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Amnestiy International 2013

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

Amnesty International est un mouvement mondial regroupant plus de trois millions de sympathisants, membres et militants qui se mobilisent pour le respect et la protection des droits humains universellement reconnus. La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés
dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.

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n Takashi Fujita a participé en juillet à une réunion du<br />

Groupe de travail sur les disparitions forcées ou<br />

involontaires [ONU]. Il a évoqué le cas de son frère<br />

Susumu, probablement enlevé au Japon par la Corée<br />

du Nord en février 1976.<br />

Liberté d’expression<br />

Les autorités ont continué d’imposer des restrictions<br />

sévères à la liberté d’expression, d’opinion et de<br />

réunion. Les médias ont semble-t-il été soumis à des<br />

mesures de contrôle strictes, destinées à dissuader<br />

toute mise en cause du gouvernement lors de la<br />

période de transition. Il n’existait de toute évidence<br />

pas d’organisations de la société civile indépendantes<br />

ni de partis politiques indépendants dans le pays.<br />

Droit de circuler librement<br />

Les autorités auraient renforcé encore les contrôles le<br />

long de la frontière avec la Chine, et menacé les<br />

personnes la franchissant sans autorisation de<br />

lourdes sanctions à leur retour.<br />

n En février, 31 personnes qui avaient quitté la Corée<br />

du Nord sans autorisation ont été arrêtées par les<br />

autorités chinoises. Selon les informations parues dans<br />

la presse, la Chine a renvoyé de force en mars une<br />

partie de ces personnes en Corée du Nord, où elles<br />

risquaient d’être placées en détention, torturées ou<br />

autrement maltraitées, soumises au travail forcé ou<br />

exécutées.<br />

Peine de mort<br />

Des informations qui n’ont pu être confirmées ont fait<br />

état de l’exécution d’opposants politiques.<br />

n Selon des informations non confirmées reçues en<br />

octobre, Kim Chol, le ministre de l’Armée, a été exécuté<br />

au début de l’année pour état d’ébriété et<br />

comportement inapproprié durant la période de deuil<br />

de l’ancien dirigeant Kim Jong-il.<br />

Surveillance internationale<br />

En octobre, la haut-commissaire aux droits de<br />

l’homme des Nations unies a fait observer que « le<br />

recours à des camps pour prisonniers politiques, des<br />

exécutions publiques fréquentes et de graves<br />

pénuries alimentaires, associés aux difficultés<br />

extrêmes d’accès au pays, rendaient la Corée du<br />

Nord singulièrement problématique ». Pour la<br />

première fois, le Conseil des droits de l’homme [ONU]<br />

et la Troisième Commission de l’Assemblée générale<br />

Amnesty <strong>International</strong> - Rapport <strong>2013</strong><br />

des Nations unies ont adopté des résolutions sans<br />

vote, respectivement en mars et en novembre. Les<br />

deux textes exprimaient de profondes préoccupations<br />

à propos des informations persistantes de violations<br />

graves, systématiques et généralisées des droits civils,<br />

politiques, économiques, sociaux et culturels en<br />

Corée du Nord.<br />

CORÉE DU SUD<br />

RÉPUBLIQUE DE CORÉE<br />

Chef de l’État : Lee Myung-bak<br />

Chef du gouvernement : Kim Hwang-Sik<br />

La Loi relative à la sécurité nationale a été de plus<br />

en plus souvent invoquée et utilisée de façon<br />

arbitraire pour restreindre la liberté d’association<br />

et d’expression. Il en allait ainsi y compris sur<br />

Internet, où les débats concernant la Corée du<br />

Nord étaient étroitement contrôlés. Les<br />

professionnels des médias ont entamé une action<br />

collective pour protester contre la privation par<br />

l’État de leur droit à la liberté d’expression. Les<br />

droits des travailleurs demeuraient menacés et des<br />

conflits sociaux existant de longue date restaient<br />

sans solution. Cette année encore, des travailleurs<br />

migrants ont été victimes de discriminations et<br />

exploités. Aucune exécution de condamné à mort<br />

n’a eu lieu.<br />

Contexte<br />

Park Geun-hye a été élue présidente de la Corée du<br />

Sud en décembre. Première femme portée à la tête<br />

du pays, elle devait prendre ses fonctions en<br />

février <strong>2013</strong>. Lors des élections législatives d’avril, le<br />

Parti Saenuri a remporté 152 des 300 sièges de<br />

l’Assemblée nationale, contre 127 pour le Parti<br />

démocrate unifié, principale formation d’opposition.<br />

En août, Hyun Byung-chul a été reconduit pour un<br />

deuxième mandat à la tête de la Commission<br />

nationale des droits humains. Cette nomination sans<br />

véritable consultation des parties intéressées a fait<br />

naître des doutes quant à l’indépendance et à la<br />

crédibilité de cette instance. La situation des droits<br />

75<br />

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