12.10.2013 Views

Télécharger/Download (PDF, 298 p, 1,64 Mo) - Femise

Télécharger/Download (PDF, 298 p, 1,64 Mo) - Femise

Télécharger/Download (PDF, 298 p, 1,64 Mo) - Femise

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Ce processus concerne aujourd’hui quelques acteurs opérateurs et quelques chercheurs qui ont pris<br />

conscience de l’enjeu « produits de terroir » et de leur impact possible sur le développement des zones et<br />

régions rurales. Il concerne encore peu les autres acteurs (administration et professionnels).<br />

Le croisement « produit spécifique ayant une réputation spécifique établie » - « zone de proximité » n’est pas<br />

aussi évident qu’on le pense, notamment au niveau des acteurs institutionnels dont une grande partie n’a pas<br />

encore pris conscience de l’enjeu économique et social et n’a pas encore mesuré les implications sur le<br />

développement local. L’administration, aussi bien à l’échelle nationale que local, est, par exemple, peu<br />

ouverte sur les acteurs opérateurs sensibilisés et impliqués dans une démarche « qualité » et « produits de<br />

terroir ».<br />

Les autres acteurs institutionnels (les associations et les professionnels), malgré des lois favorables, ne sont<br />

pas suffisamment organisés et peinent à trouver leurs marques lorsqu’il s’agit d’identifier et de valoriser des<br />

produits ou des services « spécifiques ».<br />

Par ailleurs, l'espace rural algérien n’a jusque là pas été encore assimilé à un territoire dynamique au profit<br />

duquel on pouvait allouer des ressources importantes pour le développement. Il n'a pas non plus fait l'objet<br />

d'un examen attentif en termes d'identification de ses potentialités et de ses ressources. En réalité, peu de<br />

chose a été fait en matière de valorisation des produits de terroir. A l'intérieur des zones qui constituent la<br />

totalité de cet espace, on trouve peu de traces d'actions économiques où sont réellement impliqués les<br />

populations et les institutions locales. Les rares programmes dits de «développement local» ont concerné<br />

certes une partie importants des zones qui constituent cet espace, mais cela a été fait uniquement dans une<br />

optique d'équipement matériel, sans démarche économique claire et sans implication des populations locales.<br />

Le développement et la revalorisation de l'important potentiel de production de cet espace passent donc par<br />

une revue complète de la situation de crise qui le touche. Il reste donc un long chemin à parcourir . Peut-on<br />

alors engager un processus de valorisation des produits de terroir qui pourrait déboucher, à terme, sur une<br />

meilleure valorisation économique et social des espaces d’origine ?<br />

Ce travail constitue enfin pour nous un premier jalon d’un nouvel édifice qu’il faudrait commencer à<br />

construire. Il devrait constituer aussi une base de référence pour des programmes de recherche et d’action<br />

plus denses.<br />

CIHEAM-IAMM<br />

Juin 2005<br />

144

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!