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version definitive-gestion integree du littoral et des bas - FFEM

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Il est important ici de rappeler que les programmes de suivi n’ont pas à être<br />

nécessairement hautement techniques.<br />

La surveillance volontaire (très prisée dans les pays anglo-saxons) peut être un moyen<br />

de faire participer les citoyens, fournissant ainsi une occasion tangible de participation<br />

<strong>du</strong> public aux objectifs <strong>du</strong> plan <strong>et</strong>, de là, à l’intégrité de leur propre environnement.<br />

De nos jours, les techniques d’observation spatiale perm<strong>et</strong>tent de passer à <strong>des</strong> échelles<br />

parfaitement adaptées au suivi <strong>des</strong> grands <strong>bas</strong>sins fluviaux <strong>et</strong> <strong>des</strong> mers régionales. La<br />

télédétection satellite ou aéroportée perm<strong>et</strong> aussi bien d’observer <strong>des</strong> changements<br />

rapi<strong>des</strong> (feux de brousse) que plus lents (évolution d’un trait de côte), mais est souvent<br />

en défaut pour fournir une évaluation de l’occupation <strong>du</strong> sol qui soit adaptée aux enjeux<br />

de <strong>gestion</strong> de l’eau dans les <strong>bas</strong>sins versants. Les progrès technologiques atten<strong>du</strong>s <strong>des</strong><br />

futurs outils satellitaires devraient perm<strong>et</strong>tre de combler une partie de ces lacunes en<br />

offrant une précision accrue.<br />

La <strong>gestion</strong> de l’information tout au long <strong>du</strong> processus de planification <strong>et</strong> de mise en<br />

œuvre est une question fondamentale. En général, l’information ne manque pas mais<br />

elle est difficile d’accès <strong>et</strong> surtout elle n’est pas synthétisée, ni vérifiée. La qualité <strong>et</strong> la<br />

disponibilité <strong>des</strong> supports cartographiques sont très variables selon les pays <strong>et</strong> les<br />

thèmes abordés. Souvent, l’échelle ne correspond pas aux besoins <strong>et</strong> l’information est<br />

périmée. Dans ce domaine, la compétition est intense : <strong>des</strong> centres de cartographie<br />

nationale existent un peu partout mais en général, on préfère développer son propre<br />

service, si bien que l’on arrive à une dispersion <strong>des</strong> capacités en SIG dans les<br />

différentes administrations nationales <strong>et</strong> les collectivités territoriales. Le développement<br />

<strong>des</strong> technologies <strong>des</strong> banques de données <strong>et</strong> de leur mise en forme cartographique, en<br />

association avec les nouvelles technologies de la communication (Intern<strong>et</strong>), peut fournir<br />

<strong>des</strong> outils puissants de mise en réseau <strong>des</strong> données en résolvant les problèmes de<br />

propriété par la participation directe de leurs pro<strong>du</strong>cteurs. Bien évidemment, le<br />

développement de ces potentialités technologiques ne pourra se faire que si le contexte<br />

institutionnel <strong>et</strong> politique y est favorable. La <strong>gestion</strong> de l’information con<strong>du</strong>it entre autres<br />

à :<br />

- la réalisation de cartes de sensibilité <strong>et</strong> de vulnérabilité <strong>des</strong> différents écosystèmes<br />

<strong>et</strong> de fiches d’identité décrivant les caractéristiques <strong>et</strong> les risques encourus sur les<br />

zones les plus sensibles ;<br />

- l’analyse prospective <strong>et</strong> l’élaboration <strong>des</strong> scénarios <strong>des</strong> possibles changements dans<br />

le futur ;<br />

- l’identification <strong>des</strong> priorités d’intervention avec leurs instruments politiques <strong>et</strong><br />

financiers appropriés.<br />

L’intégration de l’information, outre son aspect technique (SIG <strong>et</strong> modèles type<br />

DPSIR), aboutit souvent à un plan directeur dont les supports d’information sont<br />

standardisés à l’intérieur d’un même <strong>bas</strong>sin, comme c’est le cas <strong>des</strong> SDAGE en France.<br />

Cela est certainement moins vrai à l’heure actuelle au niveau <strong>des</strong> organisations<br />

régionales de <strong>bas</strong>sin (ORB) dont les informations en provenance <strong>des</strong> pays membres<br />

sont loin d’être normalisées.<br />

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