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La polygynie sororale et le sororat dans la Chine ... - Chine ancienne

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<strong>La</strong> <strong>polygynie</strong> <strong>sorora<strong>le</strong></strong><br />

fong », 1 in-f. : pièce chantée aux fêtes automna<strong>le</strong>s, cf. Fêtes <strong>et</strong><br />

chansons <strong>ancienne</strong>s, « Le rythme saisonnier ») : « Pourtant gardons<br />

<strong>la</strong> mesure — songeons aux jours de chagrin ! » Tel est <strong>le</strong> sens de<br />

c<strong>et</strong>te histoire (du duc K’ang). — L’éloge dit : <strong>La</strong> mère du duc K’ang<br />

de Mi discernait d’avance <strong>le</strong> succès <strong>et</strong> <strong>la</strong> ruine. El<strong>le</strong> blâma <strong>le</strong> duc<br />

Wang de recevoir une parure <strong>et</strong> de ne point l’offrir (l’envoyer :<br />

terme caractéristique des envois de femmes) au roi Kong. Un<br />

seigneur en voyage descend de voiture devant une assemblée (=<br />

trois hommes). Quand on a <strong>la</strong> plénitude des biens, on <strong>la</strong> réduit. El<strong>le</strong><br />

eût voulu que <strong>le</strong> duc fit hommage (de sa parure de trois femmes au<br />

roi) ; el<strong>le</strong> ne fut point obéie : Mi devait disparaître.<br />

XXIV b. — Notes extraites des gloses de Wei Tchao au Kouo yu —<br />

L’expression Yi tsou doit s’entendre par : une génération (cf.<br />

l’expression : <strong>le</strong>s neuf générations al<strong>la</strong>nt du trisaïeul au fils de<br />

l’arrière-p<strong>et</strong>it-fils), <strong>le</strong>s trois fil<strong>le</strong>s étaient de même origine familia<strong>le</strong><br />

(cf. glose de Wang Yuan-souen, HTKK, ch. 529 : « sing veut dire<br />

naissance ». — équivaut à : <strong>la</strong> même naissance). On prend <strong>le</strong>s<br />

femmes d’origine familia<strong>le</strong> différente (c’est-à-dire : on ne <strong>le</strong>s prend<br />

pas toutes du même père) pour compléter (<strong>le</strong> lot régulier de) trois<br />

femmes.<br />

XXIV c. — Tsi kiai, SMT, I, p. 265. Yi tsou : doit s’entendre par : une<br />

seu<strong>le</strong> génération : pour compléter <strong>le</strong> nombre régulier de trois<br />

femmes (prises <strong>dans</strong> une branche familia<strong>le</strong>) on prend (avec <strong>la</strong><br />

femme principa<strong>le</strong>) sa sœur cad<strong>et</strong>te (qui est de <strong>la</strong> même génération<br />

qu’el<strong>le</strong>) <strong>et</strong> sa nièce (qui est d’une autre origine familia<strong>le</strong> : d’une<br />

génération différente) ; on ne <strong>le</strong>s prend pas toutes <strong>le</strong>s trois de <strong>la</strong><br />

même génération.<br />

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