Rapport d'achèvement de la phase pilote - FIDAfrique

emboursement de fonds ainsi que celles des paiements directs ont été régulièrement
effectuées et transmises à la Direction de la Dette et des Investissements (DDI) du Ministère
de l’Economie et des Finances pour contrôle et retransmission. Quant au suivi interne, il a
beaucoup souffert de la mobilité des responsables : le projet est à son quatrième Responsable
du suivi évaluation interne. Ceci n’a pas facilité l’analyse des données de terrain, d’autant
plus que les indicateurs étaient axés sur les activités et non point sur l’impact. D’autre part, la
Direction du projet a été vacante pendant 18 mois suite au départ du premier Directeur. Enfin,
pour remédier aux départs massifs des cadres (3 responsables du suivi évaluation interne, 2
responsables régionaux, 2 responsables techniques et 1 responsable commercial), l’UGP, sur
recommandation de la BOAD, a demandé et obtenu de la tutelle une augmentation des
rémunérations du personnel. Cette mesure a conduit à une meilleure stabilisation du
personnel. Ainsi, la composante « suivi et gestion du projet » a fonctionné de manière très
satisfaisante.
Globalement, la qualité d’exécution de l’ensemble du PROMER est satisfaisante. Ce
résultat est certes dû à la qualité des ressources humaines du projet et à « l’esprit PROMER »
qui s’est forgé au cours de l’exécution dudit projet, mais aussi au bon fonctionnement des
organes de pilotage (Comité de Pilotage) et de supervision (Institution Coopérante : BOAD)
qui ont beaucoup apporté au projet à travers notamment leurs avis autorisés sur les
programmes de travail et leurs recommandations après les suivis des réalisations de terrain.
9. Coût et financement du projet
Le coût de la mise en œuvre du projet prévu sur six (6) ans a été estimé à 10,94 millions de
dollars US toutes taxes incluses, y compris les imprévus physiques et financiers (risques de
change). Le financement a été assuré par le prêt FIDA, les bénéficiaires, l’Etat du Sénégal et
les institutions financières mutualistes. Déjà au début du projet, le CMS, exécutant principal
de la composante « financement des MER », a fait comprendre qu’il octroierait les crédits sur
fonds propres et que de ce fait, il n’entendait pas effectuer des tirages sur la ligne de crédit, ce
qui est contraire à ses engagements lors du montage du projet. D’autre part, au moment du
montage du projet, le CMS comptait élargir son réseau de caisses, d’où la prévision de
l’équipement de 10 caisses par le projet. Or donc, au cours de l’exécution, le CMS a procédé à
des regroupements de caisses afin de minimiser ses coûts d’intervention.
Le PROMER a connu trois (03) réallocations au cours de son exécution. La première est
intervenue suite à la mission de revue à mi-parcours qui a recommandé le renouvellement des
équipements informatiques et des moyens de transport. La deuxième réallocation de
ressources a été faite pour tenir compte de la prolongation de deux ans qui a été autorisée par
les autorités du Sénégal et le FIDA. La troisième réallocation est intervenue le 30 juillet 2004
pour tenir compte du fait que les tirages effectués sur la ligne de crédit étaient très faibles.
Ainsi, les diverses catégories d’activité du prêt ont subies les variations suivantes :
- Véhicules et Equipements : + 52,6 %
- Crédits : - 34, 36 %
- Bourses d’apprentissage et formations locales : + 37,24 %
- Etudes et Conventions : + 29,34 %
- Assistance Technique : - 92,24 %