PDF, 163 p, 1,3 Mo - Femise

Annexe du rapport Femise (FEM 22-37)
5- Les traitements proprement dits sur les équilibres et les grandes catégories d'hypothèses :
Compte tenu des considérations énumérées ci-dessus, il devient clair que tout le travail va
consister en l'annulation du vecteur R(i) -E(i), c'est à dire :
Quelque soit i, on doit aboutir à la situation où R(i) - E(i) = 0
L'annulation de l'écart pour un produit i passe par trois étapes :
Observation de l'écart.
Explications possibles, hypothèses et contrôles.
Corrections provisoires ou définitives.
L'observation de l'écart consiste à constater la valeur de celui-ci, le niveau de l'écart absolu et la
part d'erreur sur le produit à partir de l'écart relatif.
En règle générale, les premiers produits qui vont être observés et analysés seront donc ceux
pour lesquels, l'écart relatif est le plus important.
Généralement cette observation débouche sur une confirmation de résultats attendus tout au long
des traitements dans la prise en charge de l’ERE. Souvent une raison évidente apparaît pour expliquer la
situation.
L'étape d'analyse de l'écart suit logiquement l'observation. Elle consiste dans un premier temps
en une observation approfondie des indicateurs possibles susceptibles d'expliquer l'écart.
Ainsi l'équation R(i) = E(i) est soumise à une observation dans ses différentes composantes
Pb(i), Tx(i), .....X(i), pour mettre en évidence le ou les agrégats qui contribuent le plus fortement à la
formation de l'écart.
Généralement, les indicateurs susceptibles d'êtres retouchés sont ceux obtenus par estimation
et donc ceux qui ne proviennent pas d’observations directes (enquêtes, sources administrativement)
L'écart pour un produit i est soumis à la tentative de l'expliquer prioritairement par la présomption
d'erreurs d'estimation sur une ou plusieurs composante de l'équation qui le caractérise.
Il n'en demeure pas moins, cependant que la tentative d'expliquer cet écart conduira à observer
les autres produits et les autres écarts pour chercher une certaine cohérence quant à l'explication donnée
par hypothèse.
C'est souvent le cas, lorsque les branches sont assez voisines et qu'il peut se présenter des
situations de codifications incorrectes de produits.
Ceci conduit en définitif au principe que chaque explication donnée à un écart tient compte de
l'ensemble des composantes de l'équilibre du produit, mais aussi de l'ensemble des équilibres qui lui sont
proches, quand ce n'est pas l'ensemble des équilibres du tableau.
Ces corrections ont souvent été provisoires dans la phase initiale de l'équilibrage, pour devenir
définitives à la phase finale de cette étape.
Les corrections dans la phase initiale ne pouvaient pas être définitives, car il était difficile de
réaliser rapidement les incidences sur les autres équilibres qui n'ont pas encore fait l'objet d'observations,
ou tout simplement parce que les explications données et les modifications apportées dans cette phase
ne permettaient pas la mise à zéro de l'écart observé.
La progression dans l'équilibre des produits permettait des explications quant aux écarts déjà
observés et corrigés et permettait ainsi un retour pour une correction définitive.
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