Rapport d'achèvement de la phase pilote - FIDAfrique
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aisonnables, sans difficultés majeures. Quant aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> paiements directs, elles ont<br />
également été régulièrement satisfaites. A ses tous débuts, le projet a bénéficié d’un important<br />
appui <strong>de</strong> <strong>la</strong> part d’un spécialiste pour une meilleure connaissance <strong>de</strong>s procédures du FIDA et<br />
pour <strong>la</strong> préparation et l’organisation du séminaire <strong>de</strong> <strong>la</strong>ncement.<br />
Cependant, le projet n’a pas toujours pu disposer <strong>de</strong> <strong>la</strong> part du FIDA d’informations régulières<br />
quant au suivi budgétaire : au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières années, surtout durant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
prolongation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans qui s’est faite sans rallonge budgétaire, il a fallu systématiquement<br />
en faire <strong>la</strong> requête lors <strong>de</strong> l’envoi <strong>de</strong> chaque DRF. Il faut noter également que si les missions<br />
<strong>de</strong> revue à mi-parcours (y compris <strong>la</strong> mission préparatoire <strong>de</strong> cette revue où le FIDA a<br />
dépêché un spécialiste <strong>de</strong> <strong>la</strong> micro-entreprise rurale) et <strong>de</strong> l’évaluation intermédiaire ont pu se<br />
réaliser selon les calendriers prévus, le projet a très peu bénéficié d’occasions d’échanges et<br />
d’appuis méthodologiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> part du FIDA : le Conseiller Technique du FIDA dans le<br />
domaine <strong>de</strong>s petites entreprises rurales a participé à <strong>la</strong> revue à mi-parcours et a ensuite<br />
effectué une mission auprès du projet. S’il est également vrai que l’actuelle chargée <strong>de</strong><br />
programme a suivi <strong>de</strong> très près les activités du projet avec <strong>de</strong>s visites régulières sur le terrain,<br />
son prédécesseur ne connaît pas le siège du projet à Tambacounda et n’a jamais visité <strong>de</strong>s<br />
réalisations du projet, ceci malgré ses nombreux séjours au Sénégal et même dans <strong>la</strong> partie<br />
centre nord <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone d’intervention du projet. Ceci explique probablement <strong>la</strong> très faible<br />
utilisation qui a été faite <strong>de</strong> <strong>la</strong> catégorie <strong>de</strong> dépenses « Assistance technique ».<br />
Performance <strong>de</strong> <strong>la</strong> BOAD<br />
En ce qui concerne l’Institution coopérante (<strong>la</strong> BOAD), il était prévu <strong>de</strong>ux missions<br />
annuelles : une <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> trois jours et une autre <strong>de</strong> supervision d’une durée d’environ huit<br />
jours. La BOAD a effectué au total dix (10) missions (7 missions <strong>de</strong> supervision, y compris <strong>la</strong><br />
revue à mi parcours et 3 missions <strong>de</strong> suivi) sur toute <strong>la</strong> durée du projet. Ces missions ont<br />
surtout mis l’accent sur l’exécution comptable et financière du projet, sans beaucoup d’apport<br />
aux p<strong>la</strong>ns méthodologique et technique. Elles étaient très souvent composées d’un spécialiste<br />
du génie rural (chef <strong>de</strong> mission) et d’un analyste financier. C’est au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnières<br />
années que le projet a pu bénéficier <strong>de</strong> l’appui d’un spécialiste en suivi évaluation au cours<br />
<strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> supervision.<br />
Les dé<strong>la</strong>is <strong>de</strong> réponse à certaines <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’avis <strong>de</strong> non objection ont particulièrement été<br />
longs : formation initiale du personnel, audits annuels <strong>de</strong>s comptes, passations <strong>de</strong> marchés.<br />
Certaines <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s n’ont jamais reçus <strong>de</strong> suite : étu<strong>de</strong> sur le « fonds coup <strong>de</strong> pouce » et étu<strong>de</strong><br />
re<strong>la</strong>tive à l’externalisation du partie du personnel pour les 18 <strong>de</strong>rniers mois <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie du projet.<br />
Ces étu<strong>de</strong>s étaient pourtant <strong>de</strong>s recommandations <strong>de</strong> <strong>la</strong> revue à mi parcours.<br />
13. Performance <strong>de</strong> l’emprunteur<br />
Il y a lieu <strong>de</strong> souligner que le Gouvernement a régulièrement assuré sa contrepartie et a, par<br />
ailleurs, doublé sa contribution au financement du projet notamment pour le volet formation<br />
au cours <strong>de</strong> <strong>de</strong>rnières années <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie du projet. Toutefois, le dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> paiement <strong>de</strong> <strong>la</strong> contre<br />
partie <strong>de</strong> l’Etat re<strong>la</strong>tive aux formations est toujours très long, ce qui limite le développement<br />
<strong>de</strong> ces prestataires qui sont souvent limités en terme <strong>de</strong> trésorerie. Cet état <strong>de</strong> fait n’encourage<br />
pas également lesdits prestataires à postuler aux appels d’offres <strong>de</strong> services. Si le traitement<br />
<strong>de</strong>s DRF s’est effectué <strong>de</strong> manière globalement satisfaisante grâce notamment à <strong>la</strong> diligence et<br />
au professionnalisme <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte et <strong>de</strong>s investissements (DDI), les dé<strong>la</strong>is<br />
d’approbation <strong>de</strong>s marchés ont par contre été parfois très longs et ont constitué un handicap