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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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automobiles SJM, située dans la zone industrielle de<br />

Banwol, à Ansan.<br />

Droits des migrants<br />

Cette année encore, des travailleurs migrants sans<br />

papiers ont été arrêtés lors d’opérations les visant<br />

spécifiquement ; un certain nombre ont été expulsés.<br />

n Suweto, un travailleur migrant clandestin d’origine<br />

indonésienne, est mort à l’hôpital en novembre des<br />

suites de ses blessures. Il avait fait une chute en tentant<br />

d’échapper à une descente effectuée de nuit par des<br />

agents des services de l’immigration.<br />

En août, le Comité pour l’élimination de la<br />

discrimination raciale [ONU] a noté avec inquiétude<br />

que, en Corée du Sud, « les travailleurs migrants<br />

[étaient] victimes de discrimination et d’exploitation,<br />

[n’étaient] pas toujours rémunérés ou [percevaient]<br />

des salaires plus faibles ».<br />

Peine de mort<br />

Des condamnations à mort ont été prononcées cette<br />

année encore. Il n’y a pas eu d’exécutions. Au moins<br />

60 personnes étaient sous le coup d’une sentence<br />

capitale au mois de décembre. Trois propositions de<br />

loi visant à l’abolition de ce châtiment sont devenues<br />

caduques à la fin de la législature. Les dernières<br />

exécutions dans le pays ont eu lieu en<br />

décembre 1997.<br />

Visites et documents d’Amnesty<br />

<strong>International</strong><br />

v Un délégué d’Amnesty <strong>International</strong> s’est rendu en Corée du Sud en<br />

avril, juin et novembre.<br />

CÔTE D’IVOIRE<br />

RÉPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE<br />

Chef de l’État : Alassane Ouattara<br />

Chef du gouvernement : Guillaume Soro,<br />

remplacé par Jeannot Kouadio-Ahoussou le 13 mars,<br />

remplacé à son tour par Daniel Kablan Duncan le 21 novembre<br />

Tout au long de l’année, des personnes ont été<br />

détenues de manière arbitraire et torturées, dans un<br />

contexte où persistait l’insécurité et où des<br />

combattants armés non identifiés poursuivaient<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

leurs attaques. Beaucoup ont été déplacées à la<br />

suite de ces événements. La liberté de la presse était<br />

menacée et des journaux ont été interdits. Les<br />

procédures judiciaires engagées aux niveaux local et<br />

international progressaient avec lenteur ; de<br />

nombreux prisonniers étaient maintenus en<br />

détention sans jugement. L’impunité restait<br />

généralisée, particulièrement pour les partisans du<br />

gouvernement responsables de crimes de droit<br />

international perpétrés durant la crise postélectorale<br />

en 2011. Le processus de dialogue et de<br />

réconciliation était dans l’impasse.<br />

Contexte<br />

L’insécurité a persisté tout au long de l’année en<br />

raison des attaques lancées par des combattants<br />

armés non identifiés contre des cibles militaires. Ces<br />

attaques ont causé des pertes civiles et militaires et<br />

provoqué des tensions ethniques et politiques entre<br />

les services de sécurité et la population civile. Elles se<br />

sont multipliées à partir de juin, après la mort de sept<br />

casques bleus de l’Opération des Nations unies en<br />

Côte d’Ivoire (ONUCI) et de 10 civils, tués dans le<br />

sud-ouest du pays par des miliciens venus du Liberia.<br />

Ces événements ont entraîné de nouveaux<br />

déplacements de populations et ont été suivis de<br />

vagues d’arrestations. Les autorités ont accusé le<br />

Front populaire ivoirien (FPI), parti de l’ancien<br />

président Laurent Gbagbo, d’avoir organisé ces<br />

attaques ; elles ont aussi déclaré avoir déjoué<br />

plusieurs tentatives de coup d’État et autres complots<br />

visant à déstabiliser le gouvernement. Le FPI a nié<br />

ces accusations.<br />

Dans le cadre du processus de réforme des Forces<br />

républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) lancé en<br />

décembre 2011, une force de police militaire a été<br />

créée pour mettre un terme aux atteintes aux droits<br />

humains commises par des militaires. Dans la<br />

pratique, toutefois, les membres de cette police ont<br />

arrêté arbitrairement et torturé des opposants, réels<br />

ou supposés. Qui plus est, des éléments des forces<br />

armées ainsi que des miliciens dozos (dont la milice<br />

est soutenue par l’État) ont continué tout au long de<br />

l’année à placer des personnes en détention arbitraire<br />

et à les torturer, en toute impunité.<br />

Les tentatives de relance du dialogue politique ont<br />

échoué, dans un contexte de méfiance réciproque<br />

entre le gouvernement du président Ouattara et le<br />

FPI. Ce dernier continuait à exiger la libération de ses<br />

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