13.10.2013 Views

Rapport annuel 2010 - (PDF - 5837 Ko) - FFEM

Rapport annuel 2010 - (PDF - 5837 Ko) - FFEM

Rapport annuel 2010 - (PDF - 5837 Ko) - FFEM

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

De 1991 à fin <strong>2010</strong>, les contributions françaises au Fonds multilatéral s’élèvent au total à 205 MUS$.<br />

Des études scientifiques ont mis en évidence, à la fin<br />

des années 1970, une diminution périodique de la<br />

concentration en ozone au-dessus de l’Antarctique.<br />

Ce « trou » se forme au printemps, à la fin de la nuit<br />

polaire, et s’agrandit pendant quelques mois avant<br />

de se résorber. A titre d’exemple, la quantité d’ozone<br />

diminue de 30 à 50 % durant le printemps austral à<br />

Punta Arenas au sud du Chili, ce qui oblige les habitants<br />

à se protéger la peau.<br />

Cette réduction de la concentration en ozone dans la<br />

stratosphère est due à la production, par l’homme,<br />

de substances appauvrissant la couche d’ozone<br />

(SAO) utilisées comme aérosols, réfrigérants, solvants,<br />

pesticides etc.<br />

La prise de conscience de la nécessité d’agir au niveau<br />

international s’est traduite en 1985 par la signature<br />

de la Convention de Vienne, suivie du protocole de<br />

Montréal en 1987. Ratifié par l'ensemble des 196<br />

membres de l'ONU, ce dernier a permis d’interdire<br />

la production de réfrigérants et de solvants contenant<br />

des CFC et la fabrication d'extincteurs contenant<br />

des halons. Il a également fixé un calendrier<br />

précis pour l'élimination progressive d'autres substances<br />

nocives telles que les hydrochlorofluorocarbones<br />

(HCFC) et le bromure de méthyle. Alors que<br />

la superficie moyenne du trou dans la couche<br />

d’ozone est passée de 26 à 19 millions de km 2 entre<br />

2006 et <strong>2010</strong> (selon la NASA), les effets positifs du<br />

protocole de Montréal ont été largement reconnus.<br />

L’un des principaux défis actuels consiste à articuler<br />

les actions qui relèvent respectivement du protocole<br />

de Kyoto et du protocole de Montréal.<br />

Le Fonds multilatéral (FM) du protocole de Montréal<br />

a été établi en 1991 afin de financer des projets d’élimination<br />

des SAO dans les pays où la consommation<br />

est inférieure à 0,3 kg/habitant (à la date d’entrée en<br />

application du Protocole), c’est-à-dire essentiellement<br />

des pays en développement. Les projets<br />

financés par le FM peuvent être mis en œuvre par la<br />

Banque mondiale, l’ONUDI, le PNUD et le PNUE,<br />

mais aussi par les pays contributeurs sur financement<br />

bilatéral dans la limite de 20% de leurs contributions.<br />

Le FM est géré<br />

par un Comité<br />

exécutif, composé<br />

de représentants<br />

de sept<br />

pays développés<br />

et sept pays en<br />

développement.<br />

Il est chargé<br />

Les projets financés sur la part<br />

bilatérale française du Fonds multilatéral<br />

du protocole de Montréal auront permis<br />

d’éliminer 2 373 tonnes PAo (Potentiel<br />

d’Appauvrissement de la couche<br />

d’ozone) de substances appauvrissant<br />

la couche d’ozone.<br />

d’élaborer des principes et des critères d’éligibilité<br />

auxquels les projets doivent répondre, et il<br />

approuve les projets financés par le Fonds. Au sein<br />

du Comité, l’Allemagne, la France, l’Italie et le<br />

Royaume-Uni comptent ensemble pour une seule<br />

voix. La France a assuré la présidence de ce groupe<br />

en <strong>2010</strong> et a ainsi contribué à la réussite des négociations<br />

relatives aux modes d’intervention (types<br />

de projets, substance de remplacement) et à la définition<br />

de directives à appliquer aux projets d’élimination<br />

des HCFC.<br />

Le FM intervient essentiellement dans la mise en<br />

œuvre de projets d’investissement qui consistent<br />

par exemple à convertir des équipements industriels<br />

ou des processus de production. Il s’agit principalement<br />

de plans nationaux d’élimination finale de<br />

SAO qui se déroulent sur plusieurs années, le financement<br />

se faisant par tranches <strong>annuel</strong>les successives.<br />

Le Secrétariat du <strong>FFEM</strong> assure, pour le compte du<br />

Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie<br />

(MINEFI), des fonctions de représentation<br />

de la France au Comité exécutif et de suivi des activités<br />

opérationnelles du FM. Il prend ainsi part aux<br />

négociations aboutissant à l’adoption ou au rejet<br />

des projets présentés au Comité exécutif.<br />

En <strong>2010</strong> ont été approuvées les deuxièmes tranches<br />

respectives de deux « Plans de gestion de l’élimination<br />

finale des CFC », l’un en République Centrafricaine<br />

et l’autre au Laos. Ces deux projets, financés<br />

sur la part bilatérale de la contribution de la France<br />

au FM, doivent conduire à l’élimination de<br />

7,1 tonnes de SAO.<br />

<strong>FFEM</strong> - RAPPORT ANNUEL <strong>2010</strong> • 49

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!