La polygynie sororale et le sororat dans la Chine ... - Chine ancienne
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<strong>La</strong> <strong>polygynie</strong> <strong>sorora<strong>le</strong></strong><br />
femme, se marier se dit Kouei (arriver). (Noter : Sing = famil<strong>le</strong> <strong>et</strong><br />
non pas : nom de famil<strong>le</strong>.)<br />
XXIII b. — (SMT, Biog. de Kouan Tchong.) — Kouan Tchong, en<br />
abondance, éga<strong>la</strong>it <strong>le</strong>s maisons princières : il avait des femmes<br />
venues de trois famil<strong>le</strong>s <strong>et</strong> une crédence (où <strong>le</strong>s visiteurs<br />
déposaient <strong>le</strong>urs tabl<strong>et</strong>tes de jade).<br />
XXIII c. — (Louen yu ; glose au texte.) — Selon <strong>le</strong>s rites, <strong>le</strong>s<br />
grands-officiers, bien qu’ils aient des femmes secondaires, des<br />
suivantes (= <strong>la</strong> sœur cad<strong>et</strong>te <strong>et</strong> <strong>la</strong> nièce de <strong>le</strong>ur femme principa<strong>le</strong>)<br />
<strong>et</strong> une femme principa<strong>le</strong>, prennent cependant femmes <strong>dans</strong> une<br />
seu<strong>le</strong> famil<strong>le</strong>. Kouan Tchong avait pris pour femmes <strong>le</strong>s fil<strong>le</strong>s de<br />
trois famil<strong>le</strong>s, c’est pourquoi <strong>le</strong> texte dit : trois arrivées de femmes.<br />
(Exemp<strong>le</strong> d’usurpation : de.même que pour Po Ki (cf. III), <strong>dans</strong> un<br />
mariage seigneurial, on employa <strong>le</strong>s règ<strong>le</strong>s particulières au mariage<br />
du Fils du Ciel, de même Kouan Tchong se maria selon <strong>le</strong>s rites des<br />
seigneurs régnants, c’est-à-dire qu’il prit non pas un groupe de<br />
trois femmes (deux sœurs, aînée <strong>et</strong> cad<strong>et</strong>te, plus une nièce), mais<br />
trois groupes de trois femmes, venus de trois famil<strong>le</strong>s différentes<br />
(exactement de branches familia<strong>le</strong>s différentes, mais de même nom<br />
de famil<strong>le</strong>). — Noter <strong>le</strong> mot compléter qui est d’un usage régulier<br />
pour exprimer que <strong>le</strong> groupe de femmes est au compl<strong>et</strong>, cf. Kiu li,<br />
II, 3 in-f.]<br />
●XXIV. — SMT, I, p. 265 <strong>et</strong> Kouo yu, Tcheou yu, I, 2 (Textes<br />
identiques, à quelques graphies près. Dans <strong>le</strong> texte de SMT un<br />
caractère s’est glissé, par raison de symétrie, en<strong>le</strong>vant tout sens à <strong>la</strong><br />
phrase. « Le roi Kong al<strong>la</strong> se promener sur <strong>la</strong> rivière King. Le duc<br />
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