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version definitive-gestion integree du littoral et des bas - FFEM

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Les apports <strong>des</strong> sources souterraines<br />

dans les eaux côtières<br />

Dans sa large revue, Buddemeier (1996) indique qu’il y a de<br />

plus en plus évidence d’apports significatifs de nutriments<br />

<strong>et</strong> de contaminants en provenance <strong>des</strong> sources d’eau<br />

souterraines qui sont directement rej<strong>et</strong>és dans les eaux<br />

côtières <strong>et</strong> les océans (failles sous-marines), <strong>du</strong> fait de la<br />

dégradation croissante de leur qualité. Les processus<br />

physiques <strong>et</strong> chimiques en jeu sont complexes <strong>et</strong> très<br />

variables dans le temps <strong>et</strong> dans l’espace, <strong>et</strong> de nouvelles<br />

métho<strong>des</strong> d’observation sont demandent à être<br />

développées. Dans les zones où les structures géologiques<br />

sont particulièrement suj<strong>et</strong>tes à <strong>des</strong> sorties d’eaux<br />

souterraines, <strong>et</strong> où les eaux côtières sont particulièrement<br />

sensibles à l’eutrophisation, il serait prudent d’appliquer <strong>des</strong><br />

normes strictes de <strong>gestion</strong> <strong>des</strong> nutriments (sources<br />

d’énergie, fertilisants) dans les <strong>bas</strong>sins versants<br />

correspondants (D’après GESAMP, 2001).<br />

Le <strong>bas</strong>sin fluvial comprend le fleuve principal alimenté par son réseau hydrographique.<br />

Très schématiquement, on distinguera les p<strong>et</strong>its <strong>bas</strong>sins de tête qui représentent les<br />

zones d’alimentation <strong>du</strong> système fluvial, puis plus en aval, la zone de transfert où les<br />

liens entre le <strong>bas</strong>sin versant <strong>et</strong> le cours d’eau sont moins directs, <strong>et</strong> enfin, dans la partie<br />

<strong>bas</strong>se, la zone de dépôt, en interaction directe avec les sédiments côtiers. Dans ce<br />

système, la circulation <strong>des</strong> flux dans chacune <strong>des</strong> parties <strong>du</strong> <strong>bas</strong>sin obéit à la même<br />

logique amont-aval. Pour une section donnée de cours d’eau, c’est donc l’ensemble <strong>du</strong><br />

<strong>bas</strong>sin amont qui doit être pris en compte, parce que c’est l’ensemble <strong>du</strong> <strong>bas</strong>sin qui est<br />

concerné par les fonctions de pro<strong>du</strong>ction (redistribution <strong>du</strong> forçage climatique :<br />

précipitations, énergie, évaporation) <strong>et</strong> les fonctions de transfert (naturelles ou<br />

artificielles).<br />

Le cycle hydrologique d’un <strong>bas</strong>sin versant peut être représenté par un système simple<br />

où les précipitations se déplacent à travers un certain nombre de réservoirs grâce à une<br />

série de processus de transfert <strong>et</strong> contribuent au débit d’eau, à l’évaporation <strong>et</strong> aux<br />

infiltrations profon<strong>des</strong> <strong>des</strong> eaux souterraines. On aura ainsi :<br />

Précipitation – Débit – Evaporation – Changement dans le stockage<br />

=<br />

zéro<br />

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