d’une cérémonie de mariage homosexuel. Ils<br />

ont agressé les deux femmes qui se mariaient et leurs<br />

invités. Accusées de « s’être livrées à une pratique<br />

illégale », les deux femmes ont par la suite été<br />

arrêtées et détenues au poste de police de James<br />

Town. Elles ont été relâchées après l’intervention de<br />

leurs proches.<br />

Dans son rapport final, la CRC recommandait à la<br />

Cour suprême de se prononcer sur la légalisation ou<br />

non de l’homosexualité. Le gouvernement a « pris<br />

note » de la recommandation.<br />

Réfugiés et demandeurs d’asile<br />

La Commission ghanéenne des réfugiés a annoncé<br />

en juin que le camp de réfugiés de Buduburam, à<br />

Accra, allait fermer. Elle a indiqué que, selon les<br />

estimations, 11 000 réfugiés libériens et sierra-léonais<br />

se faisaient enregistrer pour être rapatriés.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Une délégation d’Amnesty <strong>International</strong> s’est rendue au Ghana en avril.<br />

4 ‘Prisoners are bottom of the pile’: The human rights of inmates in Ghana,<br />

partiellement traduit en français sous le titre Ghana. Des prisonniers en<br />

bas de l’échelle. Les droits humains des détenus au Ghana<br />

(AFR 28/002/2012).<br />

4 Ghana: Human rights shortcomings in law and in practice: Submission<br />

to the UN Universal Periodic Review (AFR 28/003/2012).<br />

GRÈCE<br />

RÉPUBLIQUE HELLÉNIQUE<br />

Chef de l’État : Carolos Papoulias<br />

Chef du gouvernement : Lucas Papadémos,<br />

remplacé par Panagiótis Pikramménos le 16 mai,<br />

remplacé à son tour par Antónis Samarás le 20 juin<br />

Tout au long de l’année, des informations ont de<br />

nouveau fait état de violations des droits humains<br />

– torture et recours excessif à la force notamment –<br />

commises par des policiers. Les migrants et les<br />

personnes en quête d’asile se heurtaient à des<br />

obstacles pour déposer leur demande, et étaient<br />

souvent détenus dans des conditions déplorables.<br />

Les crimes de haine motivés par l’origine ethnique<br />

ont enregistré une forte hausse.<br />

Contexte<br />

L’économie grecque était en crise et le taux de<br />

chômage s’élevait à 26,8 % en octobre. Le Parlement<br />

a voté de nouvelles mesures d’austérité en février et<br />

en novembre, sur fond de manifestations à Athènes<br />

116 Amnesty <strong>International</strong> - Rapport Report <strong>2013</strong> 2012

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