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La polygynie sororale et le sororat dans la Chine ... - Chine ancienne

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<strong>La</strong> <strong>polygynie</strong> <strong>sorora<strong>le</strong></strong><br />

n’étant l’aîné que par l’âge) est censé régner : Yin gouverne pour <strong>le</strong> compte de<br />

Houan.<br />

(91) Le Po hou t’ong indique <strong>le</strong>s deux traditions. HO HIEOU (Cf. III k) affirme que<br />

<strong>le</strong> Fils du Ciel <strong>et</strong> lui seul prenait douze femmes.. C<strong>et</strong>te deuxième version est <strong>la</strong><br />

seu<strong>le</strong> qui rende compréhensib<strong>le</strong> l’histoire de Po Ki, fil<strong>le</strong> de Lou, qui, al<strong>la</strong>nt comme<br />

épouse chez un seigneur, emmena avec el<strong>le</strong> onze suivantes. Il est vraisemb<strong>la</strong>b<strong>le</strong><br />

que <strong>le</strong>s Fils du Ciel, après s’être contentés du statut matrimonial des seigneurs<br />

régnants, voulurent se distinguer <strong>et</strong> firent passer <strong>le</strong> nombre de <strong>le</strong>urs épouses de<br />

neuf, chiffre terrestre, à douze, chiffre cé<strong>le</strong>ste.<br />

(92) SMT, IV, 289.<br />

(93) XI.<br />

(94) XXIII.<br />

(95) III, III g, III k.<br />

(96) XXVI <strong>et</strong> XXXVII.<br />

(97) Dans <strong>le</strong> cas des Nob<strong>le</strong>s du dernier rang.<br />

(98) Po hou t’ong, « Mariage ».<br />

(99) Neuf est, <strong>dans</strong> l’ordre Yang, <strong>le</strong> symbo<strong>le</strong> de <strong>la</strong> totalité. Cf. IV b.<br />

(100) Po hou t’ong, « Mariage ».<br />

(101) Cf. XXIV, n. 3.<br />

(102) Quatre pour <strong>le</strong> Fils du Ciel <strong>dans</strong> <strong>le</strong> cas où l’on adm<strong>et</strong> <strong>la</strong> version qu’il recevait<br />

douze femmes : quatre est aussi un signe du tout.<br />

L’on peut dire que 3 x 3 éga<strong>le</strong> en va<strong>le</strong>ur symbolique 3 x 4 ; l’histoire de <strong>Chine</strong><br />

hésite souvent entre <strong>le</strong>s nombres 9 <strong>et</strong> 12. Il y a des chances que <strong>le</strong> Fils du Ciel ait<br />

d’abord épousé 9 fil<strong>le</strong>s venues de 3 États ; puis il parut bon de <strong>le</strong> distinguer des<br />

seigneurs ordinaires, <strong>et</strong> on lui attribua comme nombre un nombre qui fut, comme<br />

l’autre, un signe de totalité, mais d’un ordre plus é<strong>le</strong>vé.<br />

(103) Po hou t’ong, « Mariage ». Un grand-officier n’obtient pas un lot compl<strong>et</strong> de<br />

suivantes parce qu’un vassal, n’étant pas souverain, n’a point assez de dignité<br />

pour épuiser à son profit toute une parenté.<br />

(104) On l’emploie pour <strong>le</strong>s seigneurs <strong>et</strong> grands-officiers <strong>dans</strong> <strong>la</strong> cérémonie de <strong>la</strong><br />

délivrance définitive des épouses„ faite par <strong>le</strong>ur famil<strong>le</strong> trois mois après <strong>le</strong>s noces.<br />

Voir Li ki, Kiu li, II, 3. Dans <strong>le</strong> mariage nob<strong>le</strong> on <strong>le</strong> r<strong>et</strong>rouve employé <strong>dans</strong> <strong>la</strong><br />

formu<strong>le</strong> so<strong>le</strong>nnel<strong>le</strong> du rite des fiançail<strong>le</strong>s appelé « <strong>la</strong> demande du nom ». Cf. Yi li,<br />

mémoires annexes au chap. du « Mariage », STEELE, I, p. 37 (<strong>La</strong> traduction<br />

donnée par STEELE de ce passage est incompréhensib<strong>le</strong>.).<br />

(105) Voir Li ki, COUVREUR, I, 493, 458 ; II, 318, 322. Cf. XXX, vers 12.<br />

(106) Cf. XXX <strong>et</strong> XXVII b.<br />

(107) Voir XXIV.<br />

(108) Il est très curieux de r<strong>et</strong>rouver <strong>dans</strong> l’histoire du duc Wang, pour signifier<br />

réaccaparement total, ce terme qui désigne <strong>la</strong> prestation symboliquement<br />

complète de l’alliance matrimonia<strong>le</strong>. Ce rapprochement de termes fait sentir<br />

l’embarras du droit féodal : d’une part, <strong>le</strong>s groupements des famil<strong>le</strong>s reposaient<br />

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