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PDF, FR, 219 p., 3,1 Mo - Femise

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spécification économétrique robuste. Suite à ces premiers résultats descriptifs, la première<br />

question posée dans ce chapitre est désormais de savoir dans quelle mesure cet effet sur la<br />

performance de l'entreprise peut-il être attribué au passage par la formation, soit en totalité, soit<br />

partiellement? Deuxièmement, l’objectif de cette étude est également de « contextualiser » les<br />

effets de la formation. En effet, l’efficacité de la formation peut varier selon qu’elle soit intégrée<br />

dans un projet de développement ou au contraire, elle soit considérée comme une simple<br />

opportunité à saisir pour réduire les charges de formation.<br />

Avant d’aborder les questions typiquement économétriques soulignons que l’analyse des<br />

performances sera faite moyennant deux catégories de variables : le "chiffre d’affaires" et la<br />

"valeur de la production" définies en absolu et par tête. L’analyse sera restreinte par l’existence de<br />

ces deux seules variables sachant que les ressources documentaires débordent de travaux autour<br />

des indicateurs de performances et de compétitivité et d’autres travaux qui replacent cette<br />

question dans ses liens avec les politiques de formation des entreprises. De plus, nous évaluons<br />

d’une part le simple fait que l’entreprise ait entrepris des actions de formation CSF ou non, sur la<br />

compétitivité des entreprises, et d’autre part les effets de cette variable croisée avec les différents<br />

contextes de son utilisation.<br />

A partir du panel constitué, une estimation des effets de la formation continue via l’économétrie<br />

des données de panel peut donc être envisagée.<br />

Nous appliquons trois démarches d’estimation : la première est relative à l’estimation d’un<br />

modèle à effet aléatoire, la seconde est relative à l’estimation en deux étapes où l’effet individuel<br />

obtenu dans une première étape à partir d’une estimation « Wihin » est projeté sur les variables<br />

censées l’expliquer. Pour éviter tout biais au niveau des écart-types estimés, ce même modèle est<br />

estimé une seconde fois en corrigeant de l’hétéroscédasticité. Et nous rajoutons que dans tous ces<br />

modèles, les biais de sélection liés au non cylindrage sont pris en compte selon les<br />

recommandations de Nijman et Verbbek (1994).<br />

6.2. Les résultats<br />

6.2.1. La formation comme source de performance<br />

Dans un premier temps, notre étude se concentre sur les effets du simple passage ou non par une<br />

formation CSF, les résultats sont présentés dans le tableau 14.<br />

Lorsque le modèle économétrique est mal spécifié, modèle à effet aléatoire, on atteint un effet sur<br />

le chiffre d’affaire très voisin d’une simple différence de moyenne, puisque cet effet est estimé à<br />

23.52%, l’effet relatif à la valeur de la production étant de 16,68%. Les effets sur le chiffre<br />

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