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ENTREPRISE
LE PETIT PASTEUR
À CHÂLONS
entrePrendre rendre I
Gagner
connaitre
entreprise
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DÉVELOPPEMENT LOCAL
RELAIS ET HALTES NAUTIQUES
EN CHAMPAGNE CENTRALE
. . . . .
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I I I I I I
II
I I
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en Champagne
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II
I
I
IIIIIIIII
IIIIII
IIIIII
IIIIII
NUMÉRO 51
JUILLET 2013
2,50 E
CAPCCI
informer
. . .. .. . . .. . . . . .. . .. .. . . .. .. .. . . . . . . . . .. . . ..
III I II II II I I I I I I I I I I I I I I II II II I II II I III III III I I I I III III I I I III II II II II II
IIIIII
Relais nautique de Châlons

SOM
MAIRE
EDITO
RIAL
ENTREPRISES P. 4-13
> Ecolab production France à Châlons
> Restaurant Le Petit pasteur à Châlons
> Agri-Conseil à Vitry-le-François
> Merrains de France à Le Vieil-Dampierre
> Interview de Sylvain Chedemail, Elivia à Vitry
Ecolab
DOSSIER P. 15-22
> Hôtellerie : des défis importants à relever
DÉVELOPPEMENT LOCAL P. 24-25
> Relais et haltes nautiques
en Champagne centrale
REPÈRES STATISTIQUES P. 26-27
> La création d’entreprises
en Champagne centrale
EMPLOI-FORMATION P. 28
> Emploi d’avenir et Contrat de génération
ACTIONS CCI P. 29-32
> Cycle de perfectionnement au management
d’entreprise
> La CCIT à la Foire de Châlons 2013
> Salon régional des prestataires de services
> Opportunités d’affaires
> Immobilier d’entreprises
CULTURE&LOISIRS P. 33
> Festival «War on Screen» à Châlons
CRISE
OU MUTATION ?
Le printemps n’ayant pas apporté l’embellie des
affaires que tout le monde espérait, la question de la
sortie de crise est plus que jamais posée.
Mais sommes-nous sûrs qu’il ne s’agit que d’une crise
cyclique ? Nous sommes de plus en plus nombreux à
considérer que la France, comme l’Europe de l’Ouest,
vit une profonde mutation qu’elle ne parvient pas
encore à comprendre et donc à gérer.
La situation de crise actuelle doit être analysée en
remettant en cause tous les schémas que nous avons
connus depuis 40 ans.
Plusieurs faits sont incontournables : le principal
est indéniablement l’émergence de la Chine comme
puissance économique mondiale. Ses achats conditionnent
le cours mondial des matières premières,
ses coûts de fabrication déterminent la localisation
des productions industrielles dans le monde.
Et la Chine est accompagnée dans sa croissance
par un groupe de pays, dits émergents, dénommés
BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud
qui maitrisent de plus en plus les technologies tout en
disposant de coûts de production faibles.
Le second point déterminant tient à la maturité de
nos économies : l’offre dépasse largement la demande
car les principaux besoins sont satisfaits. Et nos
produits ou nos prestations ont perdu en compétitivité
sur le marché mondial car leurs coûts de production
intègrent tous les avantages et les conforts que nous
avons voulu nous octroyer collectivement.
Bien installés dans notre prospérité, nous avons progressivement
perdu le goût du risque, de l’audace,
de la créativité, de la réactivité. La mutation que nous
devons entreprendre est certainement de retrouver
ces qualités. Il faut que chacun se sente responsable
de son destin. Nous avons les avantages d’un pays
organisé, diversifié, pacifié, cultivé. Ce doit être un
atout, non un handicap. Osons libérer les talents !
Le président, Michel Gobillot
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
3

4
CONNAÎTRE
entreprises
Vue aérienne du site Ecolab
qui a produit 110 000 t de solutions liquides
ou en pâte en 2012 et en prévoit 115 000 t en 2013.
Ecolab production France SAS à Châlons-en-Champagne
POUR UN MONDE
PLUS PROPRE !
Amélioration du site de production, lutte contre le gaspillage...
Ecolab s’est donné les moyens de ses ambitions pour optimiser
la performance de ses installations et toujours mieux servir ses clients,
lesquels utilisent au quotidien ses solutions de nettoyage et de désinfection.
Etre la plus sûre, la plus propre et la plus efficace usine chimique Ecolab du
monde, avec cinq grandes priorités : sécurité, service, qualité, coûts et
productivité. Cette ligne de conduite est celle du site Ecolab production
France SAS implanté à Châlons. L’usine est spécialisée dans les solutions
de nettoyage et de désinfection liquides ou sous forme de pâte (la
production de poudre est arrêtée depuis juillet 2012).
Pour atteindre les objectifs ambitieux qu’elle s’est fixés, l’entreprise
a engagé des investissements importants en 2012, à hauteur de 2,7 M€.
De nombreux travaux ont été réalisés : rénovation des bâtiments
et de la voirie ; installation de cuves de stockage supplémentaires ;
amélioration des lignes de conditionnement ; mise aux normes des
installations électriques et de sécurité ; réfection du pont à bascule ;
changement du système d’aspiration pour augmenter sa puissance...
Un budget de 2,7 M€ est également prévu sur 2013 pour la sécurité,
le process, le remplacement d’équipements vétustes, des lignes de
production supplémentaires, l’aménagement de nouveaux vestiaires...
Une optimisation à tous les niveaux
La lutte contre le gaspillage est aussi une priorité d’Ecolab qui a mis
en place une démarche de Lean Manufacturing début 2012, afin
d’améliorer le process et d’éviter ainsi les gaspillages. L’usine châlonnaise,
dont des représentants ont eu l’occasion de participer au Club Lean
mis en place par la CCIT de Châlons, est site pilote dans ce domaine
au niveau européen. «L’objectif est de gagner en productivité, de permettre
aux salariés de travailler dans de meilleures conditions avec
moins de stress et plus de sécurité, de pouvoir consacrer plus de
temps à certaines activités du site...», remarque David Kidd, directeur
d’Ecolab production France SAS depuis 2011.
«Les salariés sont acteurs et non plus de simples exécutants, ce qui
est stimulant. Dans cette démarche très positive, nous impliquons le
plus de monde possible : 39 % des salariés en 2012, et nous voulons
aller au-delà. Des indicateurs ont pu être améliorés pour satisfaire au
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
mieux les clients, notamment en
matière de mise à disposition
des produits.»
Autre priorité, la qualité. …Ecolab
dispose en interne d’un laboratoire
de contrôle : contrôle de
pour
I
I
IIIIII
I
IIIIII
accompagner
. . . .. . . .. . . .. .. .. . .. .. . . .. . .. . . . . . . . . . . . .
III II II II II I I I I I I I I I I I I II I II I II II II I III III I I III III III I III I III III II II II II
IIIIII
CAPCCI
Pour mener à bien sa stratégie de
développement vers de nouveaux
marchés et de réorganisation de
ses lignes de conditionnement,
Ecolab a bénéficié d’un accompagnement
de Delphine Garnier,
Conseillère d’entreprise au sein du
service Industrie de la CCIT de Châlons
également en charge des aspects
Environnement, pour la mise en
relation avec des partenaires
comme l’Agence de l’eau Seine-
Normandie, la Direccte, Oséo...
Delphine Garnier a aussi apporté
son soutien à l’entreprise dans le
cadre de sa politique de gestion
des risques environnementaux et
des aspects sécurité et qualité.
Contact à la CCI :
Delphine GARNIER,
03 26 21 87 18
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Remplissage manuel
des bidons de 20 litres,
conditionnement majoritaire
chez Ecolab.
réception, de charge, ajustements, contrôle de premier conditionnement,
des retours, certificat de conformité, formules de reprise, résolution
de problèmes, amélioration.
Sur le plan environnemental, Ecolab assure un prétraitement des
effluents avant transfert vers la station d’épuration de la ville : environ
300 m 3 par jour. La partie non traitable et non réutilisable de ces
effluents est détruite par incinération par des sous-traitants agréés
pour cette activité spécifique.
”
Etre acteurs de nos démarches
est stimulant pour les salariés
Réception des matières premières, stockage, préparation, mélange,
conditionnement, expédition sont les métiers du site marnais. Certaines
matières premières, comme le péroxyde d’hydrogène, sont
livrées par train grâce à une voie ferrée qui dessert l’usine, voie gérée
par la CCIT de Châlons. Les matières premières en vrac sont stockées
dans des cuves ou dans des sacs pour les poudres nécessaires à la
fabrication de certains produits liquides.
GROUPE ECOLAB
> Création en 1923
> Siège à Saint-Paul dans le Minnesota (Etats-Unis)
> Présence dans 165 pays, 22 usines en Europe
> 40 000 salariés dans le monde, dont 22 000 pour la force de vente
> Quatre grandes divisions : hygiène hospitalière, hygiène générale des sols
et surfaces, hygiène des textiles, hygiène en industries agro-alimentaires
et en agriculture
> Chiffre d’affaires global : 12 milliards de dollars
ECOLAB PRODUCTION FRANCE SAS
> Création à Châlons-en-Champagne en 1955 avec un premier bâtiment,
puis extension dans les années 70
> Joint-venture entre Ecolab et Henkel en 1991 qui a pris fin en 2009
> Aujourd’hui filiale d’Ecolab SNC à Issy-les-Moulineaux (92) où se trouve
la force de vente
> Seul site de production d’Ecolab en France
> Plus importante usine européenne du groupe : 84 590 m 2 dont 28 321 m 2
couverts
> Site Seveso II seuil haut
> 210 salariés, dont environ 45 intérimaires
> 110 000 tonnes de solutions liquides ou en pâte produites en 2012
(2 e site le plus important en Belgique : 80 000 t),
115 000 tonnes prévues pour 2013
> Capacité d’intégrer des produits d’autres sites
> 1 300 références produits à partir de 640 formulations
> Les produits Ecolab se retrouvent dans de nombreux secteurs
CONNAÎTRE
entreprises 5
Pour la production, l’entreprise
dispose de 15 mélangeurs, ainsi
que de 5 lignes automatiques
et 13 lignes manuelles pour le
conditionnement, du bidon de 5
litres au vrac pour transport en
citernes. Les bidons de 20 litres
sont majoritaires (1,5 million de
bidons remplis/an). Selon les
besoins, des fûts de 220 litres
et des containers de 1 000 litres
(pour un quart de toutes les livraisons)
sont aussi utilisés.
«Après conditionnement, les
produits sont livrés par camions
chez FM Logistic à Saint-Martinsur-le-Pré»,
explique David Kidd.
«Cette plate-forme logistique
dédiée à Ecolab depuis 2011
occupe 15 000 m² de surface
pour 18 000 palettes. Elle assure
le stockage, puis la distribution
sur toute la France de la plus
grande partie de notre production,
le reste étant destiné aux clients
en direct ou aux magasins du
groupe en Europe. Sur 110 000
tonnes de solutions produites,
65 000 tonnes passent par FM
Logistic.»
”
FM Logistic,
notre partenaire
logistique
La R&D du Groupe Ecolab se
trouve en Allemagne pour l’ensemble
de l’Europe. Les sites
comme celui de Châlons déploient
les nouveaux produits mis au
point après des tests à petite
échelle par le département R&D.
Ecolab Châlons travaille sur la
valorisation finale. L’usine intervient
comme prestataire de
services pour le groupe : elle
fabrique mais ne vend pas.
Les produits d’Ecolab production
France SAS répondent aux
besoins de nombreux grands
secteurs d’activités - l’industrie
(35 %), les institutions (25 %),
le secteur textile (24 %), l’agriculture
(16 %) - pour des clients
répartis sur l’Europe, principalement
sur la France. Des produits
qui font partie du quotidien des
populations.

Le Petit pasteur à Châlons-en-Champagne
UNE REPRISE
PROMETTEUSE
Pascal Herbaut a repris en 2008 le restaurant châlonnais
où il propose une cuisine élaborée, dans un cadre entièrement rénové.
Originaire du Nord et diplômé de l’Ecole hôtelière de Dunkerque, Pascal
Herbaut est titulaire d’un CAP, d’un BEP et d’un Bac pro Cuisine. Salarié
pendant dix ans, il acquiert son expérience en Bourgogne, dans le Vaucluse,
dans le Nord et dans la Marne, ainsi qu’à Birmingham en Angleterre
pendant 18 mois, avec des activités de restauration et de traiteur. Il
officie pour des structures type collectivité, maison de retraite, cantine
scolaire, restaurant gastronomique, restaurant traditionnel. Autant
d’opportunités d’exercer ses talents culinaires dans des conditions de
travail variées.
En 2008, Pascal Herbaut décide de se mettre à son compte et choisit
l’option reprise d’entreprise plutôt qu’une création, pensant à l’époque
qu’une reprise est «plus facile». L’établissement qu’il reprend est Le
Petit pasteur, situé à proximité du centre-ville de Châlons, rue Pasteur.
Un site ayant plus de 30 ans qu’il a rénové, agrandi pour avoir deux
salles totalisant une cinquantaine de couverts, agrémenté d’une terrasse
fleurie côté jardin pour une trentaine de couverts et disposant
d’un parking privé situé rue Sainte-Marguerite.
Pour se lancer, le restaurateur a bénéficié du dispositif Accre (Aide aux
chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise) et d’un prêt à taux 0
du Conseil régional à hauteur de 25 000 €.
Challenge de la reprise relevé
et chiffre d’affaires en progression
«Au final, je me rends compte qu’il est plus difficile de reprendre un
établissement dans lequel il faut investir pour le mettre aux normes
et au goût du jour, avec certaines contraintes imposées par les locaux
existants et leur aménagement, mais aussi remédier à de nombreux
vices cachés. J’ai dû réaliser une réfection de la peinture, changer le
mobilier et la vaisselle, acquérir une caisse enregistreuse, remettre à
neuf certains équipements de la cuisine, aménager la terrasse... De
plus, un changement de propriétaire déstabilise la clientèle. Si c’était
à refaire, j’opterais pour une création.»
Un challenge donc pour l’entrepreneur qui a osé se lancer en 2008,
année de crise. Mais défi relevé, puisqu’en 2013 l’établissement
enregistre sa deuxième année de progression en matière de chiffre
d’affaires.
Pascal Herbaut propose des menus Bistrot, Terroir, Tradition, Evénements
et organise des soirées dégustation en partenariat avec CPH La
Grande boutique du vin. «Une occasion pour les participants, une fois
par mois, d’apprendre à associer mets et vins. Beaucoup d’habitués
s’inscrivent à ces rencontres du vendredi soir autour d’une grande
CONNAÎTRE
entreprises 7
Pascal Herbaut élabore ses plats avec des produits de saison.
Le restaurant peut servir jusqu’à 50 couverts.
table pour un repas convivial et
des explications sur les vins et
champagnes.»
Du mardi au dimanche (sauf le
mercredi soir), le restaurant accueille
une clientèle de Châlonnais, avec
beaucoup de repas d’affaires le
midi, ainsi que des touristes le
week-end (Français, Allemands,
Belges, Québécois, Australiens...).
Cuisine maison
et soirées dégustation
Sa carte allie cuisine traditionnelle
et menus type brasserie avec
sole meunière, filet de bœuf au
foie gras, parmentier de canard,
etc. Une offre maison élaborée
en fonction des saisons et de
la demande pour des repas sur
mesure, des réceptions familiales,
des groupes...
Pascal Herbaut est entouré de
trois salariés et son épouse
Stéphanie, qui le soutient dans
son activité, lui prête main-forte
le week-end pour l’accueil des
clients et le service en salle.
L’activité du restaurant est
constante depuis sa création et
le jeune restaurateur a le projet
de développer une activité traiteur
naissante - plats à emporter,
à livrer ou à servir sur sites -, afin
d’augmenter son chiffre d’affaires.
Si l’activité évolue, il a même le
projet d’embaucher un serveur
et un cuisinier en contrat d’apprentissage.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013

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CONNAÎTRE
entreprises
Parmi les prestations proposées
par Agri-Conseil, figurent des visites d’essais
dans les champs.
Agri-Conseil à Vitry-le-François
GESTION DURABLE
DES SOLS
Aider les exploitants agricoles à réduire leur dépendance
aux produits phytosanitaires : c’est l’objectif de la petite entreprise
vitryate qui propose de l’information, de la formation et des solutions
informatiques innovantes.
Réduire les charges et l’impact négatif de l’acte de production sur
l’environnement : c’est pour répondre à cette attente des agriculteurs
que Vincent Franquet a créé Agri-Conseil à Vitry-le-François en 2000.
Ses interlocuteurs sont les agriculteurs en direct (pour 75 % de l’activité),
les Chambres d’agriculture, les coopératives, les associations,
les écoles. Les clients sont majoritairement répartis sur l’ensemble de
la France, ainsi que sur la Belgique et la Suisse.
Les expertises d’Agri-Conseil (6 salariés) sont multiples et axées sur
l’optimisation des traitements phytosanitaires pour une gestion durable
des sols : conseils pratiques, formations, fiches techniques sur
les produits phytosanitaires (2 600 références), préconisations pour
les grandes cultures avec «Phytorama», informations réglementaires,
expérimentations (10 à 15 par an pour des tests de matériels et de
produits, des essais dans les champs), tours de plaine, réunions techniques,
aide au rangement des produits...
Des expertises axées sur l’optimisation
des traitements
«Nous éditons également un logiciel informatique innovant d’aide à
l’utilisation des produits phytosanitaires, Tuduca, doublé depuis peu
d’une application pour mobile et tablette pour les modules réglementation
et mélanges de produits», explique Sylvain Schapman, chef de
projet chargé du développement de Tuduca. «Ce logiciel permet de
faciliter et de sécuriser la préparation des «bouillies» (mélanges de
produits phytosanitaires), avec des simulations. Son utilisation génère
pour les agriculteurs une simplification de leurs démarches, un gain
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
de temps, une sécurité réglementaire
et une réduction des
coûts.»
Pour mettre au point l’application
pour mobile et tablette,
Agri-Conseil a bénéficié d’une
Prestation technologique réseau
par l’intermédiaire de l’agence
de développement économique
régionale Carinna. La PTR a permis
l’octroi d’une subvention à
hauteur de 50 % de l’investissement
de 10 600 € engagé.
”
Gain de temps
et réduction des coûts
Les formations en Optimisation
des traitements phytosanitaires,
d’une à trois journées selon les
besoins des participants, sont
suivies par 300 à 400 agriculteurs
chaque année sur sites,
dans les locaux de Chambres
…
d’agriculture ou dans des structures
spécifiques. Toutes forma-

Page d’accueil du site internet d’Agri-Conseil
qui comporte informations et conseils utiles
aux agriculteurs.
tions confondues, quelque 1 500
agriculteurs sont formés chaque
année. L’entreprise travaille également
avec des prestataires
implantés en Normandie et dans
le Nord Pas-de-Calais pour les
formations et les tours de plaine.
Agri-Conseil propose enfin des
Flashs techniques tout au long
de l’année sur son site internet,
ainsi qu’un magazine trimestriel
sur abonnement, «Optidose».
1 500 agriculteurs
formés chaque année
«Les prestations d’Agri-Conseil
s’inscrivent dans la logique du
Plan Ecophyto qui impose une réduction
de l’usage des pesticides
au niveau national», souligne
Sylvain Schapman. «Il vise notamment
à réduire la dépendance
des exploitations agricoles
aux produits phytos, tout en
maintenant un niveau élevé de
production agricole, en quantité
et en qualité.»
L’objectif de Vincent Franquet et
de ses collaborateurs est maintenant
de développer les activités
d’Agri-Conseil et de faire évoluer
son logiciel. Pour accompagner
cet essor, la construction d’un
bâtiment de 200 m 2 est prévue
sur la Zone d’activités de
Loisy-sur-Marne. Le permis de
construire a été délivré et après
sélection des entreprises, les
travaux seront engagés pour que
le bâtiment soit opérationnel à
l’été 2014, avec un transfert de
l’activité.
À SAVOIR
NOUVELLES DESTINATIONS
DEPUIS PARIS-VATRY
CONNAÎTRE
entreprises 9
Marrakech au Maroc et Voronezh en Russie : ces destinations
sont désormais proposées au départ de l’Aéroport Paris-Vatry
par Ryanair pour la première et Polet Airlines pour la seconde.
La ligne Paris-Vatry/Marrakech a été ouverte le 26 avril 2013,
suite à la mise en place par Ryanair de sa première base marocaine
à Marrakech avec deux avions basés et 22 lignes. Objectif
de la compagnie low-cost : accueillir jusqu’à un million de passagers
par an et maintenir 1 000 emplois locaux au Maroc,
avec un investissement de plus de 170 millions de dollars
en faveur de l’Aéroport de Marrakech.
Au total, 15 000 passagers sont attendus sur la ligne
Paris-Vatry/Marrakech pour le printemps-été 2013,
avec des vols hebdomadaires le lundi et le vendredi.
C’est également le 26 avril que la ligne Paris-Vatry/Voronezh
a été ouverte pour une rotation chaque vendredi. Située à 500 km
au Sud de Moscou, la ville de Voronezh compte un peu plus
d’un million d’habitants et bénéficie d’un nœud ferroviaire
entre Moscou, Rostov et Kiev. Avec une capacité d’accueil
en hôtellerie de 41 établissements, la ville et ses environs offrent
un tourisme nature avec de nombreuses bases de loisirs
pour des randonnées pédestres, des promenades à cheval,
des safaris en 4x4
et tous les sports de plein air
et nautiques sur le Don.
Des sites historiques
sont aussi à visiter.
Quant aux vols vers Palma
de Majorque aux Baléares
et Heraklion en Crète, ils ont
redémarré respectivement
fin mai et fin juin 2013.
Sans oublier les lignes
vers Marseille, Nice et Porto.
Pour les réservations, se connecter sur www.ryanair.com
ou www.polet.ru
Pour en savoir plus sur l’Aéroport Paris-Vatry : www.vatry.com
RECTIFICATIF
FRARIEL À BUSSY-LE-CHÂTEAU
Une coquille s’est glissée dans l’article paru dans
Entreprendre & gagner en Champagne d’avril 2013 - n° 52,
en page 7, concernant l’EURL Frariel. Il faut lire 0,6 m3/h/m2 et non 6 m3/h/m2 concernant l’exigence de perméabilité
à l’air imposée par la RT2012.

10
CONNAÎTRE
entreprises
Merrains de France à Le Vieil-Dampierre
DOUVES ET DOUELLES
GARANTIES PUR CHÊNE
Le travail du bois est le quotidien de l’entreprise marnaise depuis 1997.
Son savoir-faire traditionnel évolue sans cesse pour s’adapter
à la qualité des grumes et aux normes en vigueur, et pour répondre
au mieux aux attentes des tonneliers.
Pour 1 m 3 de merrains permettant de produire des douves et douelles
destinées à la fabrication de 10 à 11 tonneaux, il faut 5 m 3 de bois
de chêne. Ce bois est la matière première utilisée par Merrains de
France à Le Vieil-Dampierre pour permettre au Groupe Vicard (siège
à Cognac en Charente) de fabriquer des tonneaux, foudres et cuves
tronconiques pour vins et alcools. Des contenants dont les capacités
vont de 225 à 700 litres pour les barriques et de 10 à 500 hectolitres
pour les cuves.
5 m 3 de bois de chêne sont nécessaires
pour fabriquer 1 m 3 de merrains
«Nous nous approvisionnons en chêne français sur le quart Nord-Est
de la France, ainsi que sur les massifs forestiers limitrophes (Allemagne
et Benelux)», souligne Hervé Boudot, directeur technique des merranderies
du Groupe Vicard. «Au-delà, la classification du chêne change
avec la dénomination de chêne européen. Les grumes sont sciées
transversalement puis fendues avant sciage de finition puis rabotage
éventuel. Les douves et douelles ainsi produites partent vers la
Tonnellerie Vicard à Cognac pour être retaillées puis séchées pendant
24 à 36 mois, avant usinage et fabrication des fûts. Fûts qui ont une
durée de vie variable selon leur destination : 18 à 48 mois pour les
vins (apport tannique), 5 à 30 ans pour les alcools (couleur et obligation
de l’élevage).»
”
Les grumes sont sciées
transversalement
puis fendues, avant sciage
de finition puis rabotage
éventuel.
Les fûts ont une durée de vie variable
selon leur destination
En fin de vie, les tonneaux se retrouvent dans les grands magasins
spécialisés, pour faire notamment des bacs à fleurs. Pour le recyclage
des déchets de la merranderie, sciures et copeaux, trois options
existent : un envoi en Belgique pour la fabrication de panneaux de
particules, une transformation en bois énergie, un broyage pour faire
des granulés destinés aux poêles à bois. L’exigence de la qualité des
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
barriques induit 70 % de déchets
de la grume à la douelle finale.
«Nos méthodes de travail traditionnelles
se perpétuent depuis
des décennies», explique Hervé
Boudot. «Chaque opérateur est
un petit artisan qui doit savoir
tout faire. Le bois est une matière
vivante et chaque pièce
est différente des autres. Les
procédés de fabrication des merrains
évoluent car le cahier des
charges des tonnelleries évolue
lui aussi et la qualité des grumes
de chêne que nous traitons se
détériore d’année en année.
Sans oublier les normes réglementaires
drastiques qui nous
sont imposées en matière de
sécurité du travail.»
”
Chaque opérateur
doit savoir tout faire
«Chaque besoin en nouvelles machines
doit sortir de notre imagination.
Notre métier n’étant pas
répandu, les constructeurs de
machines à bois ont tendance
à nous oublier, alors que …les besoins
sont là.»

Après une restructuration du
site en 2001 pour passer de 60
à 350/400 m 3 de bois traités
chaque mois, l’entreprise a le
projet d’une nouvelle restructuration
pour moderniser ses
équipements et s’adapter aux
contraintes réglementaires, ainsi
qu’à l’évolution de la qualité du
bois.
FAITS ET CHIFFRES
Les douves et douelles
produites par l’entreprise
sont destinées à confectionner
des tonneaux, foudres, cuves
tronconiques pour vins
et alcools.
CONNAÎTRE
entreprises 11
Créée par Jean Vicard en 1997 avec 8 salariés et implantée sur 3 ha,
l’entreprise marnaise Merrains de France fait partie du Groupe Vicard.
Elle compte aujourd’hui 17 salariés. Le groupe détient deux autres
merranderies : Merrains de Cognac et Merrains du Périgord
qui produisent au total 4 000 m 3 de merrains par an. Elles permettent
au groupe un auto-approvisionnement en bois à plus de 90 %.
Toutes trois sont certifiées PEFC depuis fin 2009 pour leur chaîne
de contrôle. La Tonnellerie Vicard fabrique 40 000 barriques par an,
dont 70 % sont destinées à l’export. Les Etats-Unis, l’Italie, l’Espagne
et les pays de l’hémisphère Sud représentent ses marchés principaux.
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe s’élève à 30 M€ pour un effectif
de 185 personnes et plus de 30 collaborateurs commerciaux dans le monde.

12
CONNAÎTRE
entreprises
Sylvain Chedemail, gestionnaire RH chez Elivia à Vitry-le-François
“
MOTIVATION ET CAPACITÉ
À S’INVESTIR
SONT ESSENTIELLES"
Fin 2012, la CCIT de Châlons a mené une enquête
auprès de 142 entreprises de la Champagne centrale pour connaître
les principales causes des difficultés de recrutement rencontrées.
Les résultats de cette enquête ont été publiés dans le numéro d’avril
d’Entreprendre & gagner en Champagne. Pour compléter ces résultats,
la CCIT a sollicité Sylvain Chedemail, gestionnaire Ressources humaines
chez Elivia à Vitry-le-François, pour qu’il explique les démarches
de recrutement au sein de son entreprise.
> Quels types de postes cherchez-vous à pourvoir ?
Elivia est un site de production caractérisé par une activité saisonnière
forte entre avril et août, avec la fabrication et le conditionnement de
produits à griller (brochettes, saucisses…). Sur cette période, nos effectifs
sont doublés par l’intégration d’environ 100 à 130 salariés saisonniers.
Nos besoins sont essentiellement des postes d’opérateurs
en production : réception, élaboration, fabrication, conditionnement,
étiquetage, expédition. Ponctuellement, des postes sont à pourvoir sur
des fonctions d’encadrement de production ou des services annexes
à la production (maintenance, économat, qualité, administratif). Selon
le poste à pourvoir, nous recrutons des ouvriers, des maîtrises et des
cadres.
> Privilégiez-vous les diplômes ou l’expérience ?
Le parcours professionnel et l’expérience sont les meilleurs atouts
des candidats qui doivent présenter une réelle motivation au travail et
répondre aux exigences liées à notre activité : application et respect
des règles d’hygiène, de qualité et de sécurité alimentaire, sécurité
des salariés, capacité d’adaptation, dextérité, prise d’initiative, professionnalisme.
Le niveau de diplôme varie selon le poste à pourvoir et les compétences
demandées. Sur les postes d’opérateurs en production, nous
ne demandons aucun diplôme. Sur des postes d’encadrement, certains
diplômes sont souhaités (BTS industries agroalimentaires ou
école d’ingénieur agro).
> Par quels intermédiaires passez-vous pour vos recrutements ?
Pour les postes d’opérateurs en production, nous travaillons avec les
fournisseurs de travail temporaire (Manpower, Randstad, Sup Intérim
et Adecco), chargés du recrutement et de la gestion des contrats. Pour
les postes qualifiés, nous faisons appel à Pôle emploi, à l’Apec, à l’Apecita
(spécialiste de l’emploi et du recrutement dans les métiers de
l’agriculture et de l’agroalimentaire) et aux sociétés de travail temporaire.
Les emplois d’opérateurs de production saisonniers sont gérés sous
forme de contrat intérim. Les emplois d’encadrement ou qualifiés font
l’objet de CDI ou de CDD.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
Sylvain Chedemail
est membre du Groupe Projets
Emploi-formation-apprentissage»
de la CCIT de Châlons.
> Assurez-vous des formations
en interne pour des mises
à niveau ?
La formation au poste de travail
est essentielle dans nos métiers
de production. Il n’existe pas de
formation préparant à nos métiers.
Nous formons donc en interne.
Pour certains postes, une
formation sur un autre site peut
être organisée avant la prise de
fonction sur le site vitryat ou au
travers de notre plan de formation.
Tout notre personnel reçoit une
formation en matière d’hygiène,
…
de qualité et de sécurité avec
remise à niveau chaque année.

Quelles actions menez-vous pour intégrer
les nouveaux salariés ?
Ateliers saucisserie,
qui connaît une forte activité
entre avril et août nécessitant
le recours à des salariés saisonniers,
et viande hachée d’Elivia.
Nous avons une procédure d’accueil et de formation. Pour les opérateurs
saisonniers, nous organisons des réunions pré-accueil ou réaccueil
où nous présentons notre société avec un film, notre activité,
nos métiers, nos produits et les règles d’hygiène, qualité et sécurité
(sécurité du personnel et sécurité alimentaire). Cette procédure
s’accompagne d’une visite du site.
Pour les postes d’encadrement ou qualifiés, nous organisons un processus
et une période d’intégration personnalisés : formation sur un
autre site, rencontre et formation avec les différents services, suivi du
plan d’intégration.
> Quelles difficultés rencontrez-vous dans vos recrutements ?
Sur les postes d’opérateurs en production à pourvoir, nous rencontrons
essentiellement des difficultés liées à la motivation des candidats, à
leurs capacités à s’adapter et à s’intégrer dans nos équipes, à l’assiduité.
Notre activité nécessite une capacité à s’adapter aux variations
des commandes de nos clients : commandes liées aux conditions météorologiques
pendant la saison et aux actions promotionnelles dans
les magasins. Les produits commandés par nos clients sont fabriqués
et expédiés le jour même de la commande. Notre organisation est en
flux tendu, sans stock.
L’usine Elivia de Vitry (140 salariés plus 100 à 130 saisonniers
chaque année, CA 43,6 M€ en 2011) est spécialisée dans la fabrication
de produits élaborés carnés ultra-frais - viandes hachées, à griller,
tranchées et saucisserie - et leur conditionnement en barquettes
(7 à 8 000 tonnes/an) pour la grande et moyenne distribution,
ainsi que pour la restauration hors domicile. Créé en 1988 par Arcadie,
puis géré par le Groupe Bigard de 1995 à 2010,
le site est désormais intégré à Elivia (2 600 salariés, CA 930 M€ en 2011),
filiale viande de la coopérative agricole Terrena (11 820 salariés, CA 4,4 Mds€
en 2011) et n° 2 de la filière viande en France. Elivia est spécialisée
dans l’abattage, la transformation et la commercialisation de viande de bœuf,
porc, veau et agneau.
Sur des postes d’encadrement
ou qualifiés, lors des entretiens,
nous sommes amenés à
rencontrer des candidats qui
ne prennent pas suffisamment
conscience des besoins de notre
société. Ils préparent de moins
en moins les entretiens de recrutement
et ceci, malgré la capacité
à trouver des informations
sur internet.
Néanmoins, notre société connaît
un turnover très faible, aussi
bien sur les postes d’opérateurs
que d’encadrement (l’ancienneté
moyenne est de 19 ans), signe
d’une bonne intégration et d’une
bonne ambiance de travail.
> Qu’est-ce qui, selon vous,
«rebute» les candidats ?
CONNAÎTRE
entreprises 13
Les conditions de travail liées
aux exigences de nos métiers
(température des ateliers de 3
à 5 degrés, règles d’hygiène et
de qualité, transformation de la
viande…) «rebutent» à tort certains
candidats. Nous sommes
dans la partie industrielle de la
filière viande (la transformation
et le conditionnement de produits
carnés) où l’environnement
n’est pas comparable à celui des
abattoirs.
> Qu’attendez-vous de la CCIT
de Châlons ?
Aujourd’hui, la CCIT offre déjà
énormément de services (conseils,
club RH, réunions, bourse de
l’emploi, accompagnement dans
l’apprentissage…). Nous n’utilisons
pas suffisamment les services
existants. Nous devons poursuivre
et renforcer les échanges, ainsi
que la promotion de nos industries
et de nos métiers.

HOTELLERIE
DES DÉFIS IMPORTANTS
À RELEVER
Les hôteliers, les indépendants comme ceux
de chaînes, sont confrontés aux évolutions
du secteur, des attentes des clientèles
et de l’économie en général,
ainsi qu’à des contraintes quelquefois lourdes.
Tour d’horizon en Champagne centrale.
Saisonnalité, difficultés économiques au niveau national, baisse du
pouvoir d’achat des consommateurs, coûts de mise aux normes importants,
concurrence des gîtes et chambres d’hôtes, part croissante
- voire étouffante - des commissions versées aux centrales de réservations
qui réduisent les marges des hôteliers, difficultés pour trouver des
repreneurs lors de départs en retraite... d’un côté. Nouveau classement
hôtelier et échéance 2015 pour une mise aux normes d’accessibilité
handicapés de l’autre.
Mais aussi, comme le souligne Coach Omnium, agence spécialisée dans
le conseil et les études marketing & économiques pour le tourisme :
les changements dans les habitudes de consommer et les modes de
vie, les fluctuations imprévisibles du tourisme, la mise en place de la
RTT dans les entreprises, la chasse aux notes de frais pour la clientèle
d’affaires, les dysfonctionnements dans la concurrence, l’accès compliqué
aux crédits, les conditions d’exercice et les importants prélèvements
fiscaux et sociaux obligatoires, les difficultés de recrutement de
personnel...
Ces nombreuses évolutions et contraintes pèsent fortement sur les
possibilités de rentabiliser une affaire hôtelière. Partout en France,
les hôteliers doivent relever des défis importants pour pérenniser et
APPROFONDIR
dossier 15
développer leur activité, notamment
en investissant pour maintenir
ou améliorer la qualité de leurs
équipements et de leurs prestations.
Par ailleurs, toujours selon Coach
Omnium, les phénomènes de
concentration s’intensifient dans
l’hôtellerie, comme dans les
autres secteurs d’activité économique.
Les deux groupes hôteliers
leaders en France - Accor et Louvre
hôtels - contrôlent près des 3/4
des hôtels affiliés à des chaînes
hôtelières intégrées, Accor en
fédérant à lui seul 47,5 %. 36
enseignes de chaînes ont disparu
en 15 ans en France, en raison
de fusions-absorptions ou parfois
de faillites, alors qu’il ne se crée
presque plus de réseaux nouveaux.
De leur côté, près d’un hôtelier
français sur deux (48 %) n’adhérant
…
à aucun réseau, les indépendants
sont souvent isolés et fragilisés.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013

HOTELLERIE
DES DÉFIS IMPORTANTS
À RELEVER
L’Hôtel Pasteur à Châlons est en cours
de réhabilitation totale pour proposer 25 à 27 chambres,
avec l’objectif d’obtenir 3*.
Pour Coach Omnium, une grande professionnalisation
de l’hôtellerie est en train de s’opérer, avec un avenir
réservé uniquement aux plus solides, aux plus grandes
entreprises et aux hôteliers qui parviennent à s’adapter
aux attentes des clientèles. Si les chaînes ont leur succès,
il y a encore beaucoup de place pour des hôteliers
indépendants imaginatifs, volontaires et entreprenants.
Les hôteliers de la Champagne centrale n’échappent pas aux difficultés
conjoncturelles et aux mutations du secteur hôtellerie dans son
ensemble. Pourtant, les arrondissements de Châlons, Vitry et Sainte-
Ménehould bénéficient d’atouts pour permettre aux hôteliers de tirer
leur épingle du jeu, atouts qui s’ajoutent à leur professionnalisme.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
Le territoire présente des atouts propices
à attirer la clientèle
Le territoire bénéficie d’un positionnement stratégique. Il est situé
entre Strasbourg et Paris, au cœur du quart Nord-Est de la France
et au carrefour de l’économie de l’Europe du Nord, avec un réseau
routier important et une connexion directe à deux autoroutes, ainsi
qu’une desserte TGV Est à Châlons et à Vitry. Avec des particularités
bien spécifiques comme la présence de l’Aéroport Paris-Vatry, du Lac
du Der et des richesses de l’Argonne, un vignoble et des maisons de
champagne réputés, des circuits touristiques, des animations, festivals
et spectacles renommés, des foires, salons et concerts au Capitole à
Châlons, un patrimoine architectural riche, de hauts-lieux du tourisme
de mémoire... Des atouts propices à attirer la clientèle touristique
comme la clientèle d’affaires.
La Champagne centrale compte
43 hôtels (dont 25 classés de
1 à 4 étoiles) pour un total de
1 088 chambres - des hôtels
de tourisme indépendants, de
chaînes, de chaînes intégrées
ou de chaînes volontaires. Un
parc non négligeable ! Quelquesuns
d’entre eux témoignent de
leur situation actuelle, de leurs
regrets, de leurs espoirs...
Une rénovation
de fond en comble
L’Hôtel Pasteur à Châlons-en-
Champagne, établissement indépendant
réputé pour son calme,
existe depuis de nombreuses
décennies et a été repris en
avril 2010 par Marina Georges,
gérante, qui est entourée de
cinq salariés. La clientèle est
constituée essentiellement de
commerciaux et quelquefois d’ouvriers
de chantiers en cours de
CENTRALES DE RÉSERVATIONS
réalisation dans la région, ainsi
que de quelques touristes : prin-
La plupart des hôtels français sont référencés par des centrales de
cipalement des Anglais, ainsi
réservations. Il s’agit essentiellement des indépendants qui représentent
48 % du parc hôtelier (8 512 établissements) et 32 % du nombre de
que des Hollandais... La clientèle
chambres offertes sur le territoire. Parmi ces plates-formes, qui sont tourisme représente 10 % de
incontournables mais imposent leurs conditions, figurent booking.com, l’activité.
expedia.fr, hotel.com, tripadvisor.fr, hotelclub.com...
Les périodes de forte fréquen-
L’hôtelier qui ne se plie pas aux règles de la centrale peut être évincé tation sont la semaine du Fes-
de la Toile. Pour être référencé sur ces sites, il doit octroyer en moyenne 10 % tival Furies en juin pour les
de ses chambres au site, selon la taille de son établissement. Il doit artistes, les trois semaines
aussi s’acquitter d’une commission variant de 10 à 25 % par réservation d’épreuves du Capes histoire-
sur le prix public des chambres, selon les centrales. Des pratiques qui
géographie de mi-juin à mi-juillet
pénalisent les professionnels comme les consommateurs. D’autant que
pour les candidats, les dix jours
souvent les clients pensent avoir réservé en direct et non par l’intermédiaire
d’une centrale.
de la Foire de Châlons fin août-
Autre travers, des centrales indiquent que les hôtels sont complets, alors début septembre pour les expo-
que l’indisponibilité ne concerne que le quota de chambres alloué à la sants, ainsi que le Gala des
centrale par l’hôtelier. Pour éviter tout problème et recevoir les réservations Fignos (Arts & métiers ParisTech)
en direct, les hôteliers disposant de leur propre site internet ont tout le premier samedi de décembre.
intérêt à mentionner «Site officiel» en prolongement du lien internet La durée moyenne de séjour …est
auquel les internautes ont accès en naviguant sur un moteur de de moins de deux nuitées.
recherche.

Campanile
à Châlons-en-Champagne :
49 chambres 3*.
Hôtel de La Poste à Vitry :
29 chambres, Logis 2 Cheminées
et 3 Cocottes.
“
«Il faut renforcer la visibilité des établissements
En novembre 2012, Marina Georges a engagé d’importants travaux
pour réhabiliter la totalité de l’établissement devenu trop vétuste.
«Tout a été cassé à l’intérieur et seuls les murs extérieurs ont été
conservés. Les travaux vont permettre de réaliser 25 à 27 chambres
tout confort sur trois niveaux aux normes incendie, ainsi qu’à celles
obligatoires à l’horizon 2015 pour l’accessibilité handicapés. Coût
de l’investissement : 1 M€.» Dans 12 à 18 mois, les clients pourront
séjourner dans un hôtel flambant neuf avec ascenseur, salle de sport
et sauna, pour lequel un classement 3* sera demandé.
Marina Georges a cependant un regret, son hôtel étant un peu éloigné
du centre-ville, les clients potentiels ont parfois du mal à le trouver.
«La mairie n’a attribué à l’établissement que trois panneaux signalétiques.
La taxe de séjour obligatoire imposée aux hôteliers et versée à
l’Office de tourisme pourrait notamment servir à renforcer la visibilité
des établissements.»
L’indispensable adaptation
aux contraintes des entreprises
Comme l’ensemble du secteur hôtellerie, L’Hôtel Pasteur a connu deux
années difficiles en 2011 et 2012 pour la partie affaires. Les entreprises
cherchent à réduire les frais de déplacement et d’hébergement
de leurs collaborateurs et donc la durée des séjours, la fréquentation
étant concentrée sur les mardis et mercredis soir.
L’hôtellerie est une affaire de famille pour Marina Georges. Son compagnon,
Laurent Choisy, est propriétaire d’un hôtel indépendant lui
aussi implanté à Châlons, Le Montréal. L’établissement, qui compte
8 salariés, propose 43 chambres 2*. Il est affilié à une chaîne volontaire,
Citotel, et labellisé Qualité tourisme. Ses clients sont essentiellement
des représentants, des techniciens... Les touristes ne représentent
que 10 % de la clientèle.
Appartenance à une chaîne intégrée
Campanile à Châlons-en-Champagne fait partie du Groupe Louvre
Hôtels, pôle hôtelier du Groupe du Louvre. L’établissement, qui compte
12 salariés, est classé 3* dans le cadre du nouveau classement hôtelier
et propose 49 chambres. Pour son dirigeant, Christophe Vollereaux
arrivé en novembre 2012, «appartenir à une chaîne intégrée permet
d’être reconnu grâce à l’appartenance de cette chaîne à un groupe
de renommée internationale». «Ce qui favorise notamment la conclusion
de contrats avec des sociétés de toute la France pour l’hôtellerie
business (séminaires et réunions) et d’affaires. Pour les séminaires,
nous répondons aux besoins de sociétés implantées essentiellement
sur l’Est de la France, voire plus loin.»
APPROFONDIR
dossier 17
Outre la clientèle business et
affaires, l’établissement marnais
accueille beaucoup de touristes.
Principalement des Anglais, ainsi
que des Français, quelques Italiens...
avec des pics de fréquentation
au moment des vacances scolaires
et tout l’été.
Les clients de l’hôtel ont à leur
disposition un restaurant de 60
couverts et leur durée moyenne
de séjour est de deux nuitées.
Nouveau classement :
un coût raisonnable
«Pour maintenir mes 3* dans le
cadre du nouveau classement
hôtelier, j’ai apporté quelques
adaptations qui ont représenté un
coût d’environ 3 000 €. Un investissement
très raisonnable car
j’étais déjà dans la norme 3*. La
démarche n’a rien changé vis-àvis
de la clientèle et en termes de
fréquentation.» François Laumel
a repris en 2010 l’Hôtel de La
Poste à Vitry-le-François (créé
dans les années 60). Logis 2
Cheminées et 3 cocottes, l’établissement
compte 29 chambres
et trois salles totalisant 140
couverts pour une restauration
gastronomique.
L’hôtel-restaurant (10 salariés)
accueille des touristes venant de
partout, surtout les week-ends et
en période estivale. Tout au long
de l’année, il est aussi fréquenté
par une clientèle d’affaires. «Si
le nombre de nuitées varie de
1 à 8, certains clients réservent
jusqu’à un mois d’hôtel comme
à l’occasion du chantier pétrolier
de Huiron qui a permis la réservation
de 12 chambres.»…

HOTELLERIE
DES DÉFIS IMPORTANTS
À RELEVER
> Evolution du parc hôtelier en Champagne centrale
Nombre d’hôtels nc 0 et 1* 2* 3* 4* total
2008 12 11 16 6 3 48
2011 9 9 16 6 3 43
Nouveau classt 2011 15 3 11 12 2 43
2012 15 3 11 12 2 43
Nombre de chambres nc 0 et 1* 2* 3* 4* total
2008 118 357 389 191 108 1 163
2011 79 333 400 188 105 1 105
Nouveau classt 2011 158 214 292 373 68 1 105
2012 157 214 292 357 68 1 088
Proximité d’un pôle touristique attractif
«La marque Logis est importante pour la clientèle et en complément,
j’ai investi pour aménager un garage avec une capacité de dix deuxroues
en vue d’obtenir prochainement une labellisation «La Champagne
à vélo», attribuée par le Comité régional du tourisme Champagne-
Ardenne en partenariat avec le CDT51», remarque Thierry Gérardin,
propriétaire de l’Hôtel-restaurant Le Cheval blanc à Giffaumont qu’il
a créé en 1990. «Un label qui devrait séduire de nouveaux clients.»
Pour Thierry Gérardin, dont l’hôtel-restaurant est situé à proximité
immédiate du Lac du Der, le pôle touristique que représente le lac
est attractif et un atout indéniable, avec deux grandes saisons : l’automne-hiver
pour l’ornithologie et le printemps-été pour les plaisirs de
la nature, les balades à pied, en VTT ou à cheval, les activités nautiques...
“
«Les actions en faveur du développement local
ont un impact indéniable
«Nous accueillons aussi des clients à l’occasion d’animations ponctuelles
: un feu d’artifice sur le lac vers le 25-30 juillet, une grande
brocante sur deux jours avec feu d’artifice mi-août... Et le futur …Casino
sera un plus pour séduire une nouvelle clientèle. Les efforts des collectivités,
du Comité régional de tourisme, du Comité départemental
LE GROUPE ACCOR
DYNAMISE SES MARQUES
Dans le cadre d’une stratégie de dynamisation reposant
sur la rénovation de son parc hôtelier, le Groupe Accor repositionne
ses marques pour répondre à l’évolution des modes
de consommation. Ainsi, Ibis, Ibis All seasons et Etap hotel évoluent
pour devenir trois enseignes innovantes :
Ibis reste (un établissement à Châlons-en-Champagne), All seasons
et Etap hotel deviennent respectivement Ibis styles et Ibis budget.
Avec une nouvelle identité graphique et des services
adaptés aux attentes et budgets des consommateurs.
Pour en savoir plus : www.ibis.com
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
> Nombre de chambres vendues par étoile
230
220
210
200
190
180
170
160
150
140
130
120
110
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
2008 2009 2010 2011 2011* 2012*
* Nouveau classement
nc 0 et 1* 2* 3* 4* Ensemble
L’offre hôtelière est stable
depuis 2006. Seule la répartition
par nombre d’étoiles a changé, en
raison du nouveau classement hôtelier.
Pour pouvoir comparer les données
avant et après nouveau classement,
les données 2011 ont été rétropolées
pour tenir compte des critères
du nouveau classement 2012
appliqués à l’année 2011.
D’où deux types de données
pour l’année 2011 :
2011 (ancien classement)
et 2011 nouveau classement.
NOUVEAU
CLASSEMENT
HÔTELIER
Depuis le 22 juillet 2012,
le nouveau classement hôtelier
remplace le précédent
datant de 1986. Délivré
par Atout France, agence
de développement touristique
de la France, il n’est pas
obligatoire. L’audit
de classement est effectué
par un cabinet privé accrédité
par le Cofrac (www.cofrac.fr)
et son coût est à la charge
de l’établissement demandeur.
Il s’étend de 1 à 5 étoiles.
Il présente des critères
obligatoires et «à la carte».
L’établissement doit obtenir
au moins 95 % des points
obligatoires et un nombre
minimum de points «à la carte»,
selon le classement demandé.
Le pourcentage de points
obligatoires non obtenus
doit être compensé par trois fois
plus de points «à la carte».
Le compte-rendu d’audit
est envoyé dans les 15 jours
suivant sa réalisation.
Le classement est obtenu
pour 5 ans.

du tourisme de la Marne, de l’Office
de tourisme du Lac du Der et de
la CCIT de Châlons en faveur du
développement local sont à saluer.»
La pays du Der offre aussi
des sites attractifs comme les
églises à pans de bois, des ateliers
d’artisanat...
Le Cheval blanc (8 salariés), qui
compte 14 chambres et une
suite, est classé 2* et Thierry
Gérardin regrette de n’avoir pas
fait les démarches pour en obtenir
une troisième.
«Les étoiles
attirent les clients
«Je craignais que cela fasse peur
aux clients fidèles, or beaucoup
fréquentent des établissements
3* et seraient satisfaits que le
mien obtienne une 3 e étoile.
Pour répondre aux critères de ce
classement, seuls 8 à 10 jours
de travaux d’amélioration seraient
à réaliser et je prévois de demander
une 3 e étoile en 2013, laquelle
ne fera que renforcer l’image de
mon hôtel et du site du Lac du
Der.
L’établissement marnais, Logis
3 Cheminées et 2 Cocottes, est
référencé dans le Guide Michelin,
le Guide du routard et Le Petit
futé. Il est fréquenté par une
importante clientèle d’affaires et
accueille de nombreux touristes :
des Français bien sûr, mais
aussi beaucoup de Hollandais,
d’Anglais... Les clients restent en
moyenne trois nuitées et ils ont
à leur disposition deux salles de
restaurant pour 70 couverts et
une cuisine gastronomique.
Reprendre pour pérenniser
“ “
Le Cheval blanc
à Giffaumont :
14 chambres et 1 suite,
classé 2*, Logis
avec 2 Cheminées
et 3 Cocottes.
APPROFONDIR
dossier 19
Créé en 1893, l’Hôtel-restaurant Le Cheval rouge à Sainte-Ménehould
a été repris il y a 25 ans par François Fourreau. Pendant quelques
années, son fils Mathieu, labellisé Maître restaurateur, a pris la main
progressivement en officiant en cuisine au côté de son père. Il est
aujourd’hui Pdg de l’établissement. Pour reprendre ce dernier, il a fortement
investi, sans aide financière. Avec son épouse, il a acheté des
actions petit à petit pour devenir majoritaire et éviter que l’établissement
change de main. Il emploie 18 salariés dont 6 apprentis.
Logis Marne avec 2 Cheminées et 2 Cocottes, et classé 2*, Le Cheval
rouge compte 24 chambres. Une salle de restaurant et une brasserie
peuvent accueillir jusqu’à 80 convives. L’établissement figure dans les
Bib gourmand et Bib hôtel du Guide des bonnes petites tables Michelin
pour son très bon rapport qualité/prix.
«Le nouveau classement hôtelier
a été une formalité
Le nouveau classement hôtelier a été pour Mathieu Fourreau «une
formalité, puisque les chambres font l’objet d’un entretien régulier
chaque année». «L’investissement engagé a donc été réduit et a
essentiellement concerné les normes incendie et le circuit de …lumière.»
Le Cheval rouge reçoit une importante clientèle d’affaires : des VRP
Le Cheval rouge à Sainte-Ménehould : 24 chambres 2*,
Logis avec 2 Cheminées et 2 Cocottes.

HOTELLERIE
DES DÉFIS IMPORTANTS
À RELEVER
et des salariés travaillant sur des chantiers de BTP réalisés sur
l’Argonne, surtout du lundi au vendredi soir. A partir de Pâques, du jeudi
au dimanche, de nombreux touristes (Français, Belges, Anglais...)
fréquentent l’établissement. La proximité de la forêt argonnaise et ses
nombreuses activités ludiques et sportives sont un plus pour attirer la
clientèle touristique.
Une localisation stratégique
pour la clientèle d’affaires
A Vienne-le-Château, l’Hôtel-restaurant Le Tulipier bénéficie d’une
localisation stratégique sur la zone Paris-Troyes-Metz-Strasbourg, à
proximité immédiate d’un nœud autoroutier et au cœur de la forêt
d’Argonne. L’établissement, créé par Richard Dogna en 2003, accueille
tout au long de l’année une importante clientèle d’affaires,
notamment pour des séminaires. Sa localisation répond en effet aux
attentes d’entreprises situées sur le quart Nord-Est de la France, à la
recherche de sites permettant à leurs collaborateurs et commerciaux
de parcourir des distances raisonnables.
LIENS UTILES
“
«Il faut investir, mais en restant prudent
L’hôtel dispose d’une salle de séminaire, ainsi que de trois succursales
situées à la Maison du pays d’Argonne. Ces salles peuvent accueillir
de 5 à 130 personnes pour des journées d’étude ou des séminaires
résidentiels. Des Soirées étapes sont proposées aux commerciaux.
Le Tulipier héberge aussi une importante clientèle de touristes, principalement
d’avril à octobre, venant majoritairement du Benelux.
La clientèle d’affaires représente 70 % de l’activité pour un chiffre
> Atout France : http://atout-france.fr
> Comité départemental du tourisme de la Marne : http://tourisme-en-champagne.com
> Comité régional de tourisme Champagne-Ardenne : www.tourisme-champagne-ardenne.com
> Coach Omnium : www.coachomnium.com
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
Le Tulipier à Vienne-le-Château :
38 chambres, classé *3, Logis
avec 3 Cheminées et 3 Cocottes.
Et une localisation stratégique
pour accueillir des séminaires.
d’affaires pratiquement équivalent
à celui généré par la clientèle de
touristes, soit 30 % de l’activité.
L’hôtel-restaurant, classé 3*, a
aussi 3 Cheminées et 3 Cocottes
aux Logis de France et il emploie
14 salariés. Il dispose de 38
chambres, d’une salle de restauration
de 50 à 60 couverts, ainsi
que d’une salle de réception
pouvant accueillir une centaine
de personnes. Les clients ont
aussi accès à une piscine couverte
et chauffée, à une salle de
fitness et à l’espace ping-pong et
badminton de l’hôtel. D’autres
activités se trouvent à proximité du
Tulipier, tel que l’accrobranche
ou le paintball du Parc Aventure
de Sainte-Ménehould.
«Le nouveau classement hôtelier
m’a permis d’obtenir une troisième
étoile», remarque Richard Dogna.
«Il a été pour moi une mise en
conformité. Le bâtiment n’a que
dix ans et son évolution s’est
faite au fil des années, notamment
…
en matière de normes de sécurité

avec des sorties de secours par exemple, ainsi qu’une rénovation
des sols... Nous nous devons d’apporter aux clients un maximum de
confort avec un rapport qualité/prix intéressant. Travailler sur un site
tel que le mien est un vrai challenge et il faut être au top. On ne peut
pas se permettre quelque chose de médiocre. Pour l’avenir, il y aura
encore des choses à faire, mais il faut être prudent en matière d’investissements.
Surtout avec l’annonce d’une hausse de la TVA de trois
points pour la restauration qui aura une forte incidence sur l’emploi.»
Accueil et services de qualité sont indispensables
«L’hôtellerie-restauration subit la crise économique, surtout depuis
janvier 2012», remarque Didier Lepissier, hôtelier-restaurateur à Vertus
(deux Logis Marne, 3 * : Le Thibault IV - 15 chambres, 2 Cheminées
et 2 Cocottes - et L’Hostellerie de la Reine blanche - 31 chambres,
3 Cheminées et 2 Cocottes), également élu de la CCIT de Châlons,
animateur de la Commission tourisme de la Chambre et président des
Logis de la Marne.
«Les budgets des entreprises sont en baisse, les commerciaux doivent
réduire leurs frais et la durée des séminaires se raccourcit. Beaucoup
d’entreprises ont désormais leurs propres salles dédiées aux séminaires
et proposent des plateaux-repas. Par ailleurs, la restauration le
midi est devenue difficile car les clients ont moins de temps et optent
pour des concepts de restauration rapide qui se développent fortement,
notamment en périphéries au détriment des centres-villes. La rentabilité
des hôteliers est impactée par les commissions versées aux centrales
de réservations sur internet. 70 % des réservations se font par ce biais
et les hôteliers captent de moins en moins de clients en direct. Le
constat est le même pour la restauration.»
«La Marne a de nombreux atouts, or les clients ne restent en
moyenne que 1,57 nuit dans les hôtels. Il va falloir en faire de plus en
plus afin d’attirer des clients pour des courts séjours, avec des
> Taux d’occupation en Champagne centrale
100 %
90 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0 %
2008 2009 2010 2011 2011* 2012*
* Nouveau classement
nc 0 et 1* 2* 3* 4*
Le Thibault IV à Vertus :
15 chambres, Logis
avec 2 Cheminées et 2 Cocottes.
APPROFONDIR
dossier 21
animations notamment. Les hôteliers,
surtout les indépendants
et principalement en milieu
rural, sont aussi confrontés à la
concurrence directe des gîtes et
chambres d’hôtes, y compris pour
la clientèle d’affaires. Il existe
118 structures dans la Marne
totalisant quelque 600 chambres.
La reprise d’établissements indépendants
suite à des départs
en retraire de leurs propriétaires
est une autre problématique :
trouver des repreneurs est très
difficile. C’est un souci majeur
pour le secteur hôtellerie-restauration,
comme pour d’autres
secteurs d’activités.»
“
> Evolution des taux d’occupation
70
65
60
55
50
45
40
35
«Professionnalisme
avant tout !
«Enfin, le secteur a subi les
conséquences des aléas climatiques
du début de l’année 2013.
En conclusion, il est fragile. Les
hôteliers qui vont tenir sont ceux
qui bénéficient d’une bonne localisation
géographique, d’un professionnalisme
maximum, ont
une très bonne gestion et proposent
un accueil et des services
de qualité, tout en faisant attention
aux prix qu’ils pratiquent.»
2008 2009 2010 2011 2011* 2012*
* Nouveau classement
nc 0 et 1* 2* 3* 4*

22
APPROFONDIR
dossier
HOTELLERIE
DES DÉFIS IMPORTANTS
À RELEVER
LA MARQUE LOGIS
Créée en 1949, la marque Logis a pour maître mot la qualité : de l’accueil,
de l’hôtel, de la table, des prix. Avec deux classements : Cheminée
pour les hôtels et Cocotte pour les tables. Ces classements sont revus
tous les trois ans à la suite d’un audit qualité. Tous les Logis sont exclusivement
tenus par des propriétaires indépendants.
Lorsqu’il a intégré cette chaîne, l’hôtelier doit verser une cotisation
annuelle à la Fédération internationale des logis et s’acquitter d’un
pourcentage de commission auprès de la centrale de réservations
interne aux Logis - Logis international services (Lis) -, voire auprès
d’autres centrales de réservations s’il le souhaite. Il bénéficie d’une
présence dans le Guide des Logis édité à 625 000 exemplaires, dont
20 000 pour la Marne. Plus une nouveauté en 2013 : une Carte fidélité
Logis remise gratuitement aux clients et leur permettant d’avoir des
chèques cadeau en retour.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
La qualité pour priorité
Le réseau bénéficie également d’actions de communication au niveau
national avec des spots TV publicitaires, des insertions publicitaires
dans la presse écrite, des communiqués de presse, des coffrets cadeaux
Logis, une présence sur les réseaux sociaux, des newsletters destinées
aux clients...
Les Logis de la Marne étaient présents
sur le salon Destination Marne 2013 à Reims.
CCI DE CHÂLONS,
PARTENAIRE
DES LOGIS DE LA MARNE
Animatrice Logis pour la Marne,
Isabelle Laniesse, conseillère
d’entreprises au sein de la CCIT
de Châlons, est également responsable
de l’Observatoire de l’hôtellerie mis en place
par la Chambre en 2004. Elle a pour mission de mesurer l’activité
du secteur hôtellerie-restauration en Champagne centrale,
afin de dégager des données chiffrées pouvant être communiquées
aux collectivités locales et régionales, ainsi qu’à tout acteur
économique travaillant dans ce secteur et susceptible de créer
ou de reprendre un établissement existant. Une fois par trimestre,
elle réalise une enquête auprès des professionnels pour connaître
l’évolution de leur nombre de chambres, leurs taux d’occupation,
leurs périodes de fermeture, les labels obtenus... Isabelle Laniesse
accompagne également tous les hôteliers-restaurateurs pour les aider
à développer leur entreprise, dans leurs démarches de mise
aux normes, d’accès au nouveau classement hôtelier, dans le montage
de dossiers de demande d’aides financières pour leurs investissements,
pour une ouverture sur le numérique,
pour la mise en relation avec des repreneurs...
Contact : 03 26 21 91 91 ou 06 30 16 88 85
ilaniesse@chalonsenchampagne.cci.fr
Les Logis de la Marne étaient
présents sur l’édition 2013 du salon
Destination Marne, organisé à
Reims par le Comité départemental
du tourisme du 15 au 17 mars
et réunissant 126 professionnels
qui ont accueilli quelque 16 000
visiteurs. Une occasion de distribuer
sur le stand Logis des
chèques cadeaux, des Guides
des Logis 2013, des dépliants
Logis Marne, des sacs à l’effigie
des Logis, d’organiser des animations
et de répondre aux
nombreuses questions des visiteurs
sur l’hôtellerie marnaise.
Un tirage au sort, suite au dépôt
de quelque 8 000 bulletins, a
permis à l’un des visiteurs de
gagner une voiture électrique,
une Renault «Twizy» d’une valeur
de 7 500 €.
A l’occasion de ce salon, les
représentants des Logis de la
Marne présents ont pu constater
la forte notoriété de la marque et
une reconnaissance de la qualité
des établissements et de leurs
tables.
Prochaine édition de Destination
Marne en mars 2015.
> Les Logis de la Marne
regroupent 18 établissements
dont 13 en Champagne centrale,
pour une capacité totale
de 500 chambres. Tous ont opté
pour le nouveau classement
hôtelier et sont classés de 2 à 4*,
le 4* étant L’Hostellerie du Mont-Aimé
à Bergères-les-Vertus.
> En 2014, un concours
de service en salle sera organisé
par les Logis de la Marne
et le CFA interpro de la Marne
à Châlons. Un concours
départemental destiné à valoriser
cette activité très importante
pour les hôteliers-restaurateurs.
www.cfa-alfor.fr

24
OBSERVER
développement local
Le Relais de l’Anse
du Jard à Châlons
est ouvert d’avril
à octobre. 330 bateaux,
pour 736 plaisanciers,
y ont largué leur amarres
en 2012.
Relais et haltes nautiques en Champagne centrale
AU BONHEUR
DES PLAISANCIERS !
La Champagne centrale, et plus particulièrement les arrondissements
de Châlons et de Vitry-le-François, offre aux touristes un accès à des relais
et haltes nautiques. Des infrastructures référencées, et gérées
pour certaines, par Voies navigables de France.
Le Relais nautique de l’Anse du Jard à Châlons-en-Champagne,
aménagé et géré par Cités en Champagne (inauguration en juillet
2011), est situé au cœur de la ville sur le canal latéral à la Marne,
en amont de l’écluse. Il est ouvert d’avril à mi-octobre et propose 12
places sur pontons flottants, ainsi que 4 autres places à quai pour
les bateaux de plus de 15 m. En 2012, il a reçu 330 bateaux pour
736 plaisanciers, contre 216 bateaux et 486 plaisanciers en 2011,
et plus de 800 nuitées ont été vendues (contre 406 en 2011). Il est
principalement fréquenté par des Anglais (22 %), des Français (19 %),
des Hollandais (16 %), des Allemands (11 %), des Belges (8 %), des
Australiens, des Suisses, des Néo-Zélandais... accueillis par deux
personnes polyglottes.
Ces touristes trouvent sur place tout le confort nécessaire - toilettes,
douches, buanderie avec lave-linge et sèche-linge... -, des services
payants à la journée ou avec jetons, ainsi qu’un accès Wi-Fi gratuit sur
demande. Les plaisanciers peuvent également déverser leurs eaux
usées dans une station de récupération dédiée. Le site est conçu pour
l’accueil des personnes à mobilité réduire. Le forfait d’amarrage est
de 8 et 10 € par nuit selon la longueur des bateaux, avec tarif réduit
à partir de la 3 e nuit.
Comme 91 autres ports de plaisance en France métropolitaine et
Outre-Mer, le Relais nautique de Châlons a obtenu un Pavillon bleu
2013 (comme en 2012) attribué par l’Office français de la Fondation
pour l’éducation à l’environnement en Europe (FEEE), en partenariat
avec Eco-emballages. Une reconnaissance des démarches engagées
en matière de développement durable et de sensibilisation au respect
de l’environnement, notamment dans le domaine de la collecte et du
tri des déchets. Un label auquel sont sensibles 65 % des plaisanciers
interrogés pour le choix du port dans lequel ils s’arrêtent.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
Périodes et horaires d’ouverture,
tarifs et informations diverses
sur www.citesenchampagne.net.
Contact : Capitainerie
au 03 26 26 17 98.
Le Relais nautique de Condésur-Marne
sur le Canal de l’Aisne
à la Marne, géré par la Communauté
de communes de la
région de Condé, est ouvert toute
l’année pour accueillir jusqu’à
15 bateaux de plaisance, avec
un pic de fréquentation en juillet
et août. Anglais, Hollandais et
Belges sont les principaux plaisanciers
s’y arrêtant. En 2012,
140 bateaux y ont largué leurs
amarres. Le tarif journalier est de
7 € et les plaisanciers ont accès
à l’eau et à l’électricité.
Contact :
…
Mairie de Condé-sur-Marne
au 03 26 67 98 77.

Situé sur le canal entre Champagne et Bourgogne, le Port de plaisance
de Vitry-le-François, géré par la Communauté de communes
de Vitry Champagne et Der, est ouvert de mi-avril à mi-octobre. En
2012, il a accueilli 332 bateaux et 734 plaisanciers de 24 nationalités
(contre 345 bateaux et 777 plaisanciers en 2011). Il est régulièrement
classé deuxième fréquentation de la Marne, après le port de Sillery.
Le port de Vitry permet l’amarrage de 10 à 12 bateaux à des tarifs
fixés en fonction de la taille des embarcations. Le forfait comprend
l’accès à l’eau potable, à l’électricité et aux sanitaires. Des prestations
sont également proposées aux plaisanciers comme une machine à
laver et, depuis cette année, un sèche-linge (dernière nouveauté suite
aux remarques prises en compte lors de la mise en place d’un questionnaire).
Le site propose un Relais informations services mis en place par le
Conseil général de la Marne en 2011. Une bibliothèque multilangues
gratuite a été installée en 2012.
Une hôtesse (plus un renfort «job d’été» en juillet et août) accueille les
plaisanciers et les renseigne sur le tourisme local, les activités culturelles
de la ville, les festivités, les restaurants, les films à l’affiche du
cinéma, mais aussi sur tout ce qui peut les aider pour le quotidien. Elle
travaille en partenariat avec Voies navigables de France pour prévoir le
passage des bateaux aux écluses.
OBSERVER
développement local 25
Ouvert toute l’année,
le Relais de Condé-sur-Marne peut accueillir
jusqu’à 15 bateaux de plaisance.
Contacts : Capitainerie
au 03 26 41 03 04
(pendant la saison)
ou Service du développement
économique de la Communauté
de communes
au 03 26 62 10 40.
www.vitrychampagneetder.fr
Ces équipements participent au
développement local. Les données
économiques montrent en effet
qu’un plaisancier consomme en
moyenne 20 € par jour sur un
territoire (restauration, énergie,
services, loisirs...).
Au côté de ces Relais nautiques,
quatre Haltes pique-nique référencées
et gérées par Voies
navigables de France, sont
implantées à Juvigny et Chepy
sur l’arrondissement de Châlons,
à La Chaussée-sur-Marne et
Soulanges sur le secteur de Vitry.
Le Port de plaisance de Vitry
a été fréquenté par 734 plaisanciers
de quelque 24 nationalités en 2012.

26
COMPRENDRE
repères statistiques
600
500
400
300
200
100
0
LA CREATION D’ENTREPRISES
EN CHAMPAGNE CENTRALE
Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (SIRENE), données CVS-CJO
Champ : activités marchandes hors agriculture
En 2012, 550 000 entreprises ont été créées
en France, soit autant qu’en 2011. D’un côté,
les créations d’entreprises individuelles sont en
légère hausse (+ 2 %), portées par les demandes
d’immatriculation d’auto-entreprises (+ 5 %).
D’un autre côté, le nombre de créations de
sociétés diminue (- 4 %). Globalement, hors autoentreprises,
les créations d’entreprises sont en
baisse : - 6 %.
Tous types d’entreprises confondus, les créations
évoluent peu dans une majorité de régions. Elles
sont stables ou en hausse dans la plupart des
secteurs, mise à part la baisse marquée dans
les activités immobilières (- 11 %), financières et
d’assurances (- 7 %). Les créations augmentent
le plus fortement dans l’information et la
communication (+ 7 %) et dans l’enseignement,
la santé humaine et l’action sociale (+ 6 %).
La majorité des entreprises créées (95 %) n’ont
aucun salarié, ce qui fait écho à la part élevée des
nouveaux auto-entrepreneurs (56 %). Toutefois,
même hors auto-entrepreneurs, la part des
entreprises employeuses reste faible (12 %). Comme
en 2011, l’âge moyen des créateurs d’entreprises
individuelles est de 38 ans. La part des créatrices
continue d’augmenter pour atteindre 38 %, contre
34 % il y a dix ans.
Source : Insee Première, n°1433, janvier 2013
1200
1000
800
600
400
200
0
Evolution des créations
en Champagne centrale
381 396
480
475
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Depuis l’année 2009, les créations tous statuts
confondus enregistrent une baisse constante (- 18 %).
Les créations sous le statut auto-entrepreneur
enregistrent une baisse de 20,5 % sur la même
période, dont - 11 % entre 2011 et 2012. Les
créations hors auto-entrepreneurs ont chuté de
14 % depuis 2009 (- 8 % entre 2011 et 2012).
981
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
Hors auto-entrepreneurs
Total des créations (AE inclus)
997
897
381 364 357
328
805
600
500
400
300
200
100
0
Evolution des créations
par secteur d’activités
auto-entrepreneurs inclus
507
476
463
INDUSTRIE
CONSTRUCTION
COMMERCE
SERVICES
443
261
226
243 238
188
189
104
119 125
162
135
119
57
31
72
23
84
59 61 55
2005 2008 2009 2010 2011 2012
Entre 2011 et 2012, la Champagne centrale
enregistre une baisse de l’ensemble des créations
(auto-entrepreneurs inclus) de 10 % contre une
baisse de 0,2 % sur le territoire national.
Sur cette période, tous les secteurs enregistrent
une baisse des créations (auto-entrepreneurs
inclus), notamment celui du commerce (- 21 %).
Ce sont ensuite les secteurs de la construction
(- 12 %) et de l’industrie (- 10 %) qui sont les plus
touchés. Le secteur des services, qui pèse pour
plus de moitié du total des créations, accuse une
baisse plus modérée de 4 %.
L’arrondissement de Sainte-Ménehould est le
plus touché par cette évolution, avec une baisse
globale des créations (auto-entrepreneurs inclus)
de près de 17 % entre 2011 et 2012, contre 9,2 % sur
l’arrondissement de Vitry-le-François et de 9,6 %
sur l’arrondissement de Châlons-en-Champagne.
100 %
90 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
0
Part des auto-entrepreneurs
par secteur d’activités en 2012
(avec secret statistique)
24
27
38
81
Créations hors auto-entreprises
Créations auto-entreprises
INDUSTRIE CONSTRUCTION COMMERCE SERVICES
77
111
155
258

140
120
100
80
60
40
20
0
200
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
En 2012, les créations sous le statut d’autoentrepreneur
représentent 59 % des créations
totales (contre 67,5 % en 2010). Elles pèsent 68 %
dans le secteur de la construction et 62 % dans celui
des services. Comparé à 2011, elles sont en baisse
de 11 % sur la Champagne centrale, alors qu’elles
sont en hausse de 5 % sur le territoire national et de
2 % sur la Champagne-Ardenne.
Zoom sur les secteurs
d’activités
Autres activités
de services
Act. spécialisées,
scient. et techniques
Act. de services adm.
et de soutien
Santé humaine
et action sociale
Hébergement
et restauration
Enseignement
Arts, spectacles
et activités récréatives
Information et com.
Transports
et entreposage
Activités nancières
et d'assurance
Activités
immobilières
50
42
50
37
42
51
28
29
26
32
21
15
14
16
10
14
8
32
0 20 40 60 80 100 120 140
1 Blanchisserie-teinturerie ; Coiffure et soins de beauté ; Services funéraires ;
Entretien corporel ; Autres services personnels.
71
90
105
123
2012
2011
En 2012, 55 % des créations ont été réalisées dans
le secteur des services (contre 50 % en 2010). En
volume, c’est le sous-secteur « Autres activités de
services » qui domine. Il enregistre une hausse des
créations de 17 % entre 2011 et 2012. Il regroupe
les activités des organisations associatives, la
réparation d’ordinateurs et de biens personnels et
domestiques, et les autres services personnels 1 .
Les autres sous-secteurs en hausse depuis 2011
sont les activités de services administratifs et de
soutien (+ 19 %), le secteur santé humaine et
action sociale (+ 35 %) et celui de l’information et
de la communication (+ 40 %). La plus forte baisse
s’observe dans le secteur des activités immobilières
(- 75 %) et des activités financières et d’assurance
(- 28 %). Ces évolutions concordent avec les
observations faites au niveau national.
Les créations dans le commerce de détail baissent
de 27 % par rapport à 2011, alors que le commerce
de gros enregistre une progression de 14 %.
Le secteur de l’industrie enregistre une baisse des
créations de 18 % par rapport à 2011. Le secteur
de la construction est également touché avec une
baisse de 12 % des créations.
Perspectives 2013
Baisse des créations au 1 er trimestre
> La tendance du premier trimestre
140
120
100
80
60
40
20
0
17
15
11
T1 2011
T1 2012
T1 2013
46
37
Au premier trimestre 2013, la création d’entreprises
enregistre une baisse globale de 1,3 % par rapport
au premier trimestre 2012 et de 16 % par rapport
au premier trimestre 2011.
Si l’on garde le premier trimestre 2011 comme
point de comparaison, les baisses les plus
prononcées s’observent dans l’industrie (- 35 %) et
la construction (- 33 %). Le secteur du commerce
accuse une baisse de 22 %. Le secteur des services
reste le moins touché, avec une baisse de 4 %.
Il est à noter que l’arrondissement vitryat en-
registre une augmentation de 25 % des créations
(soit une variation de 13 créations) entre le premier
trimestre 2012 et le premier trimestre 2013,
notamment dans les secteurs du commerce, des
activités spécialisées scientifiques et techniques
et dans les autres activités de services.
31
74
COMPRENDRE
repères statistiques 27
58 58
129
117 124
INDUSTRIE CONSTRUCTION COMMERCE SERVICES
> Comparaison du premier trimestre
de 2011 à 2013 par arrondissement
177
150
141
Arr.
Châlons-en-Champagne
68
52
65
Arr.
Vitry-le-François
Arr.
Sainte-Ménehould
Pour en savoir plus, contacter Johanna Gobit,
Etudes économiques et aménagement du territoire,
à la CCIT de Châlons : 03 26 21 76 77
jgobit@chalonsenchampagne.cci.fr
21
T1 2011
T1 2012
T1 2013
25
18

28
TRANSMETTRE
emploi - formation
OFFRES D’EMPLOIS
> Entreprise agroalimentaire
de la Champagne centrale
recherche un chef de service
Economat, rattaché au directeur
d’unité. Manager de terrain,
en lien avec l’ensemble
des services de production
et services achats, il devra assurer
l’approvisionnement,
la préparation, le stockage
et la mise à disposition
des consommables nécessaires
à la production en quantité,
délai et qualité. Il doit être titulaire
du permis cariste et poids lourds.
> Entreprise de la Champagne
centrale, leader dans le secteur
des systèmes logistiques
automatisés, recherche :
- un Ingénieur projet informatique,
titulaire d’un Master en informatique
ou ayant une expérience
significative ;
- un Ingénieur projet mécanique,
automatisme et électrotechnique,
titulaire d’un Master
en Mécanique, Automatisme
ou Electrotechnique.
Compétences requises
pour ces deux postes :
sens de la communication
et de l’organisation,
bonnes connaissances de l’allemand
et de l’anglais.
RECHERCHES
D’EMPLOIS
> Titulaire d’un DESS Automatisme
et informatique industrielle
et productique à l’Esia (Ecole
supérieure d’ingénieurs d’Annecy)
cherche poste de Responsable
de production. Mobile et disponible.
> Titulaire d’un Bac professionnel
cherche poste d’employée
libre-service.
> Titulaire d’un Bac pro Comptabilité
cherche maître d’apprentissage
pour préparer un BTS Comptabilité.
Renseignements auprès de
Chantal Dupire, responsable
Emploi-formation-apprentissage
à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 91 92
cdupire
@chalonsenchampagne.cci.fr.
Plus d’informations sur
www.chalonsenchampagne.cci.fr
+ Recruter + Bourse de l’emploi.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
Emploi d’avenir et Contrat de génération
MISEZ
SUR L’EMPLOI !
Aide à l’accès des jeunes à l’emploi
pour le premier, à l’insertion des jeunes
et au maintien des seniors dans l’emploi
pour le second : n’hésitez pas à opter
pour ces nouveaux dispositifs !
Le 24 mai 2013, la CCIT de Châlons, en partenariat avec la Préfecture
de la Marne, a organisé un Rendez-vous professionnel sur les Emplois
d’avenir et le Contrat de génération. Une vingtaine d’entreprises ont
pu bénéficier des explications de la Direccte et de Pôle emploi sur ces
dispositifs.
Emploi d’avenir
Les collectivités locales, les associations, ainsi que les entreprises de
tous les secteurs marchands (hors activités de services financiers et
assurances) - conformément à un Arrêté préfectoral du 29 mai 2013 -,
peuvent recruter des jeunes dans le cadre des Emplois d’avenir.
Objectif : leur permettre d’évoluer vers un emploi, l’Etat prenant en
charge une partie de la rémunération, soit à hauteur de 75 % du Smic
brut mensuel pour le secteur non marchand et de 35 % pour le secteur
privé, pendant trois ans maximum.
A noter qu’une plate-forme téléphonique régionale, gérée par l’Arifor,
a été mise en place à la demande du Conseil régional Champagne-
Ardenne et de l’Etat pour répondre aux questions de tous les employeurs
d’Emplois d’avenir. Il s’agit du 03 26 21 83 22 opérationnel
de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (coût d’un appel local).
Pour plus d’informations,
se connecter sur www.lesemploisdavenir.gouv.fr.
Contrat de génération
Ce contrat a pour vocation de constituer un binôme jeune-senior. Il
vise à permettre aux entreprises de maintenir en emploi les salariés
seniors de 57 ans et plus, d’embaucher un jeune de 16 à 25 ans et de
bénéficier d’une aide de l’Etat, soit 4 000 € par an pendant trois ans.
Pour en savoir plus, appeler le 3995 (0,15 €/mn)
ou se connecter sur www.contrat-generation.gouv.fr.
Pour tous renseignements complémentaires,
contacter Chantal Dupire, responsable
Emploi-formation-apprentissage
à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 91 92
cdupire@chalonsenchampagne.cci.fr

Nouveau à la CCIT de Châlons : Cycle de perfectionnement au management d’entreprise
ACCOMPAGNER
actions CCI 29
AU PLUS PRÈS DES PRIORITÉS
DE L’ENTREPRISE
Pour accompagner les dirigeants d’entreprise dans le développement
de leurs activités et l’optimisation de leur performance, la CCIT de Châlons
ouvre en octobre 2013 un cycle de formation sous la forme de modules
répartis sur une année.
Forte de son expertise et de son expérience en formation supérieure
dans les domaine du management d’unité de production industrielle
avec l’IPI (Institut supérieur de promotion industrielle) et de l’ingénierie
d’affaires avec l’Isiacc (Institut supérieur d’ingénierie d’affaires
de Châlons-en-Champagne), la CCIT de Châlons a créé un Cycle de
perfectionnement au management d’entreprise.
«Notre ambition est de faire croître des PME de la région et de faire
émerger des ETI, en mettant en place des outils d’accompagnement
au service des chefs d’entreprise ayant l’ambition et la possibilité
de se développer», souligne Gabriel Francart, directeur général de
la CCIT. «La formation proposée vient en complément des conseils
dispensés par nos conseillers d’entreprises. Une réponse nouvelle
et personnalisée. La Chambre a déjà l’expérience des Rendez-vous
professionnels qui, en deux ou trois heures, informent et sensibilisent
les chefs d’entreprise sur les principales problématiques liées à la
gestion d’entreprise. Nous avons constaté que ces sessions étaient
insuffisantes pour inscrire les chefs d’entreprise, leurs adjoints ou
des cadres dirigeants de grandes entreprises dans une dynamique
d’élévation des compétences pour diriger au mieux leurs structures
dans un contexte concurrentiel et incertain. Notamment en revisitant
leur stratégie, en prenant conscience de leurs forces et faiblesses, en
faisant l’inventaire des compétences RH... D’où l’idée d’un parcours
sur une année avec des modules courts s’intégrant bien dans l’emploi
du temps chargé d’un responsable d’entreprise.»
“
«Notre ambition est d’aider les entreprises
à se développer
Chantal Dupire, responsable Emploi-formation-apprentissage à la CCIT :
«Nous avons mis en place sept modules autour de grands thèmes
intéressant directement les dirigeants d’entreprise : la stratégie, les
ressources humaines, la gestion financière, l’organisation de l’entreprise,
le marketing et l’action commerciale, l’optimisation des achats,
les aspects qualité-santé-sécurité-environnement».
«La constitution de petits groupes d’une dizaine de personnes maximum
a été privilégiée afin de permettre des échanges d’expériences
entre participants sur le vécu en entreprise, chacun signant une clause
de confidentialité en début de formation», ajoute Gabriel Francart.
«Pour faciliter l’application en entreprise des préconisations émises
lors de la formation, deux demi-journées de consultant - au choix de
chaque stagiaire - seront offertes à chacun pour qu’il puisse profiter
de conseils personnalisés. L’objectif
est de ne jamais déconnecter
la formation des priorités
de l’entreprise.»
Confidentialité assurée
La première session de formation
sera ouverte du 1 er octobre
2013 au 30 juin 2014 pour un
cursus de 15 jours à raison de
deux jours par mois, programmés
en fin de semaine. Les animateurs
des modules sont des consultants
en entreprise et des formateurs
spécialisés intervenant dans de
grands écoles de management.
«L’objectif de qualité est prédominant
et le recrutement des
formateurs et consultants a été
orienté pour être à la hauteur des
attentes des futurs «stagiaires»
et du niveau de formation élevé»,
précise Gabriel Francart.
Le coût de la session est de
4 700 € HT par participant, repas
inclus, tout ou partie pouvant
être pris en charge par l’Opca
(Organisme paritaire collecteur
agréé) de l’entreprise dans le
cadre de son plan de formation
ou par l’Agefice, selon le statut
du participant.
Pour en savoir plus
et s’inscrire au CPME,
contacter Chantal Dupire
au 03 26 21 91 92
cdupire
@chalonsenchampagne.cci.fr

30
ACCOMPAGNER
actions CCI
LES 8 ET 9 SEPTEMBRE
RENCONTRE AVEC
LES PRESTATAIRES
DE SERVICES
Le 1 er Salon des prestataires de services
de Champagne-Ardenne se tiendra
au Capitole en Champagne à Châlons
(Espace congrès) les 8 et 9 septembre,
au sein de la 67 e Foire exposition.
Cette manifestation est organisée
par l’association Champagne centrale
services (CCS), en partenariat avec
la CCIT et l’UCIA de Châlons. Quarante
professionnels, des membres de CCS
et des prestataires de la région, seront
présents pour se faire connaître et
accueillir les entreprises et les particuliers
ayant besoin de prestations
de services. Une dizaine de miniconférences
seront également proposées,
animées par des experts.
”De par leur taille souvent modeste,
les prestataires de services ont quelquefois
des difficultés à acquérir une
notoriété suffisante leur permettant
de conquérir de nouveaux marchés“,
remarque Marianne Protin, membre du
bureau de CCS (70 membres), responsable
Services aux entreprises
et Transmission & financement des
entreprises à la CCIT de Châlons.
”Les donneurs d’ordres régionaux
sont donc enclins à solliciter des
prestataires hors de leur zone d’influence,
alors que des entreprises
régionales proposent des prestations
de qualité équivalente. C’est à partir
de ce constat qu’est née l’idée d’un
Salon régional des prestataires de
services. Et son organisation au sein
de la Foire exposition permettra aux
professionnels de bénéficier de la
notoriété de cette dernière.“
Renseignements et inscription
auprès de Marianne Protin
au 03 26 21 36 15
contact@salondesservices.fr.
www.champagne-centrale-services.com
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
Foire de Châlons 2013
VENEZ
À LA DÉCOUVERTE
DE L’INDUSTRIE !
Mieux faire connaître les métiers et entreprises
du secteur industriel : telle est l’ambition
de la CCIT de Châlons à l’occasion de la 67 e Foire
exposition de Châlons. Au programme :
une exposition de machines et de produits,
des démonstrations, des échanges
avec des représentants des entreprises
régionales, des conférences,
ainsi qu’un concours.
Comme chaque année, la CCIT de Châlons/Vitry/Ste-Ménehould sera
présente sur la Foire exposition de Châlons qui se tient au Capitole
en Champagne du 30 août au 9 septembre. La Chambre occupera
un stand de 36 m2 commun avec la CCI Champagne-Ardenne, situé à
l’entrée du Hall 2. Pour cette 67e édition, la thématique est L’INDUSTRIE,
dans le cadre de l’Année de l’industrie déclinée au niveau national.
L’objectif est de valoriser, essentiellement auprès des jeunes, les métiers
et les entreprises mal connus et de revaloriser l’image de l’industrie
encore trop souvent passéiste.
Sur le stand, seront exposés des machines et produits fabriqués en
Champagne-Ardenne. Une occasion d’apporter la preuve que les métiers
de l’industrie ont ici un bel avenir et qu’ils touchent des …secteurs
d’activité nombreux et variés, tous rompus aux technologies de pointe
et en constante innovation.
La CCIT de Châlons proposera sur la foire deux événements
à destination des entreprises industrielles :
> le 5 septembre : une conférence sur le thème «Mécatronique :
optimisez vos procédés, valorisez vos produits», organisée par le Pôle
Materalia en partenariat avec l’agence Carinna, la CCIT
et Cités en Champagne. Une occasion de découvrir les potentialités
et les nouvelles fonctionnalités offertes par l’intégration de fonctions
mécatroniques (électronique, mécanique, automatique, informatique
temps réel).
De 14 h à 16 h 30, Espace Grande cuvée du Capitole.
Plus d’informations et inscription auprès de David Collot,
responsable Industrie à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 42 12.
> le 6 septembre : une conférence sur la transition énergétique
organisée par la CCIT. Etat des lieux des énergies renouvelables
en Champagne-Ardenne, nouvelles technologies, quels choix d’EnR
et quelle gouvernance du risque ?, stratégie de développement industriel
et territorial. De 9 h 30 à 11 h 30, Espace Chardonnay.
Pour en savoir plus et s’inscrire, contacter Delphine Garnier, conseillère
Industrie et Environnement à la CCIT de Châlons, au 03 26 21 87 18.

Ainsi, les visiteurs pourront observer
une aile de Falcon et un réacteur
(Aerolean, ex-Reims Aerospace)
pour représenter le secteur de
l’aéronautique, une machine à
découpe laser (pour le bois) animée
par la plate-forme technologique
de Chaumont, un simulateur de
conduite (Microcockpit) pour
le domaine automobile mis en
place par le Lycée Oehmichen
de Châlons, une imprimante 3D
présentée par Arts et métiers
ParisTech (avec fabrication de
marque-pages et de jetons pour
caddies en direct), un robot manipulateur
prêté par le Cetim. Les
Parmi les équipements
présentés
sur le stand de la CCIT
sur la Foire de Châlons,
un simulateur de conduite
Peugeot 206.
démonstrations seront accompagnées
de fiches techniques sur
les produits, les entreprises et
les secteurs d’activité.
Parallèlement à ces animations,
un concours sera proposé à partir
de chiffres clés de l’industrie
affichés sur le stand et d’informations
pouvant être fournies
par les représentants des entreprises
et de la CCIT présents.
Pour en savoir plus,
contacter Catherine Bouloy,
responsable du service
Communication de la CCIT,
au 03 26 21 82 07.
ACCOMPAGNER
actions CCI 31
PAIEMENTS
À L’INTERNATIONAL
CCI international Champagne-Ardenne
organise les 1 er et 2 octobre 2013
deux journées de formation sur la
sécurisation des paiements à l’international,
à destination des commerciaux,
assistants commerciaux
en charge des opérations export,
responsables et gestionnaires des
techniques de paiement et des crédits
documentaires. Au programme :
un panorama des risques dans les
opérations internationales, la négociation
des termes d’un contrat, les
techniques bancaires de paiement,
l’assurance-crédit. Avec l’intervention
d’Ange Cubeddu, spécialiste des
aspects techniques de l’export et en
particulier des techniques de paiement
à l’international chez Formatex,
organisme de formation.
De 9 h à 17 h 30. Coût de la formation :
724 € net pour deux jours, avec possibilité
de prise en charge dans le
cadre de la formation continue par
l’Opca de l’entreprise.
Contact : Céline Rosso,
Conseillère en développement
international à la CCIT de Châlons,
au 06 48 77 04 03. celine.rosso
@champagne-ardenne.cci.fr

32
S’IMPLANTER
immobilier d’entreprises
OPPORTUNITÉS
D’AFFAIRES
> Directeur
qualité-sécurité-environnement
usine cherche à reprendre
une TPE dans les domaines
du BTP ou de la petite industrie.
> Entreprise de métallerie,
chaudronnerie, serrurerie,
menuiserie extérieure cherche
à reprendre une entreprise
dans les mêmes secteurs
d’activité pour une opération
de croissance externe,
en Champagne-Ardenne.
> Directeur multisites négoce
cherche entreprise de négoce
B to B, 25 salariés maximum.
Accompagnement du cédant
si possible.
> Directeur commercial
dans l’industrie, expérience
Responsable production
et bureau d’études,
cherche à reprendre
en Champagne-Ardenne
une entreprise dans l’industrie
métallurgique ou le négoce
de produits s’y rattachant.
> Directeur de site cherche
à reprendre une entreprise
de négoce B to B ou une activité
de prestation de services
aux entreprises
sur la Champagne-Ardenne.
> Manager avec une forte
dominante commerciale cherche
à reprendre une entreprise
de négoce B to B dans le triangle
Reims/Epernay/Châlons.
> Entreprise de mécanique
agricole située en Champagne-
Ardenne, 7 salariés, cherche
repreneur pour cause retraite.
> Vends entreprise spécialiste
des domaines froid, chauffage,
climatisation, traitement de l’air
et de l’eau ... - CA 430 000 €,
3 salariés-, cause retraite
Pour en savoir plus :
Marianne Protin
à la CCIT de Châlons,
03 26 21 36 15.
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
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et pizzeria
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Restauration > CO5999
+ appartement

“War on Screen” en Champagne centrale
L’acteur, scénariste et réalisateur
Albert Dupontel sera le parrain
de la 1 ère édition de War on Screen.
UN FESTIVAL LOCAL
DE RAYONNEMENT INTERNATIONAL
Du 2 au 6 octobre 2013, le Pays de Châlons-en-Champagne
sera un haut lieu international du cinéma avec le Festival War on Screen.
Un événement unique en son genre !
La création d’un Festival international de cinéma est née sous l’impulsion
du Pays de Châlons, soucieux de renforcer l’image de Châlons et des
communes environnantes, de la Marne et de la région au travers d’un
événement culturel de dimension internationale. Un événement qui
sera unique en son genre, puisqu’il n’existe dans le monde aucun festival
de cinéma entièrement consacré à la thématique de la guerre. Ce
thème central a été retenu en raison de l’implication forte du territoire
local et régional dans les conflits du siècle dernier et d’un patrimoine
très riche en matière de sites et d’images.
C’est La Comète - Scène nationale à Châlons qui porte le projet War
on Screen, lequel abordera tous les aspects liés à l’avant et à l’aprèsguerre,
aux conflits eux-mêmes, à l’économie, au social, à la culture,
aux mutations politiques... Tout ce qui traite des conflits auxquels les
civilisations ont été confrontées de tout temps : films, péplums, westerns,
chroniques sociales, séries TV, courts-métrages, images d’archives,
rétrospectives, dessins animés, ciné-concerts... - soit environ 20 %
de la production cinématographique mondiale -, ainsi que des jeux
vidéo. Des projections, rencontres, conférences, débats, compétitions
seront proposés, avec la présence et l’intervention de personnalités
du cinéma international. Et un parrain de renom : l’acteur, scénariste
et réalisateur français Albert Dupontel.
La guerre sous tous ses aspects en images
Le festival se déroulera dans six salles réparties sur Châlons,
Mourmelon-le-Grand et Suippes, et dans une «Caravane ensorcelée»,
cinéma ambulant, pour la diffusion de courts-métrages. War on
Screen s’adresse à tous les publics et à tous les âges - y compris les
scolaires avec des rendez-vous pédagogiques -, aux amateurs comme
aux curieux et aux connaisseurs venant de toute la Champagne-Ardenne
et d’ailleurs, ainsi que de pays limitrophes.
Cinq projections sont prévues chaque jour dans chaque salle pour un
total d’une centaine de films et autres supports sur cinq jours, et des
expositions photos seront proposées. Le festival sera ouvert chaque
jour de 10 h à 22-23 h, avec des séances plus tardives le vendredi et
le samedi soir. Des cérémonies d’ouverture et de clôture encadreront
…
l’événement et une compétition officielle internationale sera organisée.
20 000 spectateurs/participants sont attendus.
Pour gérer l’organisation du festival,
quatre permanents et des
experts basés à Paris - programmateurs
et attachée de presse -
sont mobilisés. La Comète bénéficie
du partenariat d’institutionnels locaux
et régionaux, des ministères de
la Culture, de la Défense et de
l’Education nationale, de médias
nationaux. L’embauche de techniciens
et régisseurs est prévue
et une équipe d’une cinquantaine
de bénévoles est en cours de
constitution.
Une centaine de films
et autres supports
Le budget prévisionnel du festival
se situe entre 400 000 et
600 000 €. Les partenaires publics
(Cités en Champagne, Département,
Région, Etat, Europe)
s’unissent pour soutenir l’initiative
à hauteur de 70 %. Des
mécènes ont rejoint le projet
et d’autres sont à venir, afin de
donner au festival toute l’ampleur
qu’il ambitionne. Et les communes
accueillant le festival bénéficieront
de retombées économiques non
négligeables.
Pour en savoir plus :
03 26 69 50 80
www.waronscreen.com
DÉCOUVRIR
culture&loisirs 33

34
A NOTER
rendez-vous
DÉPÊCHE
FOIRE EXPOSITION
DE CHÂLONS :
MILLÉSIME 2013
Du 30 août au 9 septembre 2013,
se tiendront simultanément
la 67 e Foire exposition
et le 8 e Salon Equip’agro,
rendez-vous des professionnels
de l’agro-équipement,
au Capitole en Champagne
à Châlons. Des manifestations
organisées par l’UCIA
de Châlons.
L’édition 2013 de la Foire
exposition est axée sur
une ouverture vers l’international
en créant des liens
entre entreprises françaises
et étrangères ; l’emploi, la santé,
le social et les enjeux sociétaux ;
la valorisation du territoire
par la stimulation de projets
générateurs de richesse ;
le développement durable
et l’innovation...
en alliant convivialité et business.
Au programme : des salons
thématiques (gastronomie,
automobile, ameublement, art
& artisanat...), de nombreuses
animations, des conférences
et événements, des opérations
de relations publiques,
des concerts dans le cadre
du Festival Foire en scène...
Ce grand rassemblement
régional, 2 e rendez-vous agricole
de France, sera inauguré
le 30 août par Claude Bartolone,
président de l’Assemblée
nationale.
En 2012, 760 exposants étaient
présents et 219 026 entrées
ont été enregistrées. Un record
qui sera sans doute battu
pour la 2 e édition au Capitole !
Pour en savoir plus, se connecter
sur http://foiredechalons.com
Entreprendre & Gagner en Champagne - Juillet 2013
AGENDA
Jusqu’au 12 juillet
> Flâneries musicales de Reims.
www.flaneriesreims.com
Jusqu’au 4 août
> 22 e Festival des musiques d’ici et d’ailleurs
à Châlons-en-Champagne et ses environs.
Concerts gratuits de musiques du monde
du mardi au dimanche.
www.musiques-ici-ailleurs.com
Les 8 et 9 septembre
> 1 er Salon des prestataires de services de Champagne-Ardenne
au Capitole à Châlons-en-Champagne,
sur le site de la 67 e Foire exposition.
Contact : Marianne Protin, CCIT de Châlons, au 03 26 21 36 15.
mprotin@chalonsenchampagne.cci.fr
Du 8 au 10 septembre
> Salon professionnel du meuble
au parc des expositions de Reims.
www.salondumeuble-reims.com
Les 14 et 15 septembre
> 30 e Journées européennes du patrimoine
dans toute la France. Thématique : «1913-2013 :
cent ans de protection».
www.journeesdupatrimoine.culture.fr
Du 20 au 29 septembre
> Festival mondial des théâtres de marionnettes
à Charleville-Mézières.
www.festival-marionnette.com
Les 5 et 6 octobre
> 9 e Festival de bandes dessinées «Bulles de champagne»
à Vitry-le-François.
http://bdvitrylefrancois.over-blog.com
Pour accéder aux concerts et spectacles organisés au Capitole
à Châlons-en-Champagne, se connecter sur
www.lecapitole-en-champagne.fr
Magazine d’information économique de la CCIT
de Châlons-en-Champagne - Vitry-le-François - Sainte-Ménehould
2 rue de Chastillon - 51000 Châlons-en-Champagne
Tél. 03 26 21 82 08 - Fax 03 26 68 47 07
E-mail : vdelacourt@chalonsenchampagne.cci.fr
Directeur de la publication : Michel Gobillot
Directeur de la rédaction : Gabriel Francart
Journaliste : Véronique Delacourt
Conception : Archiduchesse à Reims
Mise en pages : Michaël Aksamit
Crédits photos : couverture, Jacques Philippot ; P. 9 (A savoir),
Seve Paris-Vatry ; P. 24/Relais nautique de Châlons, Christophe Manquillet ;
P. 25/Port de Vitry, Communauté de communes Vitry Champagne et Der ;
P. 33, SND Distribution ; P. 34, Ville de Châlons
Abonnement : Véronique Delacourt, tél. 03 26 21 82 08
Régie de la publicité : Philippe Lemaire/Théo Immo à Fontaine-sur-Ay,
tél. 06 17 19 45 84
Photogravure et impression : Nouvelles imprimeries champenoises/
Groupe Morault à Bétheny, tél. 03 26 07 57 87
Routage : BRC à Reims, tél. 03 26 85 70 25
Juillet 2013 - n° 51 - Tirage : 7 100 exemplaires
Périodicité : trimestriel
N° d’ISSN : 1636-0192
Prix du numéro : 2,50 € - Abonnement pour 6 numéros : 12 €
Tous droits de reproduction réservés