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(1973) n°3 - Royal Academy for Overseas Sciences

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— 536 —<br />

s’entassent contre les grilles des prises d’eau. La végétation en<br />

contact avec le barrage est éliminée vers l’aval à l’aide d’un<br />

dispositif mécanique. Cet état des choses a, avec raison, inquiété<br />

les responsables qui ont eu recours à l’application d’herbicides<br />

par avion. Les résultats des ces opérations ont été décevants<br />

jusqu’à présent.<br />

L ittle (1965), en octobre 1964 et à quelques kilomètres<br />

en amont de Kinshasa, a récolté un Salvinia qu’il a déterminé<br />

comme S. auriculata; il en a observé de grandes quantités,<br />

dispersées en petits îlots, issus sans doute des tapis flottants<br />

descendus de l’amont. Le S. auriculata se trouvait souvent<br />

imbriqué dans les masses compactes d'Eichhornia crassipes. Le<br />

matériel observé se trouvait au stade tertiaire de son évolution,<br />

caractérisé par le repliement des feuilles sur elles-mêmes et la<br />

présence de nombreux sporocarpes.<br />

Selon L ittle (1965) la présence de S. auriculata au Zaïre<br />

serait de date relativement récente, étant donné que les récoltes<br />

effectuées en 1957, par Le b r u n , ont été déterminées<br />

comme S. rotundifolia, une espèce jusqu’à présent non dangereuse.<br />

Deux autres collections rassemblées en 1958, par W a g e-<br />

m a n s, ont également été identifiées par C o m pere et par<br />

Jar ret à Kew comme S. rotundifolia, espèce originaire d’Amérique<br />

méridionale. D ’après C. Ev r a r d (1), les premiers<br />

specimens du Salvinia de L it t l e, récoltés au Zaïre, sont probablement<br />

ceux de H u lst a e r t à Boende (1961) et ceux récoltés<br />

par lui-même au Stanley Pool (1961).<br />

Q u e lq u e s e x e m p le s d ’e n v a h is s e m e n t p a r l e salvinia<br />

Plusieurs cas d’invasions explosives par le Salvinia auriculata<br />

sont connus. Les plus graves sont localisés à Ceylan, au lac<br />

Kariba sur le Zambèze, dans l’Etat de Kérala aux Indes et<br />

dans certaines régions du Sud-Est asiatique. Quelques foyers<br />

localisés existent encore au Botswana, en Afrique du Sud et au<br />

Kénya.<br />

A la demande de l’Université de Colombo, quelques exemplaires<br />

de Salvinia auriculata avaient été envoyés à Ceylan en<br />

(1) Communication verbale.

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