PDF, FR, 219 p., 3,1 Mo - Femise
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travail (85,94%) et l’amélioration du transfert de connaissances entre travailleurs (64,06%) qui<br />
sont privilégié. Ensuite, une majorité des entreprises déclarent avoir réalisé des promotions<br />
(61,98%), procédé à des changements de postes de travail (53,13%) ou augmenté les salaires des<br />
salariés formés (43,75%).<br />
Enfin, on peut souligner que l’échantillon des entreprises formatrices souligne l’existence parmi<br />
elles de 29.69% d’entreprises « opportunistes » qui considèrent les CSF comme une simple<br />
opportunité de financement à saisir pour réduire leurs charges de formation. En dehors de cela, la<br />
plus grande majorité déclare avoir utilisé ces CSF dans l’objectif d’intégrer la formation dans leurs<br />
projets de développement (59,9%) et d’identifier leurs besoins de formation. Et finalement<br />
34.90% d’entreprises CSF déclarent avoir fait des formations sur la période 2000-2004 en utilisant<br />
leurs propres moyens.<br />
Dans un troisième temps, lorsqu’on s’intéresse aux raisons d’absence de formation ou de non<br />
recours aux CSF, les entreprises qui sont dans ce cas soulignent le fait qu’elles préfèrent recruter<br />
des personnes avec les compétences nécessaires (69.51% des cas) ou que les compétences et<br />
savoirs actuels des salariés correspondent aux besoins de l’entreprise (68.29%). Ces mêmes<br />
entreprises déclarent, dans 36.59% des cas, ne pas avoir été informées sur les CSF. Elles sont<br />
aussi 52.44% à vouloir faire de la formation dans les prochaines années et plus du tiers d'entre<br />
elles souhaitent avoir recours aux CSF pour y parvenir (37.20% des cas) et 16% projettent de<br />
former par leurs propres moyens.<br />
Ces simples indications montrent que les deux catégories d’entreprises CSF et non CSF<br />
évoluent dans des modèles de représentation du rôle des ressources humaines assez différents<br />
qui traduisent des rapports contrastés vis-à-vis de la formation continue de façon générale.<br />
Les premières croient aux vertus de la connaissance accumulée sur le lieu de travail pour se<br />
moderniser, les autres retiennent une vision statique des compétences dans la mesure où elles<br />
pensent que celles-ci sont à chercher et trouver immédiatement sur le marché externe du<br />
travail (rappelons qu’elles sont à plus de 68% à être dans cas). De plus, ces résultats révèlent<br />
une forte volonté des entreprises formatrices, d’accroître la rentabilité de l’entreprise et la<br />
productivité des salariés. Par conséquent, toute la question est de savoir dans quelle mesure<br />
les entreprises réalisent effectivement des gains supplémentaires après avoir eu recours à la<br />
formation continue via un dispositif public que sont les CSF.<br />
2. Performances les entreprises formatrices<br />
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