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(1973) n°3 - Royal Academy for Overseas Sciences

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leson. Je vous dirai que pour le travaille, il ne marche pas encore <strong>for</strong>t<br />

pour le moment ça doit commencé le moi de mai à roulé, (sic)<br />

Colson N icolas.<br />

L’extrait de la lettre ci plus haut, que nous nous sommes fait un devoir<br />

de mettre sous les yeux de nos lecteurs, prouve l’esprit de solidarité qui<br />

anime nos amis du bassin de Charleroi. Il y a là un enseignement utile<br />

à tous et un avertissement à ceux qui seraient tentés d’imiter ce C a t r a in .<br />

Nous félicitons l’énergie et le dévouement dont ils ont fait preuve en<br />

cette circonstance. Ils ont bien mérité du parti socialiste Républicain<br />

belge.<br />

La Liberté, 6 mai 1888.<br />

3. Lettre du Canada (1)<br />

Nous croyons être agréable à nos lecteurs en publiant la lettre qu’un<br />

de nos amis, F. M a u f o r t, émigré en Amérique, vient d’adresser à un<br />

de ses parents.<br />

Cette lettre renferme un projet d’émigration en masse. Cette idée mérite<br />

d’être prise en considération, mais nous ne pourrons l’étudier de près<br />

que si nous ne réussissions pas dans le suprême ef<strong>for</strong>t que nous allons<br />

tenter. Or, nous avons le ferme espoir que le Peuple groupé autour du<br />

Drapeau-Socialiste-Républicain, dirigé par un Conseil Général composé<br />

d’hommes intrépides, remportera une victoire décisive.<br />

Nous livrons donc cette lettre sans autres commentaires.<br />

Val Collery (Canada), le 22 avril 1888.<br />

Cher Compagnon,<br />

Je vous écris pour vous faire savoir que depuis mon départ au Canada,<br />

je jouis toujours d’une parfaite santé; j’espère qu’il en est de même<br />

de votre côté.<br />

Depuis que je suis entré dans le pays libre où l’ouvrier est si bien<br />

dirigé par ses chefs, je suis plus heureux qu’un roi, car en me couchant<br />

ma conscience n’est pas chargée des tristesses du lendemain, elle n’est<br />

chargée que d’un bon bifteck. Car on ne dit pas dans ce pays libre comme<br />

certain représentant disait à la Chambre, que l’ouvrier n’avait nullement<br />

besoin de manger de la viande, qu’il doit se compter très heureux<br />

pourvu qu’il ait du pain! Dans ce pays civilisé, on ne dit pas: La viande<br />

au riche et l’os au pauvre? Non. — Un jour la femme de mon Directeur<br />

de travaux dit à son mari: « Mais, dit-elle, depuis que les Belges sont ici,<br />

(1) Publiée également dans La Liberté, 29 avril 1888. «N ous livrons, textuellement,<br />

la présente à la publicité sans commentaires, laissant à nos lecteurs le<br />

soin de le faire. »

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