Rapport d'achèvement de la phase pilote - FIDAfrique

été acceptée par l’Etat du Sénégal et le FIDA et les études de formulation et de pré évaluation
ont déjà été effectuées.
La phase II du PROMER qui est prévue devoir débuter en octobre 2005 va permettre de
consolider et de poursuivre les importants acquis de la phase pilote et de mettre en œuvre une
stratégie d’externalisation et de pérennisation d’un service d’appui à la micro et petite
entreprise rurale. Cette stratégie d’externalisation devra s’appuyer sur un renforcement des
capacités des bureaux d’études prestataires qui auront été choisis pour appuyer les micro et
petites entreprises. L’approche de développement local basé sur des pôles de concentration va
certainement exclure certaines MER de la phase pilote. Il convient dés lors de définir des
modalités pour assurer la poursuite voire la durabilité des activités promues ou consolidées
par le PROMER dans ces zones géographiquement isolées. Un important travail de
consolidation et de pérennisation doit être réalisé dés l’adoption des pôles de concentration
pour permettre aux MER des zones non retenues de bénéficier d’encadrement et de
renforcement soutenus afin d’assurer la viabilité et la durabilité des activités. Les structures
privées retenues pour l’encadrement et l’accompagnement des MER dans les zones de
concentration de la phase II du PROMER pourraient retenir ces MER comme des clients
potentiels avec un rythme de suivi moins cadencé.
Sur le plan commercial, les boutiques des MER devront faire l’objet d’un suivi particulier.
Toutes les fonctions liées à la gestion administrative, technique, commerciale et financière
doivent être transférer aux GIE avant la fin de la phase de clôture prévue en mars 2005. Une
évaluation objective de la pertinence de la démarche et de l’approche ainsi qu’une une analyse
rigoureuse des performances économiques et de la rentabilité doivent être réalisées avant la
fin de la phase de transition. Si les résultats ne sont pas satisfaisants voire insuffisants, des
enseignements devront être tirés avec humilité sur le devenir des boutiques. Il convient ici de
rappeler que l’évaluation intermédiaire, en même temps qu’elle recommandait une deuxième
phase, a également suggérer fortement le maintien d’une équipe de transition pour assurer un
suivi minimum et préparer les activités préliminaires de la seconde phase. Cette proposition a
été retenue par l’Etat du Sénégal qui a d’ailleurs inscrit cette prise en charge dans le budget
consolidé d’investissement (BCI) 2005.
Durant cette phase de transition, d’autres alternatives de promotion et de vente pourraient être
envisagées, testées et analysées. Il s’agit entre autres de la collaboration plus directe entre les
MER et les sociétés commerciales comme « la Maison du consommer sénégalais », et de la
promotion de MER commerciales.
12. Performance du FIDA et de son institution coopérante
Performances du FIDA
La mise en œuvre du PROMER s’inscrit dans la stratégie globale du FIDA de lutte contre la
pauvreté et complète ses actions menées au Sénégal dans le cadre d’autres projets FIDA. En
effet, à ce jour, le FIDA a contribué au financement de 11 projets au Sénégal pour un montant
de 114 millions de dollars US. Il s’agit là d’un des plus gros portefeuilles d’investissement du
FIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Du 1 er mars 1997, date d’entrée en vigueur du Prêt, au 31 décembre 2004, le projet a préparé
et introduit 66 demandes de remboursement de fonds (DRF), soit en moyenne 8,25 DRF par
an ou 2,475 DRF par trimestre. Les décaissements ont été effectués dans des délais