Rapport annuel 2010 - (PDF - 5837 Ko) - FFEM
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EAUx INTERNATIONALES<br />
mondial, tels que la biodiversité ou la lutte contre la désertification. C’est la raison pour<br />
laquelle le <strong>FFEM</strong> accorde une importance particulière aux projets qui contribuent<br />
conjointement aux objectifs de plusieurs domaines de l’environnement mondial.<br />
A travers les projets qu’il cofinance avec ses partenaires, le <strong>FFEM</strong> soutient la mise en<br />
place d’observatoires de l’environnement des écosystèmes marins et continentaux. Ces<br />
observatoires peuvent représenter un outil pertinent de suivi des milieux lorsqu’ils font<br />
l’objet de fortes pressions (surexploitation, plantes invasives, régimes hydriques erratiques…),<br />
afin de pouvoir apporter les réponses les mieux adaptées pour les préserver.<br />
40 • <strong>FFEM</strong> - RAPPORT ANNUEL <strong>2010</strong><br />
II PROJET IIII<br />
HELLIO ET VAN INGEN<br />
IIIII PROJET II<br />
<br />
Renforcer le partage d’informations en matière de gestion<br />
des eaux transfrontalières<br />
Évaluation et suivi des ressources en eau transfrontalières des pays d’Europe orientale,<br />
du Caucase et d’Asie centrale (EoCAC)<br />
Europe de l’Est et Asie Centrale – Régional<br />
Depuis l’éclatement de l’URSS et<br />
Institution membre : MEDDTL<br />
l’émergence des pays indépendants,<br />
Montant : 2,25 M€ dont contribution du <strong>FFEM</strong> : 0,80 M€<br />
de nombreux problèmes liés à l’usage,<br />
Bénéficiaire : Institut hydrométéorologique slovaque<br />
la distribution et la protection des res-<br />
Partenaires : Coopération bilatérale (0,93 M€), UNECE<br />
sources en eau sont apparus. En effet,<br />
(0,40 M€), IWAC (0,08 M€) et OIEau (0,05 M€)<br />
plus de 50% des territoires des pays<br />
d’Europe orientale, du Caucase, et<br />
d’Asie Centrale (EOCAC) correspondent<br />
à des bassins transfrontaliers,<br />
augmentant ainsi les conflits autour de l’usage de l’eau de ces bassins.<br />
Depuis le début des années 90, tous les pays de l’EOCAC ont pris des mesures pour la<br />
coopération transfrontalière dans le domaine de l’eau (signature de la Convention sur<br />
l’Eau à Helsinki en 1992).<br />
Mais des difficultés liées à la faiblesse des institutions impliquées, au manque de coopération<br />
et de coordination entre les différents acteurs, et au manque de moyens financiers,<br />
humains, et techniques restent à surmonter.<br />
Il est primordial dans ces bassins de développer une politique de gestion intégrée des<br />
ressources en eau (GIRE) efficace permettant de respecter les équilibres naturels liés à<br />
l’eau. Ceci est d’autant plus important que le changement climatique menace ces ressources<br />
tant au plan quantitatif que qualitatif. Or, en-dehors de quelques cas spécifiques,<br />
l’accès à l’information nécessaire à la gestion des ressources reste souvent problématique<br />
dans la région.<br />
Dans le cadre du projet, sept bassins transfrontaliers aux caractéristiques spécifiques ont<br />
été pré-identifiés. Parmi eux, deux zones dites « pilotes » ont été identifiées dans le cadre<br />
de l’étude de faisabilité : le bassin du Dniester (Ukraine et Moldavie) et les bassins de<br />
l’Amu Darya et du Syr Darya (Afghanistan, Kirghizstan, Kazakhstan, Ouzbékistan, Tadjikistan,<br />
Turkménistan). De manière globale, ce projet vise à renforcer les capacités d’administration<br />
des données au niveau des principales autorités nationales et régionales<br />
concernées. L’objectif est ainsi de développer la production et le partage des informations<br />
attendues pour étayer les politiques et actions de gestion des ressources en eaux transfrontalières.