12.10.2013 Views

PDF, FR, 219 p., 3,1 Mo - Femise

PDF, FR, 219 p., 3,1 Mo - Femise

PDF, FR, 219 p., 3,1 Mo - Femise

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Dans un premier temps, l’évaluation d’une politique publique consiste à se demander, quelle est<br />

en moyenne la différence entre les performances des entreprises formatrices et non formatrices si<br />

on faisait l’hypothèse que les CSF sont attribués de façon parfaitement aléatoire.<br />

Lorsque nous examinons la moyenne des variables le chiffre d’affaires, la valeur de la production,<br />

le chiffre d’affaires à l’export et les investissements des entreprises formatrices et non formatrices,<br />

comme approximation de la performance des entreprises, on se rend à l’évidence que les<br />

entreprises formatrices (CSF) enregistrent les meilleurs scores. Pour ne prendre que le chiffre<br />

d’affaires et la valeur de la production, les entreprises formatrices font en moyenne 25% mieux<br />

dans le premier cas et 21% de plus dans l’autre que les entreprises non formatrices (tableau1). En<br />

matière d’investissement, les entreprises formatrices sont apparemment dans une dynamique<br />

radicalement différente que les entreprises non formatrices puisque les premières investissent en<br />

moyenne plus de 75% que les premières.<br />

Les entreprises formatrices exportent plus que les non exportatrices (12% de plus). Pour<br />

impressionnants qu’ils soient, ces premiers résultats doivent confirmés économétriquement pour<br />

être valides. Cependant, ils donnent déjà un premier aperçu de l’importance de la formation<br />

continue entant que levier de productivité et de croissance des entreprises et au-delà de<br />

l’économie marocaine dans son ensemble. Le dernier indicateur concerne l’ouverture<br />

(exportations). Les entreprises formatrices exportent plus que les autres. Ce qui confirme les<br />

derniers développements de la théorie économique concernant la relation entre le capital humain,<br />

l’ouverture et la croissance économique. En effet, l'ouverture commerciale augmente de la<br />

productivité, et donc la croissance, et ceci est dû à des causes multiples. De manière générale, les<br />

exportations augmentent la capacité d'absorption des firmes, en leur permettant de profiter des<br />

économies d'échelle, et en les poussant à une plus grande efficience dans l'allocation des<br />

ressources. En outre, l'ouverture commerciale expose les firmes des pays en développement aux<br />

nouvelles techniques qui peuvent être employées pour améliorer les méthodes de production<br />

(Bouoiyour, 2005). Les exportations peuvent engendrer des externalités technologiques positives<br />

qui stimulent la productivité industrielle. Les études suggèrent qu'en général le niveau de productivité<br />

des firmes exportatrices est plus élevé que celui des firmes non exportatrices (Girma et al.,<br />

2002). Clerides et al. (1998) ont constaté aussi que les firmes marocaines exportatrices sont plus<br />

productives que les firmes non exportatrices. L'exposition à la concurrence étrangère incite donc<br />

les firmes exportatrices à devenir plus compétitives. Ce résultat a été confirmé par Bouoiyour,<br />

(2005).<br />

199

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!