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version definitive-gestion integree du littoral et des bas - FFEM

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Dans c<strong>et</strong>te approche, l’homme est partie intégrante de l’écosystème auquel il s’adapte<br />

ou qu’il change pour ses usages, selon <strong>des</strong> cycles évolutifs (adaptatifs) successifs.<br />

L’approche écosystémique a fondamentalement trait aux valeurs humaines lorsqu’il<br />

apparaît qu’en dernier recours, c’est le système social qui impose ses limites <strong>et</strong> ses<br />

contraintes sur la capacité de l’homme à gérer le système biologique (cf. Annexe 3).<br />

Ceci n’empêche cependant pas de tenter de définir, pour pouvoir les mesurer, les<br />

principaux aspects écologiques à prendre en compte, quel que soit l’écosystème (Vogt<br />

<strong>et</strong> al., 1997) :<br />

intégration de tous les éléments biologiques (biotiques) <strong>et</strong> non-biologiques<br />

(abiotiques) ;<br />

suivi <strong>des</strong> mouvements énergétiques <strong>et</strong> particulaires (eau, matières en suspension,<br />

nutriments, polluants, <strong>et</strong>c.) dans <strong>et</strong> hors <strong>des</strong> limites de l’écosystème ;<br />

utilisation de la monnaie courante appelée « énergie » pour mesurer les fonctions<br />

de l’écosystème <strong>et</strong> la force <strong>des</strong> liens entre composantes de l’écosystème. En<br />

pratique, ce sont les variations de l’accumulation de la matière organique ou <strong>du</strong><br />

carbone qui sont mesurées dans un espace <strong>et</strong> une période définis en tant que<br />

processus d’assimilation de l’énergie (photosynthèse) ;<br />

définition <strong>des</strong> limites ou de la plus p<strong>et</strong>ite unité écosystémique susceptible de<br />

s’auto-maintenir ;<br />

l’incorporation explicite <strong>des</strong> échelles spatiale <strong>et</strong> temporelle ;<br />

la prise en considération de systèmes ou d’espèces qui sont fortement<br />

interdépendantes <strong>et</strong> suj<strong>et</strong>s à de forts eff<strong>et</strong>s rétroactifs. Ces eff<strong>et</strong>s peuvent s’exprimer<br />

aux niveaux de l’espèce ou de l’écosystème, <strong>et</strong> peuvent être aussi bien générés par<br />

<strong>des</strong> microorganismes <strong>et</strong>/ou <strong>des</strong> consommateurs ;<br />

la prise en compte <strong>des</strong> cycles adaptatifs à <strong>des</strong> échelles spatiales <strong>et</strong> temporelles<br />

définies, tout en identifiant l’ « histoire » (traces <strong>des</strong> perturbations ou <strong>des</strong> structures<br />

passées) de l’écosystème ;<br />

identification <strong>du</strong> degré de résilience de l’écosystème ou de sa capacité à<br />

s’adapter aux changements tout en maintenant l’intégrité de ses fonctions.<br />

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