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SUR LES ROUES 522 l'inconvénient ci-dessus ne s'est point rencontré dans les expériences relatives au modèle de roue représentéfig. 1, 2 et 3 : l'on avait en effet donné inclin.aison.-ile 3o degrés sur la aux courbes une circonférence extérieure dela roue , ce qui suffisait à toutes les épaisseurs-des lames d'eau successivement introduites dans' i.e coursier. La même observation est à faire relativement à une autre roue exécutée en grand par M. Robert,. maître des forges de Falck , département de la Moselle. Cette roue a été construite par des ouvriers de campagne, d'après le; dessin.même du modèle qui a servi aux expériences; elle a été appliquée à. un petit moulin à farine qui allait anciennement au moyen d'une roue à augets et d'une chute assez forte; mais le propriétaire en ayant dérivé une partie des eaux, afin de s'en servir dans d'autres usines, la chute s'est trouvée réduite au tiers ou au quart de ce qu'elle était, et comme l'ancien équipage n'a pas été changé, les résistances passives sont restées àpeu-près les mêmes. "Voici quels. ont été les, résultats obtenus avec la nouvelle roue, suivant les données qui m'ont été transmises. par M. de Gargan , ingénieur des mines du département de la i.Vtoselle , qui les a recueillies sur les lieux pendant le travail même de la machine, en sorte qu'elles rnéiitent une entière, confiance. La hauteur de l'eau du réservoir atr-dessus du seuil:était de o,84; lepertuis avait oTi1.,35 de largeur sur orn,135 de hauteur; l'eau sortait donc avec une vitesse de 3111,89, due à la chute de oi,y77 au,dessumlq_.centreAleVOri, une dé- fice, et ?l'attisait ainsi 411é>olliique1flen,td'eau: par pense de onl:,184 oUyi 8 kilogrammes HYDRAULIQUES. 523 seconde, qu'il convient de réduire à o,6-7.184= 12.3 kil. -, à cause que la contraction avait lieu sur le sommet et .les côtés de l'orifice. D'ailleurs on doit supposer avec M. Navier (Architecture hydraulique de Bélidor, note d n ,§ 3) que la vitesse théorique 3,89 se trouvait réduite à 0,89.3,89= zi 6 près la roue; la hauteur due à cette vitesse étant o",6i , la quantité d'action possédée par l'eau à son entrée dans cette roue était ainsi 23 kil. =75 kil, élevés à il, par seconde. M. de Gargan ayant trouvé que le produit en farine était de 31 kil, par heure, ou de 0,0°86 kil.. par seconde, cela équivaut, suivant l'estimation de Montgolfier (voy. l'ouvrage cité note di), à une quantité d'action de 75::700o,0086=55 à : en sorte que le rapport de la quantité d'action utilisée à celle qui est dépensée sur la roue, est 44,0,73, résultat qui confirme ceux qui ont été obtenus dans les expériences en petit du mémoire. On remarquera d'ailleurs que la roue du moulin de Falck. avait 411,05 de diamètre extérieur et faisait dix tours par minute; ce qui suppose une vitesse de 2'1,12 par seconde,égale aux de celle possédée par l'eau : cette vitesse était donc un peu forte. Du reste, en comparant :l'effet utilisé 55 à l'effet dépensé en vertu de la chute totale, qui était de om,92, tout compris, on trouve un rapport qui s'éloigne peu de o,5o et qui eût été plus avantageux encore, si l'on avait su tirer un meilleur parti de l'eau, en évitant les contractions et appropriant le mécanisme du nouveau moulin et les dimensions des meules à la petitesse de la force disponible.

524 Sur la matière micacée qui se trouve dans certains cuivres ; par MM. Stromeyer et Haus, mann. ( Archives mét. de M. Karsten:) On appelle cuivres micacés les cuivres qui con, tiennent des particules écailleuses, luisantes, qui se montrent sur la tranche des cassures. Ces cuivres ont une couleur jaunâtre ; ils sont durs., cassans : on ne peut ni les laminer ni les tréfiler, et ils sont même impropres à la fabrication du. laiton. On les obtient dans la plupart des usines. où l'on pratique la liquation, et ils proviennent principalement des crasses de la liquation et des résidus du plomb qui a servi à cette opération. Les paillettes micacées (glimmer-kupfer) dont il est ici question, ont jusqu'à une ligne de diamètre, mais elles sonttrès-minces ; elles ont la forme d'une table hexaédrique; leur couleur est intermédiaire entre le jaune d'or et le rouge de cuivre, et elles ont un grand éclat m étallique ; mais elles sont translucides : elles sont disséminées dans le cuivre comme le carbone l'est dansla fonte. On peut en déterminer exactement la proportion et les obtenir très-pures , en traitant leçuivre par l'acide nitrique bien exempt d'acide muriatique , à la chaleur solaire. Les essais chimiques ont fait voir que cette substance est principalement composée d'oxides de cuivre et.d'aii'L' timoine , et qu'elle contient .en outre un peu de plomb , de fer, d'argent, de soufre et de silice. - A. Pour en faire l'analyse, on en a chauffé une certaine quantité avec de l'acide muriatique concentré; on arapproché jusqu'à cristallisation , et on a repris par une grande 'quantité d'eau : il y. a eu un résidu. SUR LA. MATIÈRE MICACÉE. 525 l. On a traité ce résidu par l'acide àe force muriatique moyenne; il est resté un mélange de silice et d'alumine contenant une très-petite tité de muriate d'argent. quan- La dissolution B a été rapprochée jusqu'à Cristallisation, et on y a ajouté ensuite un mélange , d'alcool et d'acide rnuriatique, de manière à soudre tout l'antimoine dis- : le résidu était du riate de plomb pur. mu- En rapprochant jusqu'à sec la dissolution A et reprenant par l'alcool , .on a recueilli encore une petite quantité de muriate de plomb. On a évaporé de nouveau la dissolution D jusqu'à sec, et on a lavé le résidu avec une grande quantité d'eau ; ce qui a séparé une nouvelle dose d'antimoine. L'oxide de cuivre a été précipité dela liqueur E par la potasse caustique à l'aide de L'oxide obtenu l'ébullition. contenait une très-petite d'oxide de fer qu'on quantité en a séparé par les ordinaires. moyens Le résultat de l'analyse a été Protoxide de cuivre.. . . 0,505o Protoxide d'antimoine... 0,3705 Oxide de plomb . . . . io,o4o5 Oxide d'argent o,00i 6 Oxide de fer 0,9421. . 0,0007 Soufre o,o08o Silice et alumine. . . 0,0158 D'après cette analyse, on doit considérer le glimmer-kupfer comme une scorie cristallisée, qui se forme durant l'affinage, le cuivre s'infiltre dans et y reste unie par une force d'adhésion considérable. Quand on travaille long-temps te cuivre micacé, il est probable que. les oxides dont se com-

SUR L<strong>ES</strong> ROU<strong>ES</strong><br />

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l'inconvénient ci-dessus ne s'est point rencontré<br />

dans les expériences relatives au modèle de roue<br />

représentéfig. 1, 2 et 3 : l'on avait en effet donné<br />

inclin.aison.-ile 3o degrés sur la<br />

aux courbes une<br />

circonférence extérieure dela roue , ce qui suffisait<br />

à toutes les épaisseurs-des lames d'eau successivement<br />

introduites dans' i.e coursier. La<br />

même observation est à faire relativement à une<br />

autre roue exécutée en grand par M. Robert,.<br />

maître des forges de Falck , département de la<br />

Moselle. Cette roue a été construite par des ouvriers<br />

de campagne,<br />

d'après le; dessin.même du<br />

modèle qui a servi aux expériences; elle a été appliquée<br />

à. un petit moulin à farine qui allait anciennement<br />

au moyen d'une roue à augets et<br />

d'une chute assez forte; mais le propriétaire en<br />

ayant dérivé une partie des eaux, afin de s'en servir<br />

dans d'autres usines, la chute s'est trouvée<br />

réduite au tiers ou au quart de ce qu'elle était, et<br />

comme l'ancien équipage n'a pas été changé,<br />

les résistances passives sont restées àpeu-près<br />

les mêmes.<br />

"Voici quels. ont été les, résultats obtenus avec<br />

la nouvelle roue, suivant les données qui m'ont<br />

été transmises. par M. de Gargan , ingénieur des<br />

mines du département de la i.Vtoselle , qui les a<br />

recueillies sur les lieux pendant le travail même<br />

de la machine, en sorte qu'elles rnéiitent une<br />

entière, confiance. La hauteur de l'eau du réservoir<br />

atr-dessus du seuil:était de o,84; lepertuis<br />

avait oTi1.,35 de largeur sur orn,135 de hauteur;<br />

l'eau sortait donc avec une vitesse de 3111,89, due<br />

à la chute de oi,y77 au,dessumlq_.centreAleVOri,<br />

une dé-<br />

fice, et ?l'attisait ainsi 411é>olliique1flen,td'eau:<br />

par<br />

pense de onl:,184 oUyi 8 kilogrammes<br />

HYDRAULIQU<strong>ES</strong>. 523<br />

seconde, qu'il convient de réduire à o,6-7.184=<br />

12.3 kil. -, à cause que la contraction avait lieu sur<br />

le sommet et .les côtés de l'orifice. D'ailleurs on<br />

doit supposer avec M. Navier (Architecture hydraulique<br />

de Bélidor, note d n ,§ 3) que la vitesse<br />

théorique 3,89 se trouvait réduite à 0,89.3,89=<br />

zi 6 près la roue; la hauteur due à cette vitesse<br />

étant o",6i , la quantité d'action possédée par<br />

l'eau à son entrée dans cette roue était ainsi<br />

23 kil. =75 kil, élevés à il, par seconde.<br />

M. de Gargan ayant trouvé que le produit en<br />

farine était de 31 kil, par heure, ou de 0,0°86 kil..<br />

par seconde, cela équivaut, suivant l'estimation<br />

de Montgolfier (voy. l'ouvrage cité note di), à<br />

une quantité d'action de 75::700o,0086=55<br />

à : en sorte que le rapport de la quantité d'action<br />

utilisée à celle qui est dépensée sur la roue,<br />

est 44,0,73, résultat qui confirme ceux qui ont<br />

été obtenus dans les expériences en petit du mémoire.<br />

On remarquera d'ailleurs que la roue du moulin<br />

de Falck. avait 411,05 de diamètre extérieur et<br />

faisait dix tours par minute; ce qui suppose une<br />

vitesse de 2'1,12 par seconde,égale aux<br />

de celle possédée par l'eau : cette vitesse était<br />

donc un peu forte. Du reste, en comparant :l'effet<br />

utilisé 55 à l'effet dépensé en vertu de la chute<br />

totale, qui était de om,92, tout compris, on trouve<br />

un rapport qui s'éloigne peu de o,5o et qui eût<br />

été plus avantageux encore, si l'on avait su tirer<br />

un meilleur parti de l'eau, en évitant les contractions<br />

et appropriant le mécanisme du nouveau<br />

moulin et les dimensions des meules à la petitesse<br />

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