(1973) n°3 - Royal Academy for Overseas Sciences
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nie), où il fit son doctorat chez les professeurs R i t t e r , spécialiste<br />
du plankton marin et Jacques L o e b , l’homme de la parthénogenèse.<br />
Revenu en Angleterre en 1910, il travailla avec le professeur<br />
G. N u t t a l l à l’Université de Cambridge. Les Spirochè-<br />
tes, les Protozoaires parasites et les tiques faisaient l’objet de<br />
leurs investigations.<br />
La première guerre mondiale vint cependant interrompre leurs<br />
activités scientifiques. Edward H in d l e s’engagea en octobre 1914<br />
comme volontaire au <strong>Royal</strong> Engineers et combattit sur les fronts<br />
de France et de Palestine.<br />
Démobilisé en 1919, il fut nommé professeur de biologie<br />
à l’école de Médecine de l’Université du Caire et y développa<br />
en collaboration avec H. Munro Fox la nouvelle faculté des<br />
<strong>Sciences</strong>.<br />
Lorsque l’Egypte proclama son indépendance en 1924, Edward<br />
H in d l e retourna en Angleterre et se replongea dans la recherche<br />
scientifique à la London School of Hygiene and Tropical Medicine.<br />
En 1925, Edward H in d l e partit en Chine avec l’entomologiste<br />
P a t t o n , comme membre de la Kala Azar Commission, chargé<br />
d’étudier l’épidémie de Leishmaniose qui sévissait à Tsinam.<br />
Malgré les troubles politiques qui l’obligeaient de déménager<br />
et d’improviser de nouveaux laboratoires, H in d l e tint bon jusqu’en<br />
1928.<br />
La moisson scientifique fut importante, puisque le cycle complet,<br />
parasite, vecteur et réservoir de virus (Hamster: Cricetu-<br />
lus griseus), avaient été identifiés.<br />
Revenu en Angleterre, E. H in d l e commença ses travaux sur<br />
la fièvre jaune aux Wellcome Research Laboratories de Londres.<br />
Dans notre optique actuelle, Edward H in d l e semblerait avoir<br />
fait volte-face. On a l’impression qu’il n’était pas « the right man<br />
on the right place », puisqu’il s’attaquait en parasitologiste protozoologiste<br />
à un problème de virologie.<br />
En fait, on croyait encore en ce temps-là, que le Leptospira<br />
« icteroides » était l’agent causal de la fièvre jaune. Dès lors<br />
il était tout indiqué d’affecter H in d l e à ces recherches, puisqu’il<br />
avait une très grande expérience de la parasitologie et particuliè