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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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consulté les Sarayakus de la province de Pastaza au<br />

sujet d’un projet pétrolier qui devait être réalisé sur le<br />

territoire de cette communauté indigène. La Cour a<br />

ordonné à l’État, entre autres mesures, de supprimer<br />

ou de désamorcer les explosifs enterrés sur le<br />

territoire des Sarayakus, de les consulter à l’avenir au<br />

sujet de projets de développement susceptibles de les<br />

concerner et de faire le nécessaire pour concrétiser le<br />

droit à la consultation de toutes les populations<br />

indigènes.<br />

En novembre, un appel d’offres a été lancé pour<br />

des opérations d’exploration pétrolière dans la région<br />

amazonienne. On craignait que les communautés<br />

indigènes susceptibles d’être touchées par ces<br />

opérations n’aient pas été consultées.<br />

Dans un rapport publié en août, le Comité pour<br />

l’élimination de la discrimination raciale [ONU] a noté<br />

avec préoccupation l’absence de mise en œuvre<br />

systématique et réglementée de consultations avec<br />

les peuples autochtones au sujet de questions les<br />

concernant, notamment de l’extraction de ressources<br />

naturelles.<br />

Liberté d’expression<br />

Il était à craindre que la législation punissant le délit<br />

d’insulte ne soit utilisée contre des journalistes, en<br />

violation du droit à la liberté d’expression, et que cette<br />

pratique ne dissuade d’autres détracteurs du<br />

gouvernement de s’exprimer.<br />

n En février, la Cour nationale de justice a confirmé la<br />

peine de trois ans d’emprisonnement et de 40 millions<br />

de dollars des États-Unis de dommages et intérêts<br />

prononcée contre trois propriétaires d’El Universo et un<br />

journaliste travaillant pour le quotidien. Ils avaient été<br />

déclarés coupables de diffamation à la suite de la<br />

publication d’une chronique où le président était<br />

qualifié de « dictateur » et accusé d’avoir ordonné de<br />

tirer sur un hôpital lors des révoltes policières en<br />

septembre 2010. Le président a ultérieurement gracié<br />

les quatre hommes.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

4 “So that no one can demand anything”: Criminalizing the right to protest<br />

in Ecuador? (AMR 28/002/2012).<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

ÉRYTHRÉE<br />

ÉTAT D’ÉRYTHRÉE<br />

Chef de l’État et du gouvernement : Issayas Afeworki<br />

Le service national, obligatoire, se prolongeait<br />

souvent pour une durée indéterminée. L’entraînement<br />

militaire pour les enfants était lui aussi obligatoire.<br />

Des conscrits étaient soumis au travail forcé.<br />

Plusieurs milliers de prisonniers d’opinion et de<br />

prisonniers politiques étaient maintenus en détention<br />

arbitraire dans des conditions déplorables. Le recours<br />

à la torture et à d’autres formes de mauvais<br />

traitements était fréquent. Les partis d’opposition<br />

étaient interdits, tout comme les médias<br />

indépendants et les organisations de la société civile.<br />

Seules quatre confessions religieuses étaient<br />

autorisées par les autorités ; toutes les autres étaient<br />

interdites et leurs membres étaient arrêtés et<br />

emprisonnés. De nombreux Érythréens ont fui leur<br />

pays cette année encore.<br />

Contexte<br />

La situation humanitaire était grave et l’économie était<br />

en stagnation. Le secteur minier continuait toutefois<br />

de se développer, des gouvernements étrangers et<br />

des entreprises privées s’intéressant aux importants<br />

gisements d’or, de potasse et de cuivre du pays<br />

malgré le risque de se rendre complices d’atteintes<br />

aux droits humains du fait du recours au travail forcé<br />

dans les mines.<br />

En mars, l’armée éthiopienne a lancé à deux<br />

reprises des incursions en Érythrée et annoncé<br />

qu’elle avait mené des attaques couronnées de<br />

succès contre ce qu’elle décrivait comme des camps<br />

d’entraînement de groupes rebelles éthiopiens.<br />

L’Éthiopie a reproché à l’Érythrée de soutenir un<br />

groupe rebelle qui avait attaqué des touristes<br />

européens en Éthiopie en janvier (voir Éthiopie). Le<br />

groupe qui avait revendiqué cette opération a affirmé<br />

qu’il ne disposait pas de camps en Érythrée.<br />

En juillet, le Conseil des droits de l’homme de<br />

l’ONU a nommé un rapporteur spécial sur l’Érythrée<br />

en raison de « la poursuite des violations généralisées<br />

et systématiques des droits de l’homme […]<br />

commises par les autorités érythréennes ». Le<br />

gouvernement érythréen a affirmé que cette initiative<br />

était motivée par des considérations politiques.<br />

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