La polygynie sororale et le sororat dans la Chine ... - Chine ancienne
La polygynie sororale et le sororat dans la Chine ... - Chine ancienne
La polygynie sororale et le sororat dans la Chine ... - Chine ancienne
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
<strong>La</strong> <strong>polygynie</strong> <strong>sorora<strong>le</strong></strong><br />
indéfini de femmes du pa<strong>la</strong>is, s’est substituée une organisation<br />
d’ordre théorique (<strong>et</strong>, en fait, appliquée ou non) fondée sur <strong>la</strong> va<strong>le</strong>ur<br />
du nombre 3 <strong>et</strong> de ses multip<strong>le</strong>s, 3, 9, 27, 81. ]<br />
► XLIV. — Les érudits chinois se sont efforcés de reconstituer <strong>le</strong>s<br />
règ<strong>le</strong>s donnant l’ordre selon <strong>le</strong>quel <strong>le</strong>s femmes approchaient du mari<br />
<strong>dans</strong> <strong>le</strong>s différentes sortes de ménages polygyniques. Il y a<br />
certainement une part d’arbitraire <strong>et</strong> de théorie <strong>dans</strong> ces<br />
reconstitutions ; el<strong>le</strong>s ont au moins <strong>le</strong> mérite de montrer que, pour<br />
<strong>le</strong>s Chinois, <strong>le</strong>s rapports conjugaux doivent être strictement<br />
rég<strong>le</strong>mentés (comp. Fêtes <strong>et</strong> chansons, n os XXXIX <strong>et</strong> LXVII). Je<br />
réunis ici <strong>le</strong>s commentaires <strong>le</strong>s plus intéressants.<br />
Li ki, « Nei tsö », Couv.., I, p. 661. -- Une femme secondaire, même<br />
vieil<strong>le</strong>, si el<strong>le</strong> n’a pas 50 ans (époque théorique du r<strong>et</strong>our d’âge, en<br />
vertu de <strong>la</strong> théorie que <strong>la</strong> vie féminine est réglée par <strong>le</strong> nombre 7 :<br />
7x7=49=50) doit coucher avec son mari une fois tous <strong>le</strong>s cinq jours.<br />
XLIV b. — Tcheng. — Coucher avec <strong>le</strong> mari une fois tous <strong>le</strong>s cinq<br />
jours est un règ<strong>le</strong>ment propre (à <strong>la</strong> c<strong>la</strong>sse) des seigneurs. Les<br />
seigneurs épousent neuf femmes. Les nièces <strong>et</strong> sœurs cad<strong>et</strong>tes<br />
couchent avec <strong>le</strong> seigneur deux par deux, ce qui fait trois jours ;<br />
puis viennent <strong>le</strong>s deux suivantes, ce qui fait quatre jours ; puis <strong>la</strong><br />
femme principa<strong>le</strong> a sa nuit particulière, ce qui fait cinq jours. Le Fils<br />
du Ciel couche une fois tous <strong>le</strong>s quinze jours (avec chacun de ses<br />
groupes de femmes).<br />
XLIV c. — Tcheng (glose au Tcheou li, v°). — A partir des neuf Pin<br />
(femmes de troisième rang) <strong>le</strong>s femmes du roi couchent avec lui<br />
neuf par neuf. ■ □ ◙ Le règ<strong>le</strong>ment qui détermine l’ordre selon <strong>le</strong>quel<br />
<strong>le</strong>s princesses couchent avec <strong>le</strong> roi, est fondé sur <strong>le</strong> fait que <strong>la</strong> lune<br />
38