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1.1.2 Le taux de change La forte dégradation des termes de l’échange ainsi et des ratios de l’endettement extérieur, la difficulté de financement du déficit courant et le tassement du PIB sont à l’origine du mésalignement du taux de change réel du dinar dès 1986. Les autorités ont décidé de lisser glisser le dinar 1987. Il s’agit d’une suite de dévaluations déguisées, opérées dans le cadre de la cotation et ce, au gré des conjonctures. Les dévaluations de 1991 et 1994, suivies des glissements nominaux, ont eu tendance à résorber progressivement la surévaluation réelle du dinar par rapport à la trajectoire d’équilibre La première dévaluation porte la valeur moyenne du dollar de 9 DA en 1990 à 18,5 en 1991. La seconde dévaluation est de 40,17%. En termes effectifs réels, le dinar s'est déprécié de 49 % par rapport à 1985 avant même que n'intervienne la dévaluation de 1991. Sa valeur réelle moyenne de 1991 n'est plus que de 25 % par rapport à l'année de base. Cette dépréciation est intervenue surtout en 1990 et 1991 à raison de 22% et 39% respectivement suite aux deux premiers stand by conclus avec le FMI. Une volonté assez ferme se remarquait déjà à ajuster le taux de change. L’appréciation du TCER de 1992 et 1993 résulte de la volonté des pouvoirs publics d’observer une pause dans la politique de stabilisation probablement pour contenir le contexte politico-sécuritaire. La forte dévaluation de1994, plus de 40%, rétablit le TCER dans la trajectoire du TCEN ( tableau n° 6). Un effort non négligeable est observé pour maintenir le taux de change réel très proche de celui des principaux partenaires commerciaux. La trajectoire du TCER aurait du en principe améliorer la compétitivité extérieure de l’économie. Le FMI note dans son dernier rapport que le taux change réel du dinar ne connaît pas de mésalignement par rapport à sa valeur d’équilibre. TCEN TCER 1990 79.5 86.3 1991 40.2 52.4 1992 4O.9 67.1 1993 42.3 78.2 1994 22.9 57.5 1995 18.0 52.8 1996 17.2 56.9 1997 18.7 63.6 1998 17.8 62.5 1999 16.9 58.9 2000 17.0 57.6 2001 17.3 60.9 2002 15.2 51.7 2003 14.5 50.7 2004* 14.6 51.1 9

1.2 L’économie réelle. 140,0 120,0 100,0 80,0 60,0 40,0 20,0 0,0 Tableau n°6 : Evolution du taux de change. Evolution du Taux de change effectif nominal et du Taux de change effectif réel Période du 1 er trimestre 1990 au 2 ème trimestre 2004 Source : Rapport du FMI, mars 2003 (chiffres de fin de période) La situation macroéconomique de l’Algérie contraste avec la situation de l’économie réelle. La croissance économique reste tirée directement et indirectement par les hydrocarbures. Exception faite de 2001, en raison de pannes importantes, le secteur des hydrocarbures connaît une croissance vigoureuse. Les services et bâtiment et travaux productifs connaissent aussi une croissance appréciable qui a toutes les chances de se maintenir compte tenu des investissements qui sont prévus pour le quinquennat dans le domaine du logement et des grands travaux. Tableau n°7 : Répartition sectorielle de la croissance du PIB réel 1 997 1 998 1 999 2 000 2 001 2002 2003 Hydrocarbures 6,0 4,0 6,1 4,9 -1,6 3,7 8 ,4 Agriculture -13,5 11,4 2,7 -5,0 13,2 -1,3 17 Mines -13,4 5,5 -3,0 15,9 -2,8 6,1 0,6 Energie et eau 3,9 8,7 7,0 2,4 5,0 4,3 6,6 Industries manufacturières -7,6 9,2 -0,8 -1,9 -1,3 -1,0 -3,3 Industries du secteur privé 5,0 5,0 8,0 5,3 3,0 6,6 2,9 Bâtiments et travaux publics 2,5 2,4 1,4 5,1 2,8 8,0 5,5 Services hors administrations publiques 2,4 5,4 3,5 2,1 6,0 5,3 4,3 Services des administrations publiques 3,0 2,5 3,0 2,1 2,5 3,0 4,5 Droits et taxes à l'importation 0,5 5,4 -0,5 0,9 4,8 6,9 4,4 Produit Intérieur Brut 1,1 5,1 3,2 2,2 2,7 4,1 6,8 Source : Services de la Planification 10 TCEN TCER

1.2 L’économie réelle.<br />

140,0<br />

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Tableau n°6 : Evolution du taux de change.<br />

Evolution du Taux de change effectif nominal et du Taux de change effectif réel<br />

Période du 1 er trimestre 1990 au 2 ème trimestre 2004<br />

Source : Rapport du FMI, mars 2003 (chiffres de fin de période)<br />

La situation macroéconomique de l’Algérie contraste avec la situation de l’économie<br />

réelle. La croissance économique reste tirée directement et indirectement par les<br />

hydrocarbures. Exception faite de 2001, en raison de pannes importantes, le secteur des<br />

hydrocarbures connaît une croissance vigoureuse. Les services et bâtiment et travaux<br />

productifs connaissent aussi une croissance appréciable qui a toutes les chances de se<br />

maintenir compte tenu des investissements qui sont prévus pour le quinquennat dans le<br />

domaine du logement et des grands travaux.<br />

Tableau n°7 : Répartition sectorielle de la croissance du PIB réel<br />

1 997 1 998 1 999 2 000 2 001 2002 2003<br />

Hydrocarbures 6,0 4,0 6,1 4,9 -1,6 3,7 8 ,4<br />

Agriculture -13,5 11,4 2,7 -5,0 13,2 -1,3 17<br />

Mines -13,4 5,5 -3,0 15,9 -2,8 6,1 0,6<br />

Energie et eau 3,9 8,7 7,0 2,4 5,0 4,3 6,6<br />

Industries manufacturières -7,6 9,2 -0,8 -1,9 -1,3 -1,0 -3,3<br />

Industries du secteur privé 5,0 5,0 8,0 5,3 3,0 6,6 2,9<br />

Bâtiments et travaux publics 2,5 2,4 1,4 5,1 2,8 8,0 5,5<br />

Services hors administrations publiques 2,4 5,4 3,5 2,1 6,0 5,3 4,3<br />

Services des administrations publiques 3,0 2,5 3,0 2,1 2,5 3,0 4,5<br />

Droits et taxes à l'importation 0,5 5,4 -0,5 0,9 4,8 6,9 4,4<br />

Produit Intérieur Brut 1,1 5,1 3,2 2,2 2,7 4,1 6,8<br />

Source : Services de la Planification<br />

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