La polygynie sororale et le sororat dans la Chine ... - Chine ancienne

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20.09.2013 Views

La polygynie sororale est interdite, mais le sororat et le lévirat sont obligatoires. Cf. FRAZER, Totemism and exogamy, IV, 147. (127) Li ki, COUVREUR, I, 29. (128) Ibid., II, 188. (129) Voir p. 5-6. Voir Frazer, Totemism, IV, 148, une interdiction analogue, dans l’archipel de la Louisiane, où se pratique le sororat. (130) Comp. HOWITT, The native Tribes of South East Australia, p. 192 : (tribu des Kurnandaburi où existe le mariage entre un groupe de frères et un groupe de sœurs) « en somme, la sœur de sa femme et la femme de son frère ne peuvent habiter dans le même camp et converser librement ; mais il existe entre eux, en secret, des relations maritales ». L’inceste secret du beau-frère et de la belle-sœur passe pour être fréquent en Chine. (131) Le petit nombre de témoignages ne doit pas étonner. On peut se convaincre en lisant le catalogue dressé par FRAZER, des faits de sororat (Totemism and Exogamy, p. 139 à 149 du t. IV) que, lorsque celui-ci est pratiqué, le lévirat est le plus souvent interdit ou inversement. (132) Le Yi li, chapitre du « Deuil », donne à ce mot le sens de belle-sœur cadette ; le Che king, XXVII, 9, lui donne le sens de suivante. Le Yi li, « Mariage », le sens de sœur cadette servant de suivante. (133) Voir plus haut. (134) HOWITT, op. c., p. 181 sqq. Tribus Urabunna, Dieri, Kurnandaburi. (135) Sur les mêmes faits voir SPENCER and GILLEN, The native Tribes of Central Australia, 62 sqq. et 559. (136) RIVERS, The Todas, p. 503-512. (137) Cf. XXXIII. (138) XL. (139) Cf. XXXIII a. (140) Cf. XXXIII et XXXIII a. (141) Cf. XXXIII. (142) Cf. XXXIV. (143) Cf. XXXVI. (144) Cf. XXXV. (145) B. E. F. E. O., VIII, 546. (146) Ibid., 545. (147) Cf. B. E. F. E. O., VII, 278 sqq. (148) Cf. XXXVII. (149) Cf. XL. (150) Cf. XXXII. 90

La polygynie sororale (151) Fêtes et chansons, XII, XXXVI, XXXV, XLI, L, 7, LVIII, 13-14, LX, 1-2 et 26 sqq. (152) Ibid., LXVI. (153) Ibid., LXI, 26 sqq. (154) Ibid., XLI, int. (155) Trois, succédané de la totalité. (156) Le mot qui signifie cocher, conduire en char est le même qu’on emploie pour exprimer les rapports sexuels. Étant donné l’état des études étymologiques en chinois, je me borne à noter le fait, sans essayer d’en rien conclure. On notera que, seule, la suivante attend à la porte de la chambre nuptiale, XXXVIII ; le cocher n’est point mentionné : mais les glossateurs ont l’air de croire qu’il reste auprès d’elle. S’il n’en était pas ainsi, ce serait le seul moment des cérémonies où la symétrie n’est pas conservée : au dernier moment, il se révèle que le cocher n’est qu’un figurant. (157) Voir un ensemble de faits symétriques dans Reports of the Cambridge Anthropological Expedition to Torres Straits, p. 237 et 241 sqq. (158) Cf. XIX et Li ki, I, 226. (159) Cas de Chou Ki, cf. II. (160) Cf. III j. (161) Cf. III d. (162) Cf : III. (163) Cf. XXVIII et XXIX. (164) Je ne puis qu’indiquer ici un fait de haute importance : l’unité de la partie féminine de la famille s’oppose à une espèce de dualité qui divise les parents mâles, les agnats, en deux groupes (voir ce qui a été dit plus haut de l’ordonnance du temple ancestral). Ce fait sociologique doit être rapproché d’un autre : il semble qu’anciennement la succession au pouvoir se soit faite par le mariage. Chouen épousa les filles de Yao, puis lui succéda. Ce sont des femmes, K’ai yuan, Kien Ti qui sont à l’origine des dynasties. La parenté fut d’abord utérine. Il semble que l’unité familiale ait été surtout représentée par la dynastie que formaient les maîtresses de maison : les mères s’efforçaient toujours de marier leur fils dans leur famille natale. (165) Voir Che king, Commentaires des pièces du Tcheou nan. (166) Cf. STEELE, II, p. 37. (167) Cf. STEELE, II, pp. 35 et 39. (168) Po hou t’ong, « Mariage ». (169) Par ex. XII. (170) Un ethnographe chinois note un fait symétrique : chez les Kou Tsong, qui pratiquent la polyandrie, les enfants sont communs à tous les maris. B. E. F. E.- O., VIII, 373. (171) Cf. XII. Voir l’histoire tout au long, dans SMT, IV, 68. 91

<strong>La</strong> <strong>polygynie</strong> <strong>sorora<strong>le</strong></strong><br />

est interdite, mais <strong>le</strong> <strong>sororat</strong> <strong>et</strong> <strong>le</strong> lévirat sont obligatoires. Cf. FRAZER, Totemism<br />

and exogamy, IV, 147.<br />

(127) Li ki, COUVREUR, I, 29.<br />

(128) Ibid., II, 188.<br />

(129) Voir p. 5-6. Voir Frazer, Totemism, IV, 148, une interdiction analogue, <strong>dans</strong><br />

l’archipel de <strong>la</strong> Louisiane, où se pratique <strong>le</strong> <strong>sororat</strong>.<br />

(130) Comp. HOWITT, The native Tribes of South East Australia, p. 192 : (tribu<br />

des Kurnandaburi où existe <strong>le</strong> mariage entre un groupe de frères <strong>et</strong> un groupe de<br />

sœurs) « en somme, <strong>la</strong> sœur de sa femme <strong>et</strong> <strong>la</strong> femme de son frère ne peuvent<br />

habiter <strong>dans</strong> <strong>le</strong> même camp <strong>et</strong> converser librement ; mais il existe entre eux, en<br />

secr<strong>et</strong>, des re<strong>la</strong>tions marita<strong>le</strong>s ». L’inceste secr<strong>et</strong> du beau-frère <strong>et</strong> de <strong>la</strong><br />

bel<strong>le</strong>-sœur passe pour être fréquent en <strong>Chine</strong>.<br />

(131) Le p<strong>et</strong>it nombre de témoignages ne doit pas étonner. On peut se convaincre<br />

en lisant <strong>le</strong> catalogue dressé par FRAZER, des faits de <strong>sororat</strong> (Totemism and<br />

Exogamy, p. 139 à 149 du t. IV) que, lorsque celui-ci est pratiqué, <strong>le</strong> lévirat est <strong>le</strong><br />

plus souvent interdit ou inversement.<br />

(132) Le Yi li, chapitre du « Deuil », donne à ce mot <strong>le</strong> sens de bel<strong>le</strong>-sœur<br />

cad<strong>et</strong>te ; <strong>le</strong> Che king, XXVII, 9, lui donne <strong>le</strong> sens de suivante. Le Yi li,<br />

« Mariage », <strong>le</strong> sens de sœur cad<strong>et</strong>te servant de suivante.<br />

(133) Voir plus haut.<br />

(134) HOWITT, op. c., p. 181 sqq. Tribus Urabunna, Dieri, Kurnandaburi.<br />

(135) Sur <strong>le</strong>s mêmes faits voir SPENCER and GILLEN, The native Tribes of Central<br />

Australia, 62 sqq. <strong>et</strong> 559.<br />

(136) RIVERS, The Todas, p. 503-512.<br />

(137) Cf. XXXIII.<br />

(138) XL.<br />

(139) Cf. XXXIII a.<br />

(140) Cf. XXXIII <strong>et</strong> XXXIII a.<br />

(141) Cf. XXXIII.<br />

(142) Cf. XXXIV.<br />

(143) Cf. XXXVI.<br />

(144) Cf. XXXV.<br />

(145) B. E. F. E. O., VIII, 546.<br />

(146) Ibid., 545.<br />

(147) Cf. B. E. F. E. O., VII, 278 sqq.<br />

(148) Cf. XXXVII.<br />

(149) Cf. XL.<br />

(150) Cf. XXXII.<br />

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