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- Rôle touristique Les oasis constituent un cadre très convoité par les touristes par ce qu’elles offrent (végétation luxuriante, dunes de sables, diversité des sites géographiques et convivialité des habitants). La composition variétale La composition variétale est caractérisée par des variétés connues à l’échelle nationale et internationale telles que le Mejhoul, et le Boufeggous. Le tableau 2 présente les différentes variétés marocaines. CIHEAM-IAMM Juin 2005 Tableau 2. Importance relative des variétés de dattes Variétés Effectifs (x 1000) Mejhoul 14,3 (0,3%) Boufeggous 540 (12,2%) Jihel 525 (11,9%) Bouskri 88,7 (2%) Bousthammi noire 235,6 (5,3%) Najda 90 (2%) Bon Khalts 2,3 (
variétés très bon marché sont distribuées aux animaux après broyage et mélange avec la paille et les rafles de mais aux animaux. - Commercialisation des dattes La commercialisation des dattes reste faible (moins de 40 %). Cette faiblesse s’explique par : La dominance des dattes de mauvaise qualité et les dattes molles qui se conservent difficilement ; Le manque de valorisation des dattes (traitement, conditionnement, stockage et marketing). Conclusion Les actions entreprises pour le développement et la promotion des dattes marocaines ont surtout concernées la lutte contre le bayoud (Fusarium axysporum) par la distribution de vito plants très peu appréciés par les populations à cause de la lenteur de leur croissance. Des efforts sont consentis pour le nettoyage des touffes pour l’amélioration de la productivité et la qualité des dattes ainsi que la valorisation de la production et l’amélioration des circuits de commercialisation des dattes. Cependant, et malgré la présence de datte de très bonne qualité (Mejhoul, Boufegous, Bouskri), l’absence de promotion de la qualité par des signes distinctifs est manifeste. Le Henné d’Alnif Le Henné, (Lawsonia intermis), est un arbrisseau de la famille des Lyrthraceaes. C’est une plante qui nécessite l’irrigation. Le henné exige une quantité d’eau de l’ordre de 17 000 à 20 000 m3 par hectare et par an. Il se présente comme un buisson qui peut atteindre un mètre. Les feuilles sont opposées entières, elliptiques ou lancéolées et glabres. Les fleurs sont blanches ou jaunes. Les graines sont de couleur noirâtre. Production du henné La zone de production est caractérisée par un climat typiquement continental présentant des hivers rigoureux et des étés chauds. Le henné est une plante pluriannuelle qui occupe le sol pour une durée moyenne de 8 ans. Il est installé par semis de graines récoltées l’été d’avant. Le henné donne en moyenne 3 à 4 coupes. La première coupe a lieu en juin, la deuxième en août et la troisième coupe en octobre. Les coupes sont généralement effectuées les après midi car le henné craint l’humidité pendant et après la récolte. Après la dernière coupe, la plante entre en repos végétatif. Les rendements sont très variables, de 13 à 32 qx/ha dans la zone de Tafilalet. Ces rendements dépendent de l’age de la plantation, les entretiens apportés à la culture et les disponibilités en eau. Après la récolte, se fait le séchage qui est suivi par l’effeuillage (séparation des feuilles des tiges). Les feuilles et les graines séchées sont ensuite broyés et commercialisés. En général la transformation des feuilles de henné en poudre est faite à Rissani dans les moulins à henné. Commercialisation du henné Les modes de commercialisation du henné sont de trois types : - Commercialisation directe de la récolte par le producteur ; - Vente du henné au niveau du Ksar (village) à des intermédiaires (grossistes ou semi grossistes) qui se chargent de commercialiser dans d’autres villes ; - Vente de la récolte sur pieds bien avant la maturation. Ce mode de vente est réalisé par des agriculteurs qui sont à court de trésorerie. En effet des grossistes ou les semi grossistes achètent la récolte sur pieds à un prix dérisoire et font des avances aux agriculteurs démunis de moyens financiers. Principales utilisation du henné Le henné comme produit cosmétique Les feuilles séchées de henné et moulues fournissent une poudre verdâtre qui mélangée à l’eau servira à : - La teinture des cheveux - L’embellissement des mains et des pieds - L’entretien de la peau CIHEAM-IAMM Juin 2005 154
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variétés très bon marché sont distribuées aux animaux après broyage et mélange avec la paille et les rafles de<br />
mais aux animaux.<br />
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La commercialisation des dattes reste faible (moins de 40 %). Cette faiblesse s’explique par :<br />
La dominance des dattes de mauvaise qualité et les dattes molles qui se conservent difficilement ;<br />
Le manque de valorisation des dattes (traitement, conditionnement, stockage et marketing).<br />
Conclusion<br />
Les actions entreprises pour le développement et la promotion des dattes marocaines ont surtout concernées<br />
la lutte contre le bayoud (Fusarium axysporum) par la distribution de vito plants très peu appréciés par les<br />
populations à cause de la lenteur de leur croissance. Des efforts sont consentis pour le nettoyage des touffes<br />
pour l’amélioration de la productivité et la qualité des dattes ainsi que la valorisation de la production et<br />
l’amélioration des circuits de commercialisation des dattes. Cependant, et malgré la présence de datte de très<br />
bonne qualité (Mejhoul, Boufegous, Bouskri), l’absence de promotion de la qualité par des signes distinctifs<br />
est manifeste.<br />
Le Henné d’Alnif<br />
Le Henné, (Lawsonia intermis), est un arbrisseau de la famille des Lyrthraceaes. C’est une plante qui<br />
nécessite l’irrigation. Le henné exige une quantité d’eau de l’ordre de 17 000 à 20 000 m3 par hectare et par<br />
an. Il se présente comme un buisson qui peut atteindre un mètre. Les feuilles sont opposées entières,<br />
elliptiques ou lancéolées et glabres. Les fleurs sont blanches ou jaunes. Les graines sont de couleur noirâtre.<br />
Production du henné<br />
La zone de production est caractérisée par un climat typiquement continental présentant des hivers rigoureux<br />
et des étés chauds. Le henné est une plante pluriannuelle qui occupe le sol pour une durée moyenne de 8 ans.<br />
Il est installé par semis de graines récoltées l’été d’avant. Le henné donne en moyenne 3 à 4 coupes. La<br />
première coupe a lieu en juin, la deuxième en août et la troisième coupe en octobre. Les coupes sont<br />
généralement effectuées les après midi car le henné craint l’humidité pendant et après la récolte. Après la<br />
dernière coupe, la plante entre en repos végétatif.<br />
Les rendements sont très variables, de 13 à 32 qx/ha dans la zone de Tafilalet. Ces rendements dépendent de<br />
l’age de la plantation, les entretiens apportés à la culture et les disponibilités en eau.<br />
Après la récolte, se fait le séchage qui est suivi par l’effeuillage (séparation des feuilles des tiges). Les<br />
feuilles et les graines séchées sont ensuite broyés et commercialisés. En général la transformation des feuilles<br />
de henné en poudre est faite à Rissani dans les moulins à henné.<br />
Commercialisation du henné<br />
Les modes de commercialisation du henné sont de trois types :<br />
- Commercialisation directe de la récolte par le producteur ;<br />
- Vente du henné au niveau du Ksar (village) à des intermédiaires (grossistes ou semi grossistes) qui se<br />
chargent de commercialiser dans d’autres villes ;<br />
- Vente de la récolte sur pieds bien avant la maturation. Ce mode de vente est réalisé par des agriculteurs<br />
qui sont à court de trésorerie. En effet des grossistes ou les semi grossistes achètent la récolte sur pieds à<br />
un prix dérisoire et font des avances aux agriculteurs démunis de moyens financiers.<br />
Principales utilisation du henné<br />
Le henné comme produit cosmétique<br />
Les feuilles séchées de henné et moulues fournissent une poudre verdâtre qui mélangée à l’eau servira à :<br />
- La teinture des cheveux<br />
- L’embellissement des mains et des pieds<br />
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