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PDF, 163 p, 1,3 Mo - Femise

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Annexe du rapport <strong>Femise</strong> (FEM 22-37)<br />

autres utilisateurs de statistiques et comptes économiques. C'est ainsi que le premier système de<br />

Comptabilité Nationale : Comptabilité Nationale Algérienne (CNA) s'inspirant largement de l'ancien<br />

système français de Comptabilité Nationale (CNF) a vu le jour en 1965. Deux années plus tard, et<br />

profitant de l’expérience des premiers comptables nationaux, une nouvelle base fut mise en œuvre.<br />

Les premiers Tableaux d’Echange Inter industriels (TEI) ont été confectionnés à l’occasion de la base<br />

1969 avec une rétropolation à 1963. Cette base 1969 fait suite à l’harmonisation l’ancienne base de 1967.<br />

Concrètement, pour cette période, on dispose d'une série de comptes et d'un ensemble de TEI qui<br />

concernent les années 1963, 1967, et 1969. Ces tableaux (TEI) présentaient une quinzaine de branches.<br />

Il semble même que les premiers comptes nationaux remontent aux années 1958-1959. Ils ont été<br />

élaborés par l'administration française dans le cadre du plan de Constantine. Un Tableau d’Echange Inter<br />

Industriel (TEI) a été réalisé pour l’année de base 1954 et une projection fut réalisée pour l’année 1964.<br />

En 1974, toujours selon l'ancien système (CNA) un TEI détaillé représentant 65 branches d'activités a<br />

été réalisé.Après 1974, et profitant des apports des systèmes internationaux (SCN 1968 et SCPM), de<br />

l'expérience acquise par les comptables nationaux et surtout d'une meilleure connaissance de l'économie<br />

algérienne, un nouveau système est mis en place; il s'agit du Système des Comptes Économiques<br />

Algériens (SCEA). C'est dans l'optique de ce nouveau système, qu'un TES très détaillé relatif à l'année<br />

1979 a été publié en 1983. Le dernier TES de base disponible (en 99 branches) concerne l’exercice<br />

1989. Il a été publié en août 1992.Il y a lieu de noter que le SCEA recommande fortement l’élaboration<br />

d’un TES de base à périodicité quinquennale. Théoriquement, après le TES de 1979, un autre TES de<br />

base 1984 devrait être élaboré. Toutefois, ce TES n’a jamais été finalisé en dépit des travaux qui ont été<br />

menés avec une enquête de structure (approfondie) et une exploitation de près de 85% des données.<br />

II- Les méthodes de reconstitution<br />

Il n’est pas aisé de codifier exhaustivement l’ensemble des méthodes qui permettent l’actualisation<br />

d’un TES de base, c’est pourquoi à titre indicatif nous citerons ci-dessous brièvement quelques-unes<br />

unes en insistant surtout sur la méthode dite « RAS » qui a été effectivement mise en œuvre pour la<br />

reconstitution du TES de 2002.<br />

L’idée de ces méthodes est la suivante : à partir d’un TES de base de l’année (n) obtenu sur la base<br />

d’enquêtes lourdes et onéreuses et après des délais relativement longs, on peut, moyennant certaines<br />

hypothèses de travail et données comptables annuelles (comptes de branches et équilibres<br />

ressources emplois), estimer des TES annuels pour les années (n+1) et suivantes assez désagrégées<br />

et fiables.<br />

II.1. Les méthodes se basant sur les dires d’experts<br />

La plus grande difficulté dans l’actualisation d’un TES réside dans l’évaluation de la matrice des<br />

consommations intermédiaires. Pour chaque branche de l’économie nationale, il est possible de faire<br />

appelle à un expert pour évaluer les consommations intermédiaires. A titre d’exemple, un spécialiste<br />

dans le raffinage d’huile doit connaître les quantités consommées en huile brute, l’électricité, les<br />

produits chimiques, les différents services,…etc.. L’expert formulera son avis en se référant à des<br />

considérations techniques liées aux procédés de production utilisés et par rapport à sa connaissance<br />

sur les éventuelles avancées technologiques que connaîtra sa branche. Au-delà des<br />

considérations liées à la disponibilité des experts et à l’onérosité de leurs services, ces approches<br />

donnent généralement des solutions approximatives eu égard aux différenciations dans les<br />

technologies utilisée pour la fabrication d’un même produits et aussi eu égard parfois à la subjectivité<br />

du dire d’expert. C’est la raison pour laquelle il est généralement recommandé d’adopter ces<br />

méthodes uniquement pour quelques branches de l’économie nationale et non pas pour l’ensemble<br />

des branches.<br />

II.2- La méthode des ajustements<br />

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