Dossier de presse - Galerie Les Filles du Calvaire
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Ismaïl Bahri<br />
Précipités<br />
Exposition <strong>du</strong> 4 mai au 16 juin 2012<br />
Vernissage le jeudi 3 mai <strong>de</strong> 18h à 21h<br />
Avec le soutien <strong>du</strong> Centre national <strong>de</strong>s arts plastiques (ai<strong>de</strong> à la première exposition),<br />
ministère <strong>de</strong> la Culture et <strong>de</strong> la Communication<br />
La galerie a le plaisir <strong>de</strong> présenter la première exposition personnelle d’Ismaïl Bahri. Cet artiste vit<br />
entre Paris et Tunis <strong>de</strong>puis une dizaine d’années et développe un univers singulier, mêlant une<br />
culture orientale à <strong>de</strong>s références philosophiques et conceptuelles européennes, dont le socle formel<br />
questionne <strong>de</strong>s problématiques purement plasticiennes.<br />
Texte <strong>de</strong> Guillaume Benoit, in Semaine, Edition Analogues, à paraître en mai 2012.<br />
Copyright <strong>de</strong> l’auteur.<br />
D’abord on n’y voit rien. Un verre, un reflet, puis une main qui le ramasse. Puis se <strong>de</strong>ssine, à la surface<br />
<strong>du</strong> liqui<strong>de</strong> noir, quelques on<strong>de</strong>s, <strong>de</strong>s secousses. Le verre débor<strong>de</strong>, l’encre s’étale sur la peau,<br />
s’échappe, par sursauts, sur le pouce, sur les doigts. Quelques secon<strong>de</strong>s. L’encre ne cesse <strong>de</strong> s’enfuir.<br />
C’est presque irréel, elle coule, elle imprime sa marque autour d’elle ; le verre ne se vi<strong>de</strong> pas. Infime,<br />
ce ne sont que gouttes et pourtant, elle a déjà envahi son support.<br />
Quelques secon<strong>de</strong>s encore, puis un bâtiment, un arbre peut-être, passés au négatif d’une encre noire,<br />
à travers l’axe <strong>de</strong> symétrie <strong>de</strong> la réflexion ; l’image inversée <strong>de</strong> notre univers émerge. Le voyage<br />
sidérant d’Orientations, vidéo emblématique d’Ismaïl Bahri peut démarrer. Car dans ce parcours à<br />
travers la ville, avec pour seule ligne d’horizon la surface d’un verre, se jouent toutes les<br />
problématiques d’une œuvre singulière, qui ne s’empare <strong>de</strong> l’infime que pour en montrer le possible<br />
vertige.<br />
Polymorphe, son art passe par la photographie, la vidéo, le <strong>de</strong>ssin ou l’installation comme autant <strong>de</strong><br />
moyens <strong>de</strong> rejouer l’acte <strong>du</strong> « retrait », <strong>de</strong> faire naître sinon un événement, <strong>du</strong> moins une posture<br />
face à lui. Et si elle paraît insaisissable, se défiant <strong>de</strong>s co<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> la représentation, la démarche <strong>de</strong><br />
l’artiste n’a rien d’une déroba<strong>de</strong>. Car le retrait dépose une trace ou, comme il l’évoque lui-même, «<br />
attire l’attention par son désistement même 1 ». C’est précisément cette pu<strong>de</strong>ur à l’œuvre qui fait <strong>de</strong><br />
son travail un générateur <strong>de</strong> possibilités <strong>de</strong> sens.<br />
LA VUE TROUBLE, LE TROUBLE DE LA VUE<br />
Hantées par la myopie, les œuvres d’Ismaïl Bahri fixent un point pour en faire l’épicentre d’une<br />
secousse en cours. Phénoménologie <strong>de</strong> l’infime, sa démarche s’impose un repère qui magnétise le<br />
regard, l’y accroche et déroule alentour l’écoulement <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>. Qu’il s’agisse <strong>du</strong> verre d’encre <strong>de</strong>s<br />
1 « Waiting for change ?», entretien entre Barbara Sirieix et Ismaïl Bahri, in Le Journal <strong>de</strong> La Triennale 3, direction éditoriale Ab<strong>de</strong>llah<br />
Karroum, mars 2012.
Orientations ou <strong>du</strong> fil <strong>de</strong> Dénouement, la caméra, tout comme l’œil, semble en lutte avec la focale<br />
<strong>de</strong>s objets. Mais ce prisme au travers <strong>du</strong>quel le mon<strong>de</strong> se reflète ne révèle aucune « essence » ; il<br />
permet seulement <strong>de</strong> concentrer en lui l’immensité <strong>du</strong> champ. Lorsque le fragment <strong>de</strong> fil <strong>de</strong><br />
Dénouement sursaute, qu’il se tend et se retend à mesure qu’il est enroulé, c’est tout ce qui se passe<br />
hors <strong>de</strong> lui qui est amené au regard. C’est alors dans la relation <strong>de</strong> ce fil au mon<strong>de</strong> que s’insère<br />
l’œuvre, dans le réseau complexe <strong>de</strong>s empreintes <strong>de</strong> l’invisible sur chaque élément sensible. À<br />
l’inverse d’un rétrécissement, cette concentration <strong>de</strong> l’image ne met en aucun cas hors-jeu tout ce<br />
qui est hors champ.<br />
Jouant sans relâche avec l’espace, s’y inscrivant et s’y fondant par bribes (une main, une silhouette,<br />
une ombre), l’artiste ne pose pas simplement un regard myope sur les choses, lui-même maintient<br />
une certaine myopie à son égard. Et dans ce nuage éthéré, il brouille les frontières <strong>de</strong> son art, <strong>de</strong> la<br />
place même <strong>du</strong> créateur au sein <strong>du</strong> processus, résistant <strong>de</strong> toutes ses forces à une reprise par le<br />
discours. Le dialogue entamé dans Orientations avec un passant où, questionné sur son étrange<br />
entreprise, il invite à regar<strong>de</strong>r la ville autrement, est éloquent - il faut l’imaginer braquant sa caméra<br />
contre un verre, les yeux sur l’écran <strong>de</strong> contrôle, déambulant d’un pas peu assuré dans les rues <strong>de</strong><br />
Tunis. Ce flou qui se déploie autour <strong>de</strong> l’artiste est crucial, il interdit d’en finir avec ses œuvres et fait<br />
d’elles <strong>de</strong>s organismes mais maintenus dans une certaine autonomie.<br />
ADVENIR<br />
C’est qu’Ismaïl Bahri organise l’avènement <strong>de</strong> la forme, il crée <strong>de</strong>s dispositifs pour mettre en place les<br />
conditions d’advenue <strong>de</strong> l’événement. La série Latence montre ainsi une encre à l’origine <strong>de</strong> cette<br />
fixation ; d’elle-même elle coagule et se solidifie au contact <strong>de</strong> l’air, formant à la surface <strong>du</strong> verre un<br />
cercle blanc sur fond détaché <strong>du</strong> fond noir. Ces dépôts <strong>de</strong>ssinent alors <strong>de</strong>s strates, régulières ou non,<br />
qui correspon<strong>de</strong>nt à la chronologie <strong>de</strong> leur <strong>du</strong>rcissement. Le geste artistique d’Ismaïl Bahri débor<strong>de</strong><br />
la simple création d’une image pour saisir la forme, le dénouement <strong>de</strong> son existence et le temps <strong>de</strong><br />
sa formation.<br />
En ce sens, s’il joue <strong>de</strong> ses co<strong>de</strong>s, il se démarque <strong>de</strong> l’exigence scientifique ; le procédé expérimental,<br />
une fois élaboré, <strong>de</strong>vient le centre névralgique <strong>de</strong> l’œuvre. Dans la vidéo Dénouement, il subordonne<br />
sa lente progression à l’exécution d’une contrainte invisible en premier lieu et contraire à toute<br />
efficacité. Nouant un fil éten<strong>du</strong> sur plusieurs dizaines <strong>de</strong> mètres, sa silhouette claudicante se<br />
rapproche, condamnée à ne progresser qu’au gré d’une gestuelle déroutante. L’obéissance à ce rite<br />
secret impose au spectateur <strong>de</strong> résister à son tour à sa propre temporalité. Libéré <strong>de</strong> tout souci <strong>de</strong> «<br />
réponse », Ismaïl Bahri n’a rien <strong>du</strong> scientifique dans son laboratoire ; sa science artistique fait <strong>du</strong><br />
mon<strong>de</strong> son laboratoire. Il isole un cadre invisible et travaille sa surface pour en faire émerger une<br />
déviance. En cela, son œuvre vient heurter toute idée même <strong>de</strong> positivisme ; il ne s’agit plus <strong>de</strong><br />
démontrer mais <strong>de</strong> dé-montrer, trouver une manière <strong>de</strong> mener à la monstration sans « exhiber » un<br />
sens, en restant éloigné <strong>de</strong> toute velléité <strong>de</strong> dire. Dépouiller, en quelque sorte l’acte <strong>de</strong> monstration<br />
<strong>de</strong> sa volonté d’imposer une posture, un discours.<br />
Ou comment souligner à nouveau la possibilité pour l’infime <strong>de</strong> créer l’événement. D’où l’importance<br />
<strong>de</strong> la propagation par capillarité dans sa démarche. Avec la série <strong>de</strong> photographies Sang d’encre, la<br />
peau <strong>de</strong>vient une constellation. Contrairement à la matière peinture, fantasme <strong>de</strong> maîtrise <strong>de</strong> la<br />
couleur sur la surface, l’encre colonise, ne s’enfonce pas dans son sujet, elle le surmonte, l’efface<br />
petit à petit et le marque <strong>du</strong> sceau <strong>de</strong> l’absence. Une « adhésion » intime <strong>de</strong>s matières que l’on<br />
retrouve dans ses Films, les pages <strong>de</strong> journaux se déroulent, par la seule force <strong>du</strong> liqui<strong>de</strong>, <strong>de</strong>ssinant<br />
une ligne qui vient lacérer, comme poussée par une vie propre, l’obscurité. De ce déploiement<br />
silencieux émerge une narration inédite où le sens, non plus déterminé par la nature <strong>de</strong>s événements<br />
successifs, se voit subordonné à la temporalité <strong>de</strong> leur « advenue ». Ainsi, tout comme le système <strong>de</strong><br />
capillarité in<strong>du</strong>it la nécessité d'une force <strong>de</strong> cohésion <strong>de</strong>s éléments, les œuvres d'Ismaïl Bahri, dans<br />
leur dialogue constant, rejouent cette expérience.
LA RUMEUR DU MONDE<br />
En cela, si une forme <strong>de</strong> résistance existe chez l’artiste, c’est bien celle, électrique, qui dégage une<br />
puissance thermique dans un circuit. Retenant un courant, il s’y fond pour ensuite le libérer,<br />
totalement transformé. Toujours en exercice, il donne à voir, par la perturbation <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, cette<br />
infime variation qui fait la différence entre sa possibilité et son impossibilité. Un processus au cœur<br />
d’Attraction, qui invente un dialogue onirique entre une main et un rai <strong>de</strong> lumière, sporadiquement,<br />
cet organe <strong>de</strong>venu matière à réflexion. L’obscurité se fait éloquente ; l’absence habite la pénombre<br />
comme une zone <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> forces indéfinies. Trace ou procréation, les empreintes<br />
<strong>de</strong>viennent corps et la disparition une donnée fondamentale <strong>du</strong> geste. Dès lors, la fin, répétée<br />
indéfiniment, n’a plus rien <strong>de</strong> tragique.<br />
En marge <strong>de</strong>s sens et <strong>de</strong>s symboles, c’est finalement un mon<strong>de</strong> silencieux et bien vivant qu’Ismaïl<br />
Bahri porte au regard. Sa rumeur sour<strong>de</strong> dans son travail comme la basse continue <strong>de</strong>s invisibles. Ces<br />
invisibles, ce sont les événements révélés par le protocole expérimental. Une idée à l’œuvre dans la<br />
vidéo Ligne, qui, fixe une goutte posée sur un bras, parcourue par les battements <strong>du</strong> sang dans les<br />
veines. Ces spasmes infimes troublent les idées. Qui <strong>de</strong> l’afflux sanguin ou <strong>de</strong> la goutte est à observer<br />
dans ce dispositif ? Problématique vi<strong>de</strong> tant, une fois encore, l’artiste dévoile l’absence<br />
fondamentale <strong>de</strong> hiérarchie <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, redonnant sa place à la rencontre <strong>de</strong> matières qui n’ont rien<br />
à prouver, sinon leur interaction en s’éprouvant elles mêmes.<br />
Ainsi, si cette rumeur <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> gar<strong>de</strong> toute son étrangeté et son mystère, elle gagne indiciblement,<br />
par l’intervention <strong>de</strong> cet artiste intercesseur, un formidable souffle <strong>de</strong> possibilité. Chaque tentative<br />
s’acharne à trouver un point d’équilibre d’observation <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, retournant les principes pour<br />
creuser l’événement à la surface et perforer son évi<strong>de</strong>nce, oblitérer sa banalité pour retrouver, au<br />
final, le vertige <strong>de</strong> l’infime.<br />
Guillaume Benoit, 2012
Images extraites <strong>de</strong> la vidéo Orientations, 2010. 16/9. Durée : 20 min. Couleur, son, boucle
Images extraites <strong>de</strong> la vidéo Orientations, 2010. 16/9. Durée : 20 min. Couleur, son, boucle
Latence, 2011. Lait et encre sur verre, sous cadre. 24 x 18 cm
Latence, 2011. Lait et encre sur verre, sous cadre. 24 x 18 cm
Latence, 2011. Lait et encre sur verre, sous cadre. 24 x 18 cm
Images extraites <strong>de</strong> la vidéo Dénouement, 2011. HDV. 16/9. Durée : 8 min. Sans son, boucle
Images extraites <strong>de</strong> la vidéo Film, 2011-2012. Série <strong>de</strong> vidéos HD. Durées variables, sans son, boucle
Sang d’encre, 2009. Série <strong>de</strong> six photographies couleur.
Sang d’encre, 2009. Série <strong>de</strong> six photographies couleur
Images extraites <strong>de</strong> la vidéo Attraction, 2011.HD. 16/9. Durée : 5 min. Sans son, boucle
Image extraite <strong>de</strong> la vidéo Ligne, 2011. HD. 16/9. Durée : 1 minute. Sans son, boucle
Ismaïl Bahri<br />
Né à Tunis (Tunisie) en 1978. Vit et travaille entre Paris, Lyon et Tunis.<br />
www.ismailbahri.com<br />
FORMATION<br />
2002-2006 Doctorat en Arts et Sciences <strong>de</strong> l’Art, Sorbonne Paris I.<br />
1996-2000 Institut <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>de</strong> Tunis, Tunisie.<br />
EXPOSITION PERSONNELLE<br />
2012<br />
Précipités, <strong>Galerie</strong> <strong>Les</strong> filles <strong>du</strong> calvaire, Paris, France. 4.05 >16.06<br />
EXPOSITIONS COLLECTIVES<br />
2012<br />
Le Corps découvert, Institut <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> Arabe, Paris.<br />
Rising images, Carte blanche à Lowave, Centre Pompidou, Paris<br />
Insi<strong>de</strong> studio E1, Cité internationale <strong>de</strong>s arts, Paris.<br />
2011<br />
Working for change, Appartement 22, Rabat, Maroc.<br />
After the rage, Lo and Behold, Athènes, Grèce.<br />
Contours, Violon bleu project, Tunis, Tunisie.<br />
Intentions fragiles, curated by Marie Doyon, <strong>Galerie</strong> <strong>Les</strong> filles <strong>du</strong> calvaire, Paris, France.<br />
Lumière noire - Neue Kunst aus Frankreich, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, Allemagne.<br />
Human frames, Kunst im Tunnel, Düsseldorf, Allemagne.<br />
Working for change, Biennale <strong>de</strong> Venise, Spazio Punch, Venise, Italie.<br />
Art proxime, La Fabrique, Toulouse, France.<br />
Frontières, Calouste Gulbenkian Foundation, Lisbonne, Portugal.<br />
Art Brussels, <strong>Galerie</strong> les filles <strong>du</strong> calvaire, Bruxelles, Belgique.<br />
2010<br />
Fotografia Europea, Theatro Valli, Reggio Emilia, Italie.<br />
Frontières, Johannesburg Art Gallery, Johannesburg, Afrique <strong>du</strong> sud.<br />
Frontières, Cape Town National Gallery, Cape Town, Afrique <strong>du</strong> sud.<br />
Frontières, Institut Français <strong>de</strong> Fès, Fès, Maroc.<br />
Frontières, La Centrale électrique, Bruxelles, Belgique<br />
Foire d'art contemporain d’Istanbul, Istanbul, Turquie.<br />
Jeune création, Le Centquatre, Paris, France.<br />
PROJECTIONS<br />
2011<br />
Vi<strong>de</strong>o Transitio, Museo Nacional <strong>de</strong> Arte, Mexico, Mexique.<br />
Vi<strong>de</strong>o.it, Fondation Mertz, Turin, Italie.<br />
8th Busan International Vi<strong>de</strong>o art, Busan, Corée <strong>du</strong> Sud.<br />
Resistance[s] III, Cinémathèque <strong>de</strong> Tanger, Tanger, Maroc.<br />
La Vidéothèque, École <strong>de</strong>s Beaux-Arts <strong>de</strong> Paris, Paris, France.<br />
2010<br />
Arab shorts, Goethe-Institut <strong>du</strong> Caire, Egypte.<br />
FIAV vidéo festival, Casablanca, Maroc.
Resistance(s) III, sélection <strong>de</strong> films <strong>de</strong> Lowave, Centre Georges Pompidou, Paris, France.<br />
Resistances(s) III, Casa Arabe, sélection <strong>de</strong> Lowave, Madrid, Espagne.<br />
Resistances(s) III, sélection <strong>de</strong> films <strong>de</strong> Lowave, British Film Institute, Londres, Royaume-Uni.<br />
Resistances(s) III, sélection <strong>de</strong> films <strong>de</strong> Lowave, Fondazione Merz, Turin, Italie.<br />
Salon vi<strong>de</strong>o art price, Londres, Royaume-Uni.<br />
Sunday’s screening 3, <strong>Galerie</strong> <strong>Les</strong> filles <strong>du</strong> calvaire, Paris, France.<br />
Supermegadrops 6, CRAC Centro Ricerca Arte Contemporanea, Crémone, Italie.<br />
Vi<strong>de</strong>oformes, Clermont-Ferrand, France.<br />
2009<br />
Rencontres <strong>de</strong> Bamako, Musée national <strong>du</strong> Mali, Bamako, Mali.<br />
Cinemed Festival International Méditerranéen, Musée Fabre, Montpellier, France.<br />
<strong>Les</strong> Instants vidéo, Marseille, France.<br />
Experimental 3, sélection <strong>de</strong> films <strong>de</strong> Lowave Osaka City Historical Museum, Osaka, Japon.<br />
Optica festival Paris 2009, Paris, France.<br />
International Kansk Festival, Moscou, Russie.<br />
Vi<strong>de</strong>holica vi<strong>de</strong>o art festival, Archeology Museum, Varna, Bulgarie.<br />
Mi<strong>de</strong>n art festival, Kalamata, Grèce.<br />
Festival <strong>de</strong>s nouveaux cinémas, Paris, France.<br />
Athens arts festival, Athènes, Grèce.<br />
Crosstalk vi<strong>de</strong>o art festival, Budapest, Hongrie.<br />
Naoussa film festival, Naoussa, Grèce.<br />
Vienna intepen<strong>de</strong>nt shorts, Vienne, Autriche.<br />
Panorama <strong>de</strong>s cinémas <strong>du</strong> Maghreb, Écran Saint Denis, Saint Denis, France.<br />
Vi<strong>de</strong>o.it, Fondation Mario Merz, Turin, Italie.<br />
Experiments in cinéma, Albuquerque, Nouveau Mexique, USA.<br />
Ankara film festival, Ankara, Turquie.<br />
IGVfestival, Dublin, Irlan<strong>de</strong>.<br />
Berlin director lounge, Berlin, Allemagne.<br />
Lateral mouvement (A<strong>de</strong>laï<strong>de</strong> Film festival), A<strong>de</strong>laï<strong>de</strong>, Australie.<br />
2008<br />
Vi<strong>de</strong>oformes, Clermont-Ferrand, France.<br />
Mi<strong>de</strong>n vi<strong>de</strong>oart festival 2008, Kalamata, Grèce.<br />
Urban jealousy, exposition <strong>de</strong> groupe, Hafriyat karakoy gallery, Istanbul, Turquie.<br />
Swiss festival of vi<strong>de</strong>o, Spiez et Thoune, Suisse.<br />
Vi<strong>de</strong>o salon, <strong>Galerie</strong> 10m2, Sarajevo, Bosnie Herzegovine.<br />
Optica international festival of art, Gijon, Espagne.<br />
Rencontres Internationales Sciences et Cinémas, Marseille, France.<br />
<strong>Les</strong> Instants vidéo, Marseille, France.<br />
Cinemed Festival international Méditerranéen, Montpellier, France.<br />
Strange screen, Macedonian Museum of Contemporary Art, Grèce.<br />
Plektrum visual sound festival, Tallinn, Estonie.<br />
CATALOGUES<br />
Catalogue d’exposition, Le Corps découvert, Hazan, 2012.<br />
Catalogue d’exposition, 8th Busan International Vi<strong>de</strong>o art, 2011.<br />
Catalogue d’exposition, Lumière noire, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, 2011.<br />
Catalogue d’exposition, Human Frames, Kunst im Tunnel, 2011<br />
Catalogue d’exposition, Jeune création 2010, édition Stipa, 2010.<br />
Catalogue d’exposition, Rencontres <strong>de</strong> Bamako « Frontières », Actes sud, 2009.
PUBLICATIONS<br />
Guillaume Benoit, « Ismaïl Bahri », Semaine, Editions Analogues, mai 2012. A PARAITRE<br />
« Waiting for change ? », entretien avec Barbara Sirieix, Journal <strong>de</strong> la triennale 3, sous la direction<br />
d’Ab<strong>de</strong>llah Karroum, mars 2012.<br />
Rodolphe Olcèse, « L’art visuel d’Ismaïl Bahri », in revue Bref, septembre 2011.<br />
Nicole Brenez, « Prima <strong>de</strong>lle Rivoluzioni, Avant-gar<strong>de</strong>s arabes <strong>de</strong>s années 2000 », Art Press, juin 2011.<br />
Rodolphe Olcèse, « L’expérience filmique <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> », Art Press 2, n°21, mai 2011.<br />
Kerstin Skrobanek, « Ismaïl Bahri », Lumière noire, Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, juin 2011.<br />
David Finkelstein, Resonances in Film Threat, 2009.<br />
DVD<br />
Human Frames / « Mono no aware », Editions Lowave, avril 2012.<br />
Resistance(s) III, Editions Lowave label, 2010.<br />
Derives # 2 (revue & DVD), avril 2010.
GALERIE LES FILLES DU CALVAIRE<br />
17, rue <strong>de</strong>s <strong>Filles</strong>-<strong>du</strong>-<strong>Calvaire</strong> 75003 Paris<br />
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