L'Alsace, la Lorraine et les Trois Éveches du debut du XVIIe siecle a ...

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18 L'ALSACE, LÀ LORRAINE ET LES TROIS ÉVÊCHÉS (5 octobre 1551), que confirma le traité de Chambard, et reconnus à la France par la paix de W'estphalie (traité de Munster, octobre 1648), • avec tous leurs districts et nommémentMoyenvic t • I. Doiuçns DE L'ÈvlkllÉ DE METZ. - Avec la ville de Mets, .Henri Il occupa les villages épiscopaux qui en dépendaient et auxquels l'évêque renonça c'était le Pays messin. II comprenait • le le Val de jlfetz, sur la rive gauche de la Moselle 20 villages • parmi lesquèls Longeville, Plappeville, Gravelotte, Rezonville en parue, Vernéville, etc.; 2 0 l'Isle ou Entre-Deux-Eau.c, entre la Moselle et la Seule 13 villages, dont Montigny, Augny, Jouy-aux-Arches, Marieulles; 30 le Saulnoi.ç, entre la Seule et la Nied : une quarantaine de • villages, dont Borny, Ars-Laquencxy, Peltre, Courcelles, Verny, Vigny; 46 le Haut-Chemin, entre la Moselle et la Nied, côté Nord une quarantaine de villages dont Noisseville, Antilly, Vrémy, Vrv; 5 0 le FrancAleuf(Franc.Alleu), dont le'nomdisparutau xv Ill t siècle, et fut remplacé par l'appellation , de n Villages régis par la coutume de • Mets n, à l'Est de la Seille, avec Baudrecourt, Chénois, Morville-sur- Nied, etc. En dâhors du Pays messin, les châtellenies de Rémilly, Ifaboudange, Vie, avec Vie et Moyenvic, Lagarde, Fribourg, Albenroff; la mairie de J?éméréville, acquise par l'évêque au traité du 24 décembre 1595; contre l'abandon de Martial au duc de Lorraine; beaucoup plus loin vers le Sud, sur les bords de la Meurthe et de la Mortagne, les châtellenies de Moyen, Baccarat et liambervillers. Nous négligeons un grand nombre de fiefs 'dispersés en Lorraine, en Alsace et dans l'Empire. Il. DoMAiNEs DE L'lh'ÈCHé DE TOUL. '- La ville, la prévôté de .Lic'erdun et les 3 châtellenies de JJlénod, Maizières et Brixey, la plus considérable. 111. DotMxrs DE L'IYÉCHé DE Viwun. - La ville, les prévôtés de C/iarny, Mangiennes, Fresnes-en-Woëvre, Yilly, .Dieulouard, sur la' ,Moselie, en amont de Pont-à-Mousson, et,'tlans le Bar non mouvant, le fief de Audun-le-f?o,nan. —0e 1601 à 1614 les domaines des Trois Évêchés furent rangés sous 1. Texte francais du traité de Friedwuld dans Du Mont, IV. ri,, p. 31 f • On trouverait bon que le seigneur Roy s'impatronisât, le plus tôt qu'il pourrait. des villes qui appartiennent d'ancienneté è l'Empire et qui ne sont de la longue germanique, savoir de Cambrai, Toul en Lorraine, Mets. et Verdun , et autres semblables, et qu'il le, gnrdzit, comme vicaire du Saint-Empire, auquel titre nous . sommes prêts de le promouvoir à l'avenir.... Serinent solennel-, - lequel ils ont promis de garder et entretenir ' inviolablement -, prêté le 21 avril 1512 par' les maRres échevins..., jurés... de Mets sur nos honneurs et part que nous prétendons en paradis • dans Du Mont, IV, 111,' p. 31 voir aussi Id., V: t.

H. - BAR MOUVANT, TROIS ÉVÊCHÉS, LORRAINE ET BÂRROIS 19 la souveraineté royale, en même temps que les diocèses étaient placés; d'accord avec Borne, sous le régime du Concordat français. Il en résulta un accroissement considérable, immédiat, du royaume'; une nouvelle province, l'es Trois Évêchés, était créée. dans l'enchevêtrement des duchés de Lorraine et de Bar. Déjà s'esquissait en outre la politique de l'avenir laMe du 14_octobre 1613; relatif à l'évêché de Met; réservait au Roi « les appartenances et dépendances'», c'est-àdire les droits du nouveau souverain sur les terres aliénées. Dès le 13 octobre 1564, sous le règne de Charles IX, Catherine de Médicis (Lettres, 11. 229) se plaignait des « démembrements, nouvelles. infeudations et changements » que faisaient le cardinal de Lorraine et les évêques des u terres dépendantes o des évêchés, « au grand préjudice de la protection royale et dommage desvilles .que nous y tenons». En novembre 1624, quelques mois après son entrée au, Conseil, Richelieu « donna commission » à Lebret, conseiller d'Ét at, et à Delorme, trésorier, « pour informer des usurpations faites sur les terres de la protection du Roi en les évêchés de Metz, Toul et Verdun »; il mandait en même temps à tous les officiers du . Roi u d'assister. les commissaires et de leur fournir des titres nécessaires pour la justification de nos droits sans difficulté u. Ce fut, a dit M. Chr. Pfister, comme une première ébauche de la Chambre des réunions de Metz. La « main puissante de Richelieu se fait sentir o encore 2 dans une série d'actes , d'importance capitale en 1630 création d'un intendant de justice, police et finances dans la province des Trois Evéchés; en 1 .633 création du Parlement de Metz, par édit royal du 15 janvier, avec mission d'affermir la souveraineté royale non seulement dans les Évêchés, mais u •dans toutes les autres terres et seigneuries comprises dans l'étendlie des dites provinces et anciens ressorts, souverainetés et enclaves de celles' u. Et dans son discours d'inauguration, le Président Antoine de Bretagne rappela u les droits qui appartenaient si légitimement à Sa Majesté en les dits pays, qui étaient notoirement des anciennes appartenances de son royaume u. Le travail ébauché par la Commission de 1624 se poursuivit donc'. Le Roi cependant n'exerçait toujours qu'un droit de protection. Par le traité de Munster du 24 octobre 1648 (art. 72. 11. Vast, 1. 38), l'Empereur reconnut solennellement la souveraineté de la couronne de France sur les Trois Évêchés, sur les villes et sur les districts épis- 1. L'acquisition du Pays messin se trouva complétée par la prise de possession des quatre ,nniries du temporel de l'évêque Aney, Ars-sur-Mosello, Châtel-Saint- Germain et Scy. . 2. Emm. Michel, histoire du Parlement de jllcte, 1845, p. 19. 3. Emmery, Recueil des Relus enregistres au Parlement de Mcli, 1774, 1, p. û. 4. Cité par Hermann Kaufman'n, Die btcun,onslrarnmcr tu ilÏetz, Metz 1000, in-4', p. 43. . -

18 L'ALSACE, LÀ LORRAINE ET LES TROIS ÉVÊCHÉS<br />

(5 octobre 1551), que confirma le traité de Chambard, <strong>et</strong> reconnus à<br />

<strong>la</strong> France par <strong>la</strong> paix de W'estphalie (traité de Munster, octobre 1648),<br />

• avec tous leurs districts <strong>et</strong> nommémentMoyenvic t<br />

• I. Doiuçns DE L'ÈvlkllÉ DE METZ. - Avec <strong>la</strong> ville de M<strong>et</strong>s, .Henri Il<br />

occupa <strong>les</strong> vil<strong>la</strong>ges épiscopaux qui en dépendaient <strong>et</strong> auxquels<br />

l'évêque renonça c'était le Pays messin. II comprenait<br />

• le le Val de jlf<strong>et</strong>z, sur <strong>la</strong> rive gauche de <strong>la</strong> Moselle 20 vil<strong>la</strong>ges<br />

• parmi <strong>les</strong>quèls Longeville, P<strong>la</strong>ppeville, Gravelotte, Rezonville en<br />

parue, Vernéville, <strong>et</strong>c.;<br />

2 0 l'Isle ou Entre-Deux-Eau.c, entre <strong>la</strong> Moselle <strong>et</strong> <strong>la</strong> Seule<br />

13 vil<strong>la</strong>ges, dont Montigny, Augny, Jouy-aux-Arches, Marieul<strong>les</strong>;<br />

30 le Saulnoi.ç, entre <strong>la</strong> Seule <strong>et</strong> <strong>la</strong> Nied : une quarantaine de<br />

• vil<strong>la</strong>ges, dont Borny, Ars-Laquencxy, Peltre, Courcel<strong>les</strong>, Verny,<br />

Vigny;<br />

46 le Haut-Chemin, entre <strong>la</strong> Moselle <strong>et</strong> <strong>la</strong> Nied, côté Nord une<br />

quarantaine de vil<strong>la</strong>ges dont Noisseville, Antilly, Vrémy, Vrv;<br />

5 0 le FrancAleuf(Franc.Alleu), dont le'nomdisparutau xv Ill t siècle,<br />

<strong>et</strong> fut remp<strong>la</strong>cé par l'appel<strong>la</strong>tion , de n Vil<strong>la</strong>ges régis par <strong>la</strong> coutume de<br />

• M<strong>et</strong>s n, à l'Est de <strong>la</strong> Seille, avec Baudrecourt, Chénois, Morville-sur-<br />

Nied, <strong>et</strong>c.<br />

En dâhors <strong>du</strong> Pays messin, <strong>les</strong> châtellenies de Rémilly, Ifaboudange,<br />

Vie, avec Vie <strong>et</strong> Moyenvic, Lagarde, Fribourg, Albenroff; <strong>la</strong><br />

mairie de J?éméréville, acquise par l'évêque au traité <strong>du</strong> 24 décembre<br />

1595; contre l'abandon de Martial au <strong>du</strong>c de <strong>Lorraine</strong>; beaucoup<br />

plus loin vers le Sud, sur <strong>les</strong> bords de <strong>la</strong> Meurthe <strong>et</strong> de <strong>la</strong> Mortagne,<br />

<strong>les</strong> châtellenies de Moyen, Baccarat <strong>et</strong> liambervillers. Nous<br />

négligeons un grand nombre de fiefs 'dispersés en <strong>Lorraine</strong>, en<br />

Alsace <strong>et</strong> dans l'Empire.<br />

Il. DoMAiNEs DE L'lh'ÈCHé DE TOUL. '- La ville, <strong>la</strong> prévôté de<br />

.Lic'er<strong>du</strong>n <strong>et</strong> <strong>les</strong> 3 châtellenies de JJlénod, Maizières <strong>et</strong> Brixey, <strong>la</strong><br />

plus considérable.<br />

111. DotMxrs DE L'IYÉCHé DE Viwun. - La ville, <strong>les</strong> prévôtés de<br />

C/iarny, Mangiennes, Fresnes-en-Woëvre, Yilly, .Dieulouard, sur <strong>la</strong>'<br />

,Moselie, en amont de Pont-à-Mousson, <strong>et</strong>,'t<strong>la</strong>ns le Bar non mouvant,<br />

le fief de Au<strong>du</strong>n-le-f?o,nan.<br />

—0e 1601 à 1614 <strong>les</strong> domaines des <strong>Trois</strong> Évêchés furent rangés sous<br />

1. Texte francais <strong>du</strong> traité de Friedwuld dans Du Mont, IV. ri,, p. 31 f • On<br />

trouverait bon que le seigneur Roy s'impatronisât, le plus tôt qu'il pourrait. des<br />

vil<strong>les</strong> qui appartiennent d'ancienn<strong>et</strong>é è l'Empire <strong>et</strong> qui ne sont de <strong>la</strong> longue<br />

germanique, savoir de Cambrai, Toul en <strong>Lorraine</strong>, M<strong>et</strong>s. <strong>et</strong> Ver<strong>du</strong>n , <strong>et</strong> autres<br />

semb<strong>la</strong>b<strong>les</strong>, <strong>et</strong> qu'il le, gnrdzit, comme vicaire <strong>du</strong> Saint-Empire, auquel titre nous<br />

. sommes prêts de le promouvoir à l'avenir....<br />

Serinent solennel-, - lequel ils ont promis de garder <strong>et</strong> entr<strong>et</strong>enir ' invio<strong>la</strong>blement<br />

-, prêté le 21 avril 1512 par' <strong>les</strong> maRres échevins..., jurés... de M<strong>et</strong>s sur nos<br />

honneurs <strong>et</strong> part que nous prétendons en paradis • dans Du Mont, IV, 111,' p. 31<br />

voir aussi Id., V: t.

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