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Tableau n°2 : Epargne et investissement<br />
Epargne<br />
nat/ PIB FBCF/PIB<br />
1997 31.3 23<br />
1998 26.5 25.7<br />
1999 30.2 24.3<br />
2000 42 20.8<br />
2001 41.2 22.7<br />
2002 38.2 24.7<br />
2003 42.2 23.8<br />
Source : rapports de la Banque d’Algérie<br />
La réduction de la dette extérieure ne pose pas de problèmes liés à la question dite<br />
des transferts. 4 En effet, le remboursement n’érode pas les capacités à financer un<br />
important niveau d’investissement. L’épargne peut avoir la forme désirée grâce aux<br />
abondantes réserves puisqu’il est possible de financer un investissement à fort contenu<br />
d’importation sans recourir à l’endettement extérieur. Les chiffres sur l’épargne et<br />
l’investissement évoquent largement la trajectoire historique de l’économie algérienne<br />
comparée à celle d’autres pays ayant pu améliorer sensiblement leur niveau de revenu avec<br />
des taux d’épargne nettement inférieurs.<br />
Les chiffres de la dette publique indique qu’elle est soutenable sur le court et moyen<br />
terme. Elle est à hauteur de 44,7% du PIB contre 98,9 % en 1997 5 (tableau n°3), soit à un<br />
niveau nettement inférieur au seuil retenu par les politiques budgétaires européenne par<br />
exemple (80%). Son profil obéit à la même trajectoire que la dette extérieure et ce malgré le<br />
soutien budgétaire à la croissance économique.<br />
Tableau n° 3: Poids de la dette publique<br />
1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003<br />
Dette publique en % du pib 98,9 85,8 80 ,2 62,3 56,7 54,4 44,7<br />
- interne 20,8 21,9 32,6 25,0 23,6 22,0 23,5<br />
- externe 78,1 63,9 47,6 37,3 33,1 23,4 21,2<br />
Intérêts sur la dette publique<br />
en % des recettes 12,7 12,6 13,2 13,8 11,1 8,7<br />
Source : Rapports de la Banque d’Algérie 2002, 2003 et IMF, Staff report for the 2003 article consultation, déc. 2003<br />
4 La question des transferts est très ancienne. Elle est née avec les réparations de guerre. D. Ricardo en parlait<br />
déjà à son époque. C’est J.M Keynes qui s’en saisit pour étudier les effets des transferts q’imposait le traité de<br />
Versaille à l’Allemagne. L’auteur a qualifié ce traité de « paix carthaginoise ». On peut se rendre utilement au<br />
recueil des textes de Keynes rassemblé par J.F. POULON in Les écrits de KEYNES, Dunod 1985<br />
5 Cette dynamique de la dette publique, particulièrement dans sa composante extérieure, est à interpréter en<br />
ayant en mémoire les conditions de rééchelonnement de la dette extérieure. La reprise de la dette des<br />
entreprises publiques par le Trésor lui a permis , toutes choses égales , de diminuer sa dette intérieure en<br />
contractant une dette extérieure. Celle baisse rapidement à partir de 1998 en raison de la fin de la période de<br />
grâce.<br />
6<br />
6,01