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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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n En mai, les autorités de Koutaïssi ont utilisé des<br />

canons à eau pour empêcher des militants de<br />

l’opposition de participer à une veillée à la bougie<br />

silencieuse et pacifique organisée à l’occasion de la<br />

fête de la ville.<br />

n Le 26 juin, une bagarre a éclaté juste avant une<br />

réunion programmée par le Rêve géorgien à Mereti.<br />

Cette réunion n’a pas pu se tenir. Plusieurs<br />

personnes, dont des journalistes, auraient été<br />

blessées ; deux membres du Rêve géorgien ont dû<br />

être conduits à l’hôpital pour y être soignés. Une<br />

vidéo de l’échauffourée montrerait plusieurs<br />

fonctionnaires de l’administration locale parmi les<br />

auteurs de violences.<br />

Discrimination<br />

Dans les campagnes, des fidèles de l’Église<br />

orthodoxe, majoritaire dans le pays, se sont opposés à<br />

des groupes religieux minoritaires. L’intervention de la<br />

police a permis aux personnes de confession<br />

musulmane de pratiquer leur culte. Les autorités<br />

n’ont cependant pas clairement condamné les<br />

violences religieuses.<br />

n Le 26 octobre, la majorité chrétienne de Nigvziani,<br />

un village de la région de Lantchkhouti, a menacé la<br />

minorité musulmane d’expulsion et de violences,<br />

exigeant qu’elle s’abstienne de toute réunion religieuse<br />

et de toute prière collective.<br />

n Le 30 novembre, la majorité chrétienne de<br />

Tsintskaro, dans la région de Basse-Karthlie, a menacé<br />

et insulté des fidèles musulmans, exigeant l’arrêt des<br />

prières collectives et de la construction d’une<br />

mosquée.<br />

Droits des lesbiennes, des gays et des<br />

personnes bisexuelles, transgenres ou<br />

intersexuées (LGBTI)<br />

À Tbilissi, des chrétiens orthodoxes s’en sont pris à<br />

des personnes LGBTI.<br />

n Le 3 mai, un défilé pacifique organisé dans le centre<br />

de la capitale à l’occasion de la Journée mondiale<br />

contre l’homophobie et la transphobie a été perturbé<br />

par un groupe de membres de l’Église orthodoxe et de<br />

l’« Union des parents orthodoxes », qui ont commencé<br />

à insulter et à menacer les participants affiliés à<br />

l’organisation géorgienne IDENTOBA, qui milite pour<br />

les droits des LGBTI. La police est intervenue lorsque<br />

les deux groupes en sont venus aux mains. Cinq<br />

personnes ont été interpellées, puis relâchées peu<br />

après.<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Des délégués d’Amnesty <strong>International</strong> se sont rendus en Géorgie en<br />

juin, septembre et novembre.<br />

4 Georgia: A lot to contest: Rights abuses in the run-up to Georgia’s 2012<br />

Parliamentary Election (EUR 56/005/2012).<br />

GHANA<br />

RÉPUBLIQUE DU GHANA<br />

Chef de l’État et du gouvernement : John Evans Atta Mills,<br />

remplacé par John Dramani Mahama le 7 décembre<br />

Plus d’un millier d’habitants ont été expulsés de force<br />

à Accra. Des milliers d’autres risquaient de l’être. Les<br />

personnes ayant, réellement ou supposément, des<br />

relations homosexuelles n’étaient toujours pas<br />

vraiment protégées par la loi et certaines ont été<br />

victimes de violences cette année encore. Le pays n’a<br />

procédé à aucune exécution. La peine capitale<br />

demeurait inscrite dans la législation, bien que le<br />

gouvernement ait accepté des recommandations en<br />

faveur de l’abolition de ce châtiment. La justice<br />

pénale continuait de s’appliquer avec lenteur.<br />

Contexte<br />

Le vice-président John Dramani Mahama a pris les<br />

fonctions de chef de l’État à la mort du président<br />

John Atta Mills, en juillet. Des élections générales<br />

organisées en décembre ont été remportées par le<br />

même John Dramani Mahama. En juin, le<br />

gouvernement a publié son Livre blanc en réponse au<br />

rapport final de la Commission de révision de la<br />

Constitution (CRC), qui, lui, n’a pas été rendu public.<br />

Le projet de loi relatif à la liberté d’information n’avait<br />

pas été adopté à la fin de l’année.<br />

Justice<br />

Les procédures judiciaires étaient longues et lentes.<br />

L’accès à l’aide judiciaire était limité, voire inexistant,<br />

et certaines personnes demeuraient des années<br />

derrière les barreaux avant d’être jugées. Dans les<br />

prisons, surpeuplées, les détenus n’avaient pas accès<br />

aux services de base, notamment aux soins<br />

médicaux. En mars, les autorités ont tenté de<br />

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G

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