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Short list Indications Géographiques dans la négociation agricole de<br />

Cancun<br />

Proposition UE : 41 IG protégées contre toute usurpation (généricité,<br />

utilisation de bonne foi antérieure à l’ADPIC…)<br />

CIHEAM-IAMM<br />

Juin 2005<br />

Comité sur l’Agriculture<br />

Schématiquement, l’UE s’oppose frontalement aux pays du nouveau monde producteurs de vins,<br />

comme les Etats-Unis, l’Autralie, la Nouvelle Zélande, le Chili, et l’Argentine. Ces pays n’ont pas<br />

d’indications géographiques à protéger, car ils protègent leurs produits par marques. Ils estiment qu’un<br />

registre des appellations d’origine serait lourd et coûteux à gérer.<br />

Système de notification et d’enregistrement (obligatoire ou volontaire)<br />

Les négociations visant à l’établissement de ce registre multilatéral ont débuté en 1997 et se sont<br />

poursuivies dans le cadre du programme de Doha.<br />

Le mandat de négociation porte sur l'article 23, par. 4 : « Afin de faciliter la protection des indications<br />

géographiques pour les vins, des négociations seront menées au Conseil des Adpic concernant<br />

l'établissement d'un système multilatéral de notification et d'enregistrement des indications<br />

géographiques pour les vins susceptibles de bénéficier d'une protection par les Membres participant au<br />

système ».<br />

Le système de notification et d’enregistrement devrait constituer un instrument efficace, facilitant la<br />

reconnaissance et la protection réciproque des dénominations géographiques des Etats-membres.<br />

L’objectif visé est de faciliter la mise en œuvre des obligations existantes. Ce que l’on entend par<br />

système de notification et d’enregistrement fait l’objet de controverses tant sur les procédures que sur<br />

les coûts. Les réunions en Sessions extraordinaires du Conseil des ADPIC se déroulent régulièrement<br />

et manifestent un état d’avancement très lent des discussions. 27<br />

Pour les USA, les indications géographiques doivent reposer sur un système volontaire<br />

d'enregistrement dans une base de données. Avec les Etats-Unis , le Canada, le Japon, l’Australie, la<br />

Nouvelle Zélande, l’Argentine, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, El Salvador, l’Equateur, le<br />

Guatemala, le Honduras, la République Dominicaine, la Namibie, plaident en faveur d’un système<br />

volontaire d’enregistrement et estiment que celui-ci peut servir d’instrument d’identification des<br />

indications géographiques, mais que toutes les questions concernant l’opposition à la reconnaissance<br />

d’une indication et la solution des conflits doivent rester du ressort des Etats. Pour eux, les indications<br />

géographiques sont des droits territoriaux et leurs conditions d’octroi et d’exercice doivent être<br />

énoncées dans la législation des Etats-Membres de l’OMC. Ces droits de propriété intellectuelle sont<br />

considérés comme des droits privés, qu’ils soient octroyés à des personnes physiques ou morales. Au<br />

mieux pourrait être envisagée une base de données, contenant la notification, la date d’enregistrement<br />

et d’expiration (s’il y a lieu) de cette protection. Les indications géographiques enregistrées seraient<br />

rendues accessibles sur le site web de l’OMC. Un membre pourrait ainsi tirer des informations de la<br />

base, sans que l’enregistrement dans le système multilatéral ne donne lieu à une présomption<br />

concernant le droit à la protection.<br />

À l’inverse, l'Union Européenne plaide pour l'établissement d'un registre multilatéral au niveau<br />

mondial présumant que l'indication géographique protège le produit dans tout autre pays. Avec<br />

l’Union Européenne, la Bulgarie, Chypre, la Géorgie, l’Islande, Malte, Maurice, la <strong>Mo</strong>ldavie, le<br />

Nigéria, la République Slovaque, la République Tchèque, la Roumanie, la Slovénie, le Sri Lanka, la<br />

Suisse, la Turquie, préconisent un système d’enregistrement international en « présumant » que<br />

l'indication géographique une fois notifiée et enregistrée serait protégée dans tous les autres pays<br />

27<br />

Voir sur le site OMC le document TN/IP/W/7/Rev.1 du 23 mai 2003 qui fait une compilation des<br />

discussions sur l’établissement d’un système multilatéral de notification et d’enregistrement des<br />

indications géographiques.<br />

22

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