(1973) n°3 - Royal Academy for Overseas Sciences

— 556 —
de prévention de la lèpre, qui fut un fléau au Moyen âge et
qui affecte encore assez gravement divers Etats d’Afrique occidentale
et équatoriale, Madagascar, la Nouvelle-Calédonie, la
Guyane et les Antilles. Lepra a mis sur pied un projet de contrôle
de la lèpre au Malawi, lequel a été repris et développé
par l’Organisation mondiale de la Santé. Il est actuellement
dans sa cinquième année d’activité. Son but est de montrer aux
pays où sévit l’endémie comment on peut l’extirper au cours
d’une décennie.
Certains travaux de la British Thoracic and Tuberculosis Association
ont un rapport direct avec des problèmes de santé
publique dans le tiers monde, dont un grand nombre d’étudiants
suivent des stages de perfectionnement dans les instituts patronnés
par la British Postgraduate Medical Federation.
La N uffield Foundation, créée en 1943 par Lord N u f f ie l d ,
subventionne des recherches médicales, biologiques et sociales,
notamment dans le domaine de la gérontologie et de la gériatrie,
ainsi des travaux intéressant les pays du Commonwealth. Le
Wellcome Trust, fondé en 1936 par volonté testamentaire de
Sir Henry W e l l c o m e , permet de financer des recherches universitaires
ou individuelles en sciences médicales et vétérinaires, et
ce dans toutes les parties du monde. Enfin, le Department of
Human Nutrition, géré par la London School of Hygiene and
Tropical Medicine, a une triple activité: d’enseignement, de
« field work » et de recherche expérimentale et épidémiologique
en matière de nutrition. La Nutrition Society, fondée en 1941,
encourage l’étude de la nutrition et ses rapports avec la santé
humaine et animale. Bien que son siège soit à Londres, plus d’un
quart de ses membres vivent à l’étranger et les problèmes de
la nutrition dans le tiers monde sont fréquemment abordés lors
de ses séances et dans ses deux périodiques: The Proceedings
of the Nutrition Society et le British fournal of Nutrition. En
outre, le Medical Research Council, déjà cité, subventionne, en
Ugande, une unité de recherche en matière de nutrition infantile.
Telle est, sommairement esquissée, la contribution britannique
à la recherche médicale tropicale. Sans vouloir diminuer en
quoi que ce soit l’œuvre d’autres pays en la matière, en particulier
celle de la France et de la Belgique, il faut reconnaître