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PDF, FR, 219 p., 3,1 Mo - Femise

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formation professionnelle dans le système générale de formation. Ce phénomène n’est pas propre à<br />

la Tunisie, puisqu’on le retrouve au Maroc. De manière plus précise, le dispositif de la formation<br />

professionnelle s’avère incapable d’anticiper les métiers d’avenir. Pis encore, quand certains métiers<br />

ne sont plus demandés sur le marché du travail, le dispositif continue à former des candidats en<br />

faisant-fi de la demande en main d’œuvre. De même, la formation professionnelle continue à<br />

véhiculer, comme au Maroc, une image négative auprès du grand public, mais aussi auprès des<br />

entreprises. Enfin, les passerelles entre la formation continue et les autres composantes du système<br />

de formation sont peu nombreuses, voir inexistantes.<br />

Tous ces dysfonctionnements, et bien d’autres, existent bel et bien dans les deux pays. Le rappel<br />

historique détaillé fourni dans le premier chapitre par M. EL YACOUBI le confirme. Cependant,<br />

on peut déceler des différences importantes dans les dispositifs de formation professionnelle des<br />

deux pays. D’abord, la production des diplômes est trois plus importante au Maroc qu’en Tunisie,<br />

ensuite, la restructuration du secteur de la formation professionnelle a commencé plutôt au<br />

Maroc par rapport à la Tunisie et enfin, l’organisation de la formation est plus efficace au Maroc<br />

eu égard à la Tunisie.<br />

Le chapitre 4 conforte justement les remarques précédentes et fait remarquer que le Maroc « s’en<br />

sort mieux » que la Tunisie au niveau de l’impact du capital humain de type formation<br />

professionnelle sur la croissance économique. Jamal BOUOIYOUR et Saïd HANCHANE<br />

utilisent le modèle de Solow augmenté pour quantifier les déterminants à long terme de la<br />

croissance dans les deux pays. Ces derniers sont, dans le cas tunisien, le capital au sens large<br />

(physique et humain), la croissance de la population et le PIB retardé (ce qui confirme<br />

l’occurrence du phénomène de rattrapage). Au Maroc, on retrouve les mêmes variables sauf le<br />

capital (au sens large) n’est pas toujours significatif.<br />

Si au niveau de la formation générale la Tunisie est plus performante que le Maroc, au niveau de<br />

la formation professionnelle le Maroc tire mieux « son épingle du jeu ».<br />

Le chapitre 5 présente une étude micro économétrique basée sur des données des enquêtes des<br />

lauréats de l’OFPPT sur la période 2000, 2001 et 2002. L’objectif de ce chapitre est d’évaluer<br />

la performance et le rendement du dispositif de formation en terme d’insertion professionnelle<br />

des lauréats. Les estimations en donnée de panel reposent sur deux modèles. Le premier est un<br />

modèle à effet fixe qui est convergeant et efficace dans le contexte de cette étude. Le second<br />

est un modèle à paramètres hétérogènes qui part du principe que les effets des facteurs<br />

d’insertion peuvent être dispersés et varient d’un individu à un autre. Les résultats montrent<br />

que globalement le dispositif de formation professionnelle est efficace dans la mesure où les<br />

taux d’insertion sont très importants. Les auteurs - Jamal BOUOIYOUR, Audrey DUMAS et<br />

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