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a) au calcul du nouveau tarif douanier à l’horizon 2008. Les calculs ont été<br />
effectués par liste, par secteur, par branche et pour toutes les positions<br />
tarifaires ;<br />
b) à mesurer, grâce à l’utilisation d’un TES reconstruit, les effets du<br />
démantèlement tarifaire sur les prix à la production et à la consommation.<br />
Ce travail s’articulera autour de deux sections. La première s’intéressera au cadre<br />
macroéconomique dont l’assainissement est en principe un préalable pour affronter la<br />
concurrence étrangère. La seconde sera réservée aux calculs et à l’interprétation des<br />
résultats obtenus après le démantèlement tarifaire à l’horizon 2008.<br />
Section I : Le cadre macroéconomique de l’Algérie.<br />
Le cadre macroéconomique est important à rappeler, même sommairement, car il<br />
permet de mettre en évidence les caractéristiques, les forces et les faiblesses, d’une<br />
économie afin de mesurer ses capacités à résister à la concurrence étrangère qu’elle devra<br />
affronter.<br />
Après le contre-choc pétrolier de 1986 qui a révélé les difficultés structurelles de<br />
l’économie algérienne, les pouvoirs publics ont engagé un vaste programme de réformes<br />
(1988). A partir de 1989, ce programme est soutenu par deux stand-by signés avec le<br />
Fonds <strong>Mo</strong>nétaire International (89/90 et 90/91) 2 et un troisième stand-by (1994) suivi d’un<br />
accord sur le moyen terme dit de facilité de financement élargie (FFE de 1995/1998).<br />
Actuellement, l’Algérie présente une situation macroéconomique soutenable dans<br />
le court et moyen terme en raison essentiellement de l’amélioration du prix du baril depuis<br />
1999. Le prix du pétrole est un prix « directeur » en Algérie. La balance des paiements, les<br />
finances publiques et une majorité de prix domestiques montrent une grande dépendance<br />
vis à vis de ce prix et donc une grande vulnérabilité aux conjonctures exogènes.<br />
1.1 Sortie de l’économie d’endettement.<br />
L’Algérie est sortie de l’étranglement financier qu’elle a connu de 1986, date du<br />
contre-choc pétrolier, jusqu’à la fin de l’année 1998. En, effet les deux rééchelonnements<br />
de la dette extérieure n’avaient pas suffi à ramener le poids de la dette extérieure à un<br />
niveau supportable, c'est-à-dire compatible à la fois avec le financement du service de la<br />
dette et celui des importations requises pour l’approvisionnement de l’économie et de la<br />
population afin d’éviter de tomber dans une récession prolongée.<br />
2 Le second stand- by n’a pu être mené à terme en raison du non respect par l’Algérie des conditionnalités qui<br />
y étaient inscrites. Les difficultés sociales et politiques du début de la décennie quatre vingt-dix rendaient<br />
difficile pour les pouvoirs publics de dévaluer davantage le dinar et de bloquer les salaires.<br />
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