(1973) n°3 - Royal Academy for Overseas Sciences

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l’on pouvait isoler des amibes limax à partir de selles liquides,
surtout en saison des pluies, nous avons tenté de nouveaux
essais, en nous entourant de toutes les précautions de stérilité,
et nous avons réussi à établir la présence de ces parasites dans
le contenu intestinal de l’homme et de divers animaux.
Ajoutons que Naegleria gruberi avait été décrit par S c h a r -
d i n g e r , dès 1 8 9 9 à partir de selles diarrhéiques et que C h a t t o n
et L a l u n g -B o n n a i r e ( 1 9 1 2 ) avaient observé une amibe limax
( Vahlkampfia n.gen.) à partir des selles d’un sujet souffrant
de troubles intestinaux depuis de très nombreuses années; ces
auteurs avaient pu mettre en évidence cette amibe sur préparations
colorées et directement à partir des selles.
Matériel et Méthode
Les échantillons de selles humaines sont recueillies pour la
plupart à l’hôpital Good-Engels chez des jeunes enfants et
proviennent, par ailleurs, du laboratoire de la Clinique Léopold
II. Les échantillons prélevés sur les animaux proviennent de
sujets capturés et qui sont autopsiés dans notre laboratoire.
Dès le prélèvement, les selles sont ensemencées sur plaques
d’agar à 3 % recouvertes préalablement d’une couche d’Aero-
bacter aerogenes, qui ont été chauffés au bain marie pendant
une heure à 65°C. Les selles sont étalées sur une moitié de la
surface de l’agar et deux disques d’antibiotiques sont disposés
sur l’autre moitié, nous utilisons de la rifadine et de l’ilosone.
Après quelques jours, parfois après 48 heures de séjour à
l’étuve à 28°C, les trophozoites observés directement au microscope
inversé sont clônés et répiqués sur milieu solide et liquide,
soit le CGV (casitone, glucose, vitamines) ou le CGVS (casitone,
glucose, vitamines, sérum), mis au point par W illaert (1971).
R é s u l t a t s p e r s o n n e l s
1. Selles humaines
Trois cent quarante huit échantillons de selles humaines ont
été ainsi étudiés et nous ont permis d’isoler une souche de