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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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suffisamment d’interprètes, ce qui, selon certaines<br />

informations, entravait le dépôt des demandes et, de<br />

manière générale, la communication entre les<br />

requérants et les autorités.<br />

Les mesures d’intégration sociale et économique<br />

des réfugiés étaient insuffisantes.<br />

ÉTATS-UNIS<br />

D’AMÉRIQUE<br />

ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE<br />

Chef de l’État et du gouvernement : Barack H. Obama<br />

Quarante-trois hommes ont été exécutés en 2012 et<br />

la cruauté des conditions de détention demeurait<br />

préoccupante. De très nombreux détenus étaient<br />

toujours incarcérés, pour une durée indéterminée, à<br />

la base militaire américaine de Guantánamo. Les<br />

procédures préliminaires se sont poursuivies contre<br />

six de ces prisonniers, qui devaient être jugés par<br />

une commission militaire et à l’encontre desquels<br />

les autorités avaient l’intention de requérir la peine<br />

de mort. L’utilisation de la force meurtrière dans le<br />

cadre de la lutte contre le terrorisme restait source<br />

de profonde préoccupation, tout comme les<br />

informations persistantes faisant état d’un recours à<br />

une force excessive lors d’opérations de maintien de<br />

l’ordre.<br />

Lutte contre le terrorisme et sécurité<br />

Détention à Guantánamo<br />

À la fin de l’année, près de trois ans après l’expiration<br />

du délai fixé par le président Barack Obama pour la<br />

fermeture du centre de détention de Guantánamo,<br />

166 hommes y étaient toujours détenus, sans<br />

inculpation ni procès pour la très grande majorité<br />

d’entre eux.<br />

Quatre prisonniers, dont deux avaient été<br />

condamnés par une commission militaire, ont été<br />

transférés de la base au cours de l’année. Deux<br />

Ouïghours détenus sans inculpation ni procès depuis<br />

2002 ont été transférés en avril au Salvador, où ils<br />

devaient se réinstaller.<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

Adnan Farhan Abdul Latif, un Yéménite qui avait<br />

exprimé à maintes reprises sa détresse devant sa<br />

détention à durée illimitée, sans inculpation ni procès,<br />

est mort au cours de l’année. Son décès portait à<br />

neuf le nombre de prisonniers morts à Guantánamo<br />

depuis janvier 2002, selon les informations dont on<br />

disposait.<br />

La Cour suprême fédérale a refusé au cours de<br />

l’année d’examiner un certain nombre de recours<br />

introduits par des prisonniers de Guantánamo dont la<br />

légalité de la détention avait été confirmée par la Cour<br />

d’appel. Les requérants demandaient, entre autres, à<br />

la Cour suprême de déterminer si l’arrêt Boumediene<br />

c. Bush rendu en 2008 – dans lequel elle avait<br />

conclu que les détenus de Guantánamo avaient le<br />

droit de contester la légalité de leur détention devant<br />

une juridiction fédérale – était appliqué d’une<br />

manière privant les prisonniers du réexamen<br />

« sérieux » qui avait été promis.<br />

Procès des détenus de Guantánamo<br />

En mai, cinq hommes incarcérés à Guantánamo et<br />

accusés d’avoir joué un rôle prépondérant dans les<br />

attentats du 11 septembre 2001 – Khalid Sheikh<br />

Mohammed, Walid bin Attash, Ramzi bin al Shibh, Ali<br />

Abd al Aziz et Mustafa al Hawsawi – se sont vu<br />

notifier leur mise en accusation et ont été renvoyés<br />

devant une commission militaire en vue de leur<br />

procès. Ils encouraient la peine de mort. Les procès<br />

de ces cinq hommes ainsi que celui d’Abd al Rahim<br />

al Nashiri, mis en accusation en 2011 et passible lui<br />

aussi de la peine de mort, n’avaient pas débuté à la<br />

fin de l’année. Avant d’être transférés à Guantánamo<br />

en 2006, les six hommes avaient été détenus au<br />

secret par les autorités américaines, pendant quatre<br />

ans pour certains, dans des lieux inconnus. Deux au<br />

moins avaient été torturés.<br />

Ahmed Mohammed al Darbi a été inculpé en août.<br />

Ce Saoudien arrêté par les autorités civiles en<br />

Azerbaïdjan en juin 2002 avait été livré aux États-Unis<br />

en août 2002 puis transféré à Guantánamo en mars<br />

2003. À la fin de l’année 2012, il n’avait pas été<br />

renvoyé devant une commission militaire pour être<br />

jugé.<br />

En février, le ressortissant pakistanais Majid Khan a<br />

plaidé coupable devant un juge militaire de<br />

Guantánamo des charges retenues à son encontre au<br />

titre de la Loi de 2009 relative aux commissions<br />

militaires. Aux termes d’un accord conclu avant le<br />

procès, sa sentence devrait être prononcée au plus<br />

99<br />

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