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version definitive-gestion integree du littoral et des bas - FFEM

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On ne peut aborder la coopération entre institutions <strong>et</strong> le partenariat sans évoquer le<br />

cas <strong>des</strong> <strong>bas</strong>sins internationaux <strong>et</strong> <strong>des</strong> mers régionales. Si les configurations<br />

géographiques <strong>du</strong> partage <strong>des</strong> eaux se posent de manière très différente dans les deux<br />

cas (les pays qui partagent un <strong>bas</strong>sin fluvial sont en général traversés par le fleuve<br />

concerné ou frontaliers avec lui ; les pays qui partagent une mer régionale sont situés<br />

autour de c<strong>et</strong>te mer, à l’exception <strong>des</strong> Etats insulaires), les montages de coopération<br />

internationale sont très proches. En général, tout commence par une coopération<br />

technique de faible envergure qui vise un échange ou une collecte conjointe de<br />

données. A mesure que la confiance mutuelle s’installe, <strong>et</strong> parfois sous la pression<br />

d’évènements majeurs <strong>du</strong>s à <strong>des</strong> pollutions chroniques (eutrophisation) ou accidentelles<br />

(marée noire) aux eff<strong>et</strong>s désastreux pour tout le monde, la coopération s’accroît pour<br />

déboucher sur <strong>des</strong> accords ou conventions régionales, <strong>bas</strong>és sur l’engagement<br />

volontaire (non obligatoire) <strong>des</strong> pays.<br />

En théorie, la plupart de ces conventions visent à présent le développement <strong>du</strong>rable <strong>des</strong><br />

milieux concernés mais en pratique, leurs actions portent plutôt sur <strong>des</strong> domaines<br />

particuliers comme l’hydroélectricité, la navigation ou encore la qualité <strong>des</strong> eaux. C’est<br />

sur ce dernier thème qu’il pourrait se développer <strong>des</strong> liens forts entre structures<br />

internationales amont <strong>et</strong> aval, notamment entre <strong>des</strong> Organisations Régionales de Bassin<br />

(ORB) rénovées <strong>et</strong> les Secrétariats techniques <strong>des</strong> Conventions Mers Régionales. La<br />

notion de Grands Ecosystèmes Marins (Large Marine Ecosystems) pourrait dans<br />

certains cas représenter une échelle intermédiaire appropriée pour l’analyse <strong>des</strong> apports<br />

<strong>et</strong> <strong>des</strong> eff<strong>et</strong>s d’un grand fleuve, mais leur définition réelle reste floue dans bien <strong>des</strong><br />

régions <strong>du</strong> monde (Cf. la liste <strong>des</strong> régions GIWA en Annexe 1).<br />

4.4. La participation <strong>du</strong> public<br />

La participation <strong>du</strong> public perm<strong>et</strong> d’identifier les besoins <strong>et</strong> les préoccupations de tous<br />

les usages de l’eau <strong>et</strong> d’engager un processus d’appropriation <strong>du</strong> contenu même de la<br />

planification. Si tout le monde est aujourd’hui d’accord sur ce principe (<strong>et</strong> effectivement<br />

tous les proj<strong>et</strong>s le m<strong>et</strong>tent en avant), encore faudrait-il considérer ses différents degrés<br />

de mise en œuvre concrète (Donaldson in Burton, 2001) :<br />

- l’é<strong>du</strong>cation : très peu de liens existent entre les programmes d’é<strong>du</strong>cation <strong>et</strong> la mise<br />

en œuvre <strong>des</strong> proj<strong>et</strong>s à caractère très transversal comme la <strong>gestion</strong> intégrée <strong>des</strong><br />

<strong>bas</strong>sins fluviaux <strong>et</strong> <strong>des</strong> zones côtières ;<br />

- l’information : l’information est en général fragmentaire ; elle porte sur <strong>des</strong> enjeux<br />

particuliers comme la conservation de l’eau <strong>et</strong> la protection <strong>des</strong> habitats ; elle est la<br />

plupart <strong>du</strong> temps développée <strong>et</strong> diffusée sans aucune intervention <strong>du</strong> public sur le<br />

contenu <strong>et</strong> la décision de pro<strong>du</strong>ire le document ;<br />

- la rétroaction <strong>du</strong> public sur l’information : la décision est prise mais le document<br />

(la décision ou le plan d’action) est soumis au public pour commentaires ; c’est en<br />

général lorsque <strong>des</strong> experts ou <strong>des</strong> élus ont discuté <strong>et</strong> adopté une politique qu’ils<br />

veulent obtenir la réaction <strong>du</strong> public sur leur décision ; il peut ou non y avoir<br />

engagement formel <strong>du</strong> promoteur à tenir compte <strong>des</strong> commentaires reçus ;<br />

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