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Journal of Film Preservation - FIAF

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porte une part de perte d’information soit consciente et acceptée soit inconsciente. La<br />

duplication est en effet une sauvegarde à but de transmission d’une information mais la<br />

conservation stricte de l’original est une exigence d’éthique à but de transmission de l’objet<br />

complet.<br />

17. Après 1850, la pulpe de bois remplace le chiffon comme matériau source de cellulose;<br />

or les matières pectiques de celle-ci issue du bois, souvent des impuretés et une cellulose<br />

aux fibres plus courtes, sont la cause de la plus faible qualité des papiers produits même<br />

s’il s’agit de pâte chimique dans laquelle on a essayé de détruire, par des produits chimiques,<br />

les impuretés de la pâte mécanique. Ces papiers deviennent fortement acides et au<br />

bout de 50 à 100 ans ils tombent en poussière.<br />

18. Eastman Kodak Company, Rochester : The book <strong>of</strong> film care - Eastman Kodak<br />

Company. Eastman Kodak Company, Rochester, 1983 (138 pages).<br />

R. S. Williams, T. R. Lyons, J. G. Ferrigno, et al. Evaluation <strong>of</strong> the national archive program to<br />

convert nitrates aerial photographs <strong>of</strong> the United States to a stable-base safety film.<br />

Photogrammetric engineering and remote sensing, 1984, vol. 50, n°10 (p. 1437 à<br />

p. 14441).<br />

19. On appelle papier « permanent» un papier non acide (ph entre 7,5 et 10) ayant une<br />

bonne résistance à la déchirure et à l’oxydation et possédant une réserve alcaline. Il existe<br />

une « Résolution de l’Unesco pour l’utilisation du papier permanent», novembre 1997,<br />

afin d’inciter les éditeurs à publier, au moins une partie de leur production, sur un papier<br />

solide.<br />

(Répertoire européen des papiers d’édition sans acide et permanent, Librime, Bruxelles, 1998).<br />

International Standard for permanent Paper. Restaurator, 1993, vol. 14, n°4 (p. 253-254).<br />

B. Pras, L. Marmonnier. Du papier pour l’éternité : l’avenir du papier permanent en France.<br />

Centre national des lettres, Editions du Cercle de la Librairie, Paris, 1990.<br />

20. D. Erhardt and M. Mecklenburg « Relative humidity re-examined» in Preventive conservation<br />

practice, theory and research, IIC preprints, Ottawa Congress, 12-16 september<br />

1994 (p. 32 à p. 38).<br />

21. Guide pour l’éclairage des musées, des collections particulières et des galeries d’art, Société<br />

d’éditions Lux, Paris, 1991 (très complet).<br />

Musé<strong>of</strong>iches : l’éclairage. Sous la direction de G. Blanchard et J. J. Ezrati, Direction des<br />

Musées de France, Paris, 1993 (succinct).<br />

22. M. L. Florian, Heritage eaters : insects and fungi in heritage collections, ed. James and<br />

James, London, 1997.<br />

23. Z. Barov, C. Faber and R. Sennett, « The development <strong>of</strong> an earthquake-safe mounting<br />

system for a collection <strong>of</strong> ancient greek vases» in Preventive conservation : practice, theory<br />

and research, IIC preprints, Ottawa Congress, 12-16 septembre 1994 (p. 233 à p. 237).<br />

24. P. Baril, « Introduction à la protection contre l’incendie». Bulletin de l’IIC, n°15, mars<br />

1995, (p. 4 à p. 6).<br />

La pratique archivistique française, Archives nationales, Paris, 1993 (p. 485 sq).<br />

25. Le Bouclier Bleu est un écu à carré inférieur et triangle supérieur bleus, apposé sur les<br />

édifices qui bénéficient d’une protection conformément à la « Convention pour la protection<br />

du patrimoine culturel en cas de conflit armé» dite Convention de La Haye de 1954.<br />

26. Le Comité International du Bouclier Bleu, créé en juillet 1996, est la coordination des<br />

exécutifs de l’ICOM (International Council <strong>of</strong> Museums pour les musées), l’ICOMOS<br />

(International Council <strong>of</strong> Monuments and Sites pour les monuments, les villes, les jardins, les<br />

sites et l’archéologie), l’IFLA (International Federation <strong>of</strong> Librarians Associations pour les bibliothèques)<br />

et le CIA (Conseil international des Archives, International Council <strong>of</strong> Archives)<br />

dans le but de travailler ensemble à la protection du patrimoine culturel en cas de conflit<br />

armé et de catastrophe naturelle ou non. Les trois axes de travail sont la prévention avant<br />

le sinistre (sensibilisation et formation), les mesures d’urgence pendant le sinistre et la<br />

proposition d’équipes de reconstruction après le sinistre.<br />

27. Le mot préservation utilisé déjà au XVIIIème siècle en pharmacie (Encyclopédie ou<br />

Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Neufchastel, 1785, Tome XIV, p. 41<br />

« La conservation est une partie essentielle de la pharmacie qui consiste à préserver d’une<br />

altération nuisible à la perfection des médicaments toutes les drogues...») est revenu en<br />

français moderne à travers la traduction de l’anglais « preservation». Il correspond à la<br />

prévention, ce que Gael de Guichen, dès 1982, a appelé la conservation préventive « La<br />

conservation préventive, un défi à la pr<strong>of</strong>ession» in Museum, Unesco ; n°1, Paris, 1982 et<br />

« La conservation préventive : un changement pr<strong>of</strong>ond de mentalité» in Cahiers d’étude du<br />

Comité de conservation de l’ICOM, 1995 (p. 4 à p. 6).<br />

13 <strong>Journal</strong> <strong>of</strong> <strong>Film</strong> <strong>Preservation</strong> / 58/59 / 1999

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