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PDF, FR, 219 p., 3,1 Mo - Femise

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Le taux d’insertion a moyen terme a connu des variations durant cette dernière décennie. Avec<br />

75% en moyenne nationale et 80 % pour le niveau « technicien », la promotion de1993 a<br />

enregistré le taux le plus élevé. Ce taux a été ramené à 70 % et à 68 % respectivement pour les<br />

promotions de 1996 et 1998. Le taux d’insertion pour la promotion 2002 s’élève à 71% et atteint<br />

76% pour le niveau T.S.<br />

2. Limites et dysfonctionnements<br />

Au regard de l’analyse des grandes tendances d’évolution du système et des choix qui ont présidé<br />

à son organisation et à son fonctionnement, une série de problématiques et de<br />

dysfonctionnements sont à relever et qui font actuellement l’objet de débat et de<br />

recommandations 11 au sein des forums et instances de concertation sur la F.P. Ils concernent pour<br />

l’essentiel les aspects suivant :<br />

2.1 Des capacités encore limitées<br />

Malgré l’importance des avancées enregistrées par l’appareil de formation depuis l’indépendance<br />

du pays, il apparaît que l’objectif de satisfaire les besoins en qualification à la fois des entreprises<br />

et des demandeurs d’emploi, que le système s’est assigné, est encore loin d’être atteint.<br />

D’unepart,l’évolutiondel’offredeformationn’apasétéàmêmedesatisfairelademande<br />

potentielle en qualification, ce qui explique, en partie, les taux élevés d’affluence vers la formation<br />

professionnelle lesquels sont actuellement de l’ordre de 5 candidats par place pédagogique en<br />

moyenne nationale.<br />

Au regard de la demande potentielle en qualification qu’exprime le nombre des sortants du<br />

système scolaire sans aucune qualification professionnelle, mais également par rapport à l’objectif<br />

fixé par les autorités de la formation professionnelle au début des années 90 pour atteindre<br />

300.000 stagiaires en l’an 2000, le déficit global est estimé à au moins 150.000 places 12 .<br />

D’autre part, le système de formation professionnelle demeure davantage conditionné par l’offre<br />

de formation plutôt que par la demande des entreprises en raison notamment de la faiblesse des<br />

mécanismes de planification des besoins et de l’implication insuffisante des entreprises dans<br />

l’aménagement du dispositif actuel de formation.<br />

2.2 La prédominance de la formation résidentielle<br />

Globalement, l’offre de formation initiale est encore largement dominée par la formation<br />

résidentielle, régie par le décret du 9 décembre 1987 portant statut général des établissements de<br />

formation professionnelle. L’institutionnalisation tardive des modes de formation alternée et par<br />

apprentissage, qui repose sur le principe de la dualité des espaces de formation (entreprise &<br />

établissement) et la participation soutenue des professionnels dans la planification et la gestion du<br />

système n’a pas encore modifié considérablement l’architecture globale du système.<br />

L’organisation pédagogique qui en résulte reste majoritairement axée sur l’apprentissage des<br />

11 Voir en annexe les recommandations des assises nationales de la F.P organisées en 2006 à Rabat.<br />

12 le diagnostic du système d’éducation-formation établis par la COSEF fait état d’un taux de couverture du système de Formation<br />

Professionnelle de 28,5 % de la demande en 1997, cf. Regards sur le système éducation-formation COSEF Août 2000 ; P. 65.<br />

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